Les 10 bonnes raisons de suivre les Chicago Bulls sur la saison NBA 2024-25
Le 30 sept. 2024 à 14:04 par Robin Wolff
Nouvelle saison NBA est synonyme de nouveau tour d’horizon des franchises au cours des 30 previews en 30 jours. Même si certaines équipes sont, sur le papier, plus attendues que d’autres, toutes ont des raisons d’être suivies cette année et on va vous le prouver ! Voici les 10 raisons de regarder des matchs des Chicago Bulls en 2024-25 (oui, on a galéré à en trouver autant).
#1 : parce que they’re serious about winning
Le meilleur running gag de la NBA fête ses trois ans et entre-temps, tout ce qui a été sérieux c’est les rendez-vous chez les différents thérapeutes des fans. Si le culot et l’incompétence se rencontraient, ça donnerait le front office des Chicago Bulls ces dernières années. Les déclarations optimistes d’Arturas Karnisovas avaient l’effet d’un pansement sur la peau, mais avec de la mort au rat en dessous. Alors, cette année et après le trade de DeMar DeRozan, va-t-il enfin envoyer tout casser ou bien Zach LaVine et Nikola Vucevic vont-ils encore jouer 34 minutes de moyenne jusqu’à la fin de la saison pour tenter d’accrocher une dixième place à l’Est ? Rien que cette perspective donne à l’auteur de cet article l’envie de se mettre une boule de bowling sur le petit doigt de pied.
#2 : le retour de Lonzo Ball sur les parquets
Le plus âgé de la fratrie n’a pas joué un match de basket-ball depuis le 14 janvier 2022. À cette époque, le COVID était encore un sujet de discussion sérieux, Victor Wembanyama évoluait à l’ASVEL et mon ancienne copine n’était pas encore partie avec un garçon physiquement bien plus intéressant que moi. Alors bien sûr, il est difficile d’imaginer que le retour de Lonzo Ball puisse avoir un impact sur les résultats de la franchise. Depuis sa dernière apparition, son genou a connu plus d’opérations qu’un addict de chirurgie esthétique. Mais tout de même, avant de s’en aller, il était en train de se muer en chef d’orchestre des Chicago Bulls, capable de mettre ses camarades dans des dispositions idéales et de shooter de loin avec une régularité exceptionnelle. Sa perte a changé la face du projet chicagoan et désormais, on est juste content de le revoir.
#3 : la saison proche du triple-double de Josh Giddey
Par contre lui a toutes les chances de peser sur le back-court de l’équipe. Il est la grosse recrue de l’été et pourrait bien changer de dimension sous le maillot de la franchise de l’Illinois. Josh Giddey a été étincelant lors des Jeux olympiques de Paris, parvenant même à se régaler à 3-points, un domaine dans lequel il n’est – d’habitude – pas spécialement attendu. L’Australien a connu une saison sophomore très compliquée du côté d’Oklahoma City que ce soit sur les parquets et en dehors, mais il reste un vrai talent qui va pouvoir retrouver son rôle préféré à Chicago. Il aura la balle en main, ne devra plus s’adapter aux côtés de Shai Gilgeous-Alexander et pourra organiser l’attaque. La mèche de l’Océanie est également un super rebondeur et statistiquement, avec ses nouvelles responsabilités, la progression pourrait bien être impressionnante.
#4 : la confirmation de Coby White
Mais l’Australien ne sera pas isolé pour autant. La saison dernière, Coby White est sorti de nulle part et est devenu … un pilier des Chicago Bulls. En terminant à la deuxième place du classement du MIP, le joueur à la coupe afro la plus appréciée de Chicago a montré qu’il avait sa place en NBA sur le long terme et que les défenses de la Conférence Est devront compter avec lui sur les prochaines années. Sa complémentarité avec Josh Giddey sera à travailler, mais ce sont deux guards de grande taille, qui n’ont pas du tout les mêmes profils. Le back-court de Chicago est, grâce à ces deux hommes, à peu près excitant. Heureusement, parce que c’est bien le seul élément de la franchise à l’être.
#5 : les rencontres entre Matas Buzelis et Zaccharie Risacher
La première rivalité de cette cuvée de Draft 2024 a été créée de toute pièce par le natif de Chicago. Le nouvel ailier des Bulls s’en est pris deux fois à Zaccharie Risacher en déclarant notamment que ce dernier “n’avait pas envie de le croiser.” Ce sera forcément le cas l’année prochaine, et à plusieurs reprises. Les deux joueurs jouent sur le même poste, ont un style de jeu similaire, même si le Français est un meilleur shooteur et l’Américano-lituanien plus dur au mal. Chacun voudra montrer ses qualités, prouver à l’autre qui est le meilleur. Matas Buzelis a réalisé de belles choses lors de la Summer League : beaucoup d’intensité, de la polyvalence et un regard après un dunk monstrueux qui a eu le mérite d’exciter tous les fans de la franchise. Il est né pour être un antagoniste délicieux et voudra le prouver à l’ancien de la JL Bourg sur les parquets.
