Julius Randle, à jamais l’artisan du renouveau des Knicks
Le 28 sept. 2024 à 11:14 par Nicolas Vrignaud
Transféré cette nuit vers les Wolves, Julius Randle quitte les Knicks avec beaucoup de souvenirs dans sa besace. Un passage de cinq saisons à New York durant lesquelles il a incarné le renouveau de la franchise de la Big Apple. À l’heure des adieux, la reconnaissance doit primer.
Julius Randle est de ces joueurs qui laisseront une empreinte indélébile dans une franchise. Si jamais les Knicks venaient à remporter un titre dans les quelques saisons à venir, il devrait être cité comme un des constructeurs de ce groupe sacré. Oui, car – à l’instar d’un DeMar DeRozan à Toronto – Julius Randle ne devrait pas goûter aux potentiels futurs grands exploits de New York sur les parquets. Il en est pourtant le grand responsable.
Ne pas oublier Julius Randle dans l’affaire, on en a connu du forward qui redonne des couleurs aux Knicks avant d’être oublié (Amare).
En 2021, quand les Knicks retrouvent les Playoffs et le Madison Square Garden explose (« fuck Trae Young »), c’est Julius l’empereur.
C’est lui…
— TrashTalk (@TrashTalk_fr) September 28, 2024
Quand il débarque à Gotham, en 2019, Julius Randle trouve une équipe de transition qui souhaite enfin passer le cap des Playoffs. Après un premier exercice 2019-2020 assez morose, il trouve en la personne de Tom Thibodeau un coach qui va énormément bonifier son basket. En attaque, en défense. Il devient très polyvalent et récupère très vite les rênes de l’équipe. Randle est d’ailleurs le chef de file en 2021 quand, pour la première fois depuis 8 ans, les Knicks sont assurés de finir avec un bilan positif. La transition de la régulière aux Playoffs n’est pas réussie (défaite dès le premier tour face aux Hawks) mais la relève est là et le futur est plein d’espoir.
Un homme de haut niveau dans un marché attractif comme celui de New York facilite forcément les recrutements. L’arrivée de Jalen Brunson en 2022 est en partie la conséquence des belles saisons menées par Randle, qui séduisent et donnent envie de croire au projet. Depuis ? Les Knicks se sont replacés sur la carte, devenant une équipe redoutée et redoutable. Avec un coeur toujours incarné par Julius Randle, même si les blessures l’ont un peu écarté l’an passé. La fin est arrivée, et même s’il n’a rien gagné collectivement, il peut partir avec le goût du devoir accompli. Il n’aura pas de bague au doigt à New York, mais personne ne devra l’oublier quand le jour du bonheur ultime arrivera.
Source : Knicks, New York Post