#6 : les envolées lyriques de Stacey King
Le duo composé de Stacey King et Adam Amin est parmi les meilleurs des commentateurs NBA. L’ancien joueur de Chicago a de nombreuses expressions bien à lui dont certaines surprenantes, notamment lorsqu’il demande à des joueurs de “gimme that hot sauce”. Mais il n’hésite jamais à se laisser aller à l’excitation, à donner de l’énergie sans que ça ne soit insupportable. Alors oui, on ne risque pas de regarder un nombre sensationnel de matchs des Bulls la saison prochaine et lorsqu’on le fera, il y a de bonnes chances pour que ce ne soit pas des moments très agréables. Mais grâce à Stacey King, ce sera tout de même un petit peu mieux. “Drive home safely” legend !
#7 : les highlights de Zach LaVine… avant son trade ?
Voilà de nombreux mois que Zach LaVine est dans les rumeurs de transferts, mais pour le moment, son vestiaire se trouve toujours dans l’Illinois. Le départ de DeMar DeRozan pourrait bien l’impacter à court terme. Ces derniers temps, sa valeur sur le marché était extrêmement basse mais “débarrassé” de l’ailier, il pourrait redevenir – le temps de quelques mois – l’option numéro 1 des Bulls. S’il venait à retrouver un niveau proche de la saison 2020-21, le dunker fou retrouverait sans aucun doute des courtisans. Le mettre en valeur pour mieux le faire partir, c’est sans doute le plan du front office cette année, à moins qu’il ne redevienne indispensable. Quoi qu’il en soit, l’un des joueurs les plus smooth de NBA pourrait bien nous offrir une nouvelle compilation de highlights, pas piquée des hannetons.
#8 : les aventures de Benny the Bull
La mascotte des Chicago Bulls est probablement la meilleure de toute la NBA, il faut bien que la franchise soit élite quelque part … Et même si Robin Lopez n’est plus là pour multiplier les bagarres et aventures avec, le taureau de l’Illinois ne manque jamais une occasion de divertir les fans et téléspectateurs. Cette saison plus que jamais, les temps-morts des matchs des Bulls seront peut-être les meilleurs moments. C’est un petit peu triste, oui, mais c’est déjà ça. Est-ce que ce ne serait pas Benny, le franchise player de l’équipe en rouge ?
#9 : l’éternelle “saison encourageante” de Patrick Williams
Depuis son arrivée en NBA, les saisons de Patrick Williams se suivent et se ressemblent. Un été dit comme sérieux, au cours duquel DeMar DeRozan lui a appris des milliers de choses. Il commence l’année dans le cinq majeur en portant de grands espoirs sur ses épaules, étant désigné comme le facteur X de l’équipe. Il démarre timidement et on lui reproche son manque d’agressivité. Deux-trois matchs de mieux à la mi-novembre pour remettre un poil de hype dans le moteur. Il sort du cinq majeur à la mi-janvier, Billy Donovan lui préférant même des profils plus petits comme Alex Caruso ou Torrey Craig. Javonte Green est signé par les Bulls à 20 matchs de la fin de la saison et prouve qu’il est bien meilleur que Patrick Williams. Mais le Big Pat’ revient dans le cinq majeur juste avant le Play-In et est, comme toute l’équipe, rapidement éliminé. Pour l’instant Pat n’est pas dans une grande forme, mais on pourrait bien remettre ça cette année.
#10 : la titularisation de Kenneth Lofton Jr. à partir de mi-mars
La patte gauche de velours va devoir se battre pour obtenir la dernière place dans le roster des Chicago Bulls, Talen Horton-Tucker est aussi dans la bataille. Mais il n’y a pas de doutes, c’est Kenneth Lofton Jr. qu’on a envie de voir dans cette équipe et on espère même qu’il aura sa première vraie chance en NBA. Le 17 mars, lorsque Nikola Vucevic aura été tradé, que Jalen Smith sera blessé et que Chicago restera sur 14 défaites consécutives, il faudra le titulariser. On voit déjà ses 25-18 dans des revers collectifs clinquants. La seule raison de regarder les Bulls jouer en fin de saison, ce sera Kenny, vous l’aurez lu ici en premier !