Les 10 bonnes raisons de suivre les San Antonio Spurs sur la saison NBA 2024-25

Le 23 sept. 2024 à 12:24 par Robin Wolff

Victor Wembanyama, San Antonio Spurs, 1er mars 2024
Source image : NBA League Pass

Nouvelle saison NBA est synonyme de nouveau tour d’horizon des franchises au cours des désormais célèbres 30 previews en 30 jours. Même si certaines équipes sont, sur le papier, plus attendues que d’autres, toutes ont des raisons d’être suivies cette année et on va vous le prouver ! Voici, par exemple, les 10 raisons de regarder des matchs des San Antonio Spurs en 2024-25 (et non, il n’y a pas que Victor Wembanyama).

#1 : Victor Wembanyama avec un quadruple-double, une place All-NBA, un DPOY et la présidence des États-Unis

L’Alien a souvent dit que personne n’avait de plus grosses ambitions pour lui que lui-même, mais tout de même, il va falloir venir nous chercher. Les plus grands joueurs de l’histoire ont souvent connu un bond de statistiques et d’impact entre leur première et leur deuxième saison en NBA. S’il veut prouver une fois encore qu’il peut très rapidement appartenir à cette caste, et vu comment il a terminé son année rookie, ses objectifs doivent être extrêmement élevés dès cette année. 26 points, 12 rebonds et 4 contres ? Pourquoi pas. Une place dans une All-NBA Team et une performance historique comme un quadruple-double ? Sûrement. Le trophée de Défenseur de l’année et une qualification des siens pour les Playoffs ? Assurément. Le pivot des San Antonio Spurs en est capable puisque de toute manière… il est capable de tout !

#2 : les temps-morts de Gregg Popovich après 31 secondes

L’année dernière, le vieux loup du coaching nous a fait peur. Un début de saison calamiteux avec un Jeremy Sochan utilisé au poste de meneur et un Zach Collins titulaire dans la raquette aux côtés de l’ovni du Chesnay-Rocquencourt. Mais progressivement, la gestion de l’équipe, des minutes et du rôle de Victor Wembanyama sont apparus plus clairs. Le Polonais a progressé en fin de saison lorsqu’il a retrouvé son poste de prédilection, les restrictions ont fait du bien à l’efficacité de l’Alien et Tre Jones est apparu comme un sauveur en attendant l’arrivée de Chris Paul. Désormais, c’est l’an 2 de ce projet. Un meneur all-time a rejoint le bateau, Harrison Barnes également et il est déjà temps de remporter des matchs. Le nouveau prince de San Antonio va continuer à grandir sous l’aile du maître Yoda Texan et on a déjà hâte de voir ce que ça va donner.

#3 : le nouveau commentateur des Spurs

Bill Land a pris sa retraite afin de passer plus de temps avec sa famille et combattre le cancer détecté au cours de la saison dernière. Son remplaçant n’a pas encore été annoncé, mais va briguer une des places les plus convoitées des prochaines années en NBA. Bill Land a eu le temps de rendre mythique l’expression “Oh mama Wembanyama”, au nouveau d’en faire de même et de s’imposer comme celui qui commentera les exploits de l’un des plus grands phénomènes de l’histoire du basket-ball lors de sa carrière. Sa voix sera celle qui apparaîtra dans les documentaires qui naîtront à la retraite de l’Alien et celle que les fans français de basket-ball entendront le plus lors des quinze prochaines années, l’exigence sera donc élevée.

#4 : la défense de Stephon Castle

Les San Antonio Spurs disposaient de deux choix de Draft dans le Top 10 et sont repartis de l’événement avec… seulement  Stephon Castle. C’est dire la confiance qu’ils semblent avoir envers l’ancien joueur du Connecticut. Si lors de la Summer League, le meneur a prouvé disposer de belles qualités offensives notamment au niveau de l’organisation du jeu, c’est surtout sur l’aspect défensif qu’il sera attendu. En effet, à son poste, il est carrément considéré comme le plus fort de sa cuvée dans l’exercice. Une muraille construite avec Castle au poste 1 et Wemby en deuxième rideau dispose déjà de bonnes fondations. Il ne reste plus qu’à construire autour et avec des joueurs comme Jeremy Sochan à côté, c’est déjà plutôt bien parti.

#5 : le pick-and-roll entre Chris Paul et Victor Wembanyama

Lorsque Tre Jones a fait son entrée dans le cinq de départ des San Antonio Spurs, tout a changé pour Victor Wembanyama. Le meneur de jeu semblait parfois être le seul joueur capable de mettre l’Alien dans de bonnes dispositions, de lui rendre la vie facile. Or dans l’histoire de la NBA, il n’y a que peu de joueurs qui ont été plus à l’aise que Chris Paul pour faire briller leurs pivots. Le Point God a fait passer DeAndre Jordan et Clint Capela pour des All-Stars et jamais il ne s’est retrouvé avec un poste cinq aussi dominant que le jeune français. Alors, malgré l’âge avancé de CP3, on se demande bien à quel point l’un et l’autre sont capables de se mettre en valeur et chaque système entre les deux hommes sera scruté à la loupe.

#6 : le coyote qui pourchasse une chauve-souris

La mascotte des San Antonio Spurs est l’une des plus divertissantes de la Ligue et suivre ses aventures dessine souvent un sourire sur les lèvres des fans. L’année dernière, au milieu de la saison, elle avait réussi à capturer une chauve-souris au filet dans une ambiance de folie. Ce n’était d’ailleurs pas la première fois que l’animal nocturne choisissait de voler dans l’arène des Texans. Comment ne pas se souvenir de ce sauvetage de Manu Ginobili qui, malgré tous ses immenses exploits sur le parquet, reste l’une des actions les plus mythiques de sa carrière. Alors est-ce que le Coyote essaiera de s’en prendre à Batman l’année prochaine, on n’espère pas (même si ça peut être drôle si l’ailier français est dans le coup).

#7 : le passage à Paris en janvier

L’aventure des San Antonio Spurs en 2024-25 fera un crochet par la capitale française. Et pour une fois, il n’y aura pas un, mais deux matchs NBA à Paris Bercy. Les deux opposeront l’équipe de Gregg Popovich aux Indiana Pacers, finalistes de Conférence “en titre”. Des affiches au combien excitantes avec les premières rencontres de Victor Wembanyama sur le sol français avec la tunique de sa franchise. Il connaît déjà bien le parquet pour l’avoir foulé lors du All-Star Game du championnat de France et des Jeux olympiques, mais avec ses coéquipiers à l’année, la sensation ne sera pas la même. Une semaine à Paris qui s’annonce festive et pleine de basket-ball, on a déjà hâte d’y être.

#8 : Sidy Cissoko qui tente de gagner sa place dans la rotation

L’autre rookie français des Spurs la saison dernière a été davantage utilisé en toute fin de régulière et a montré des choses loin d’être inintéressantes. Lors de la Summer League, Gregg Popovich l’a qualifié du “rêve au fond de sa tête”. Il a ensuite poursuivi son analyse plus en détail : “Lorsque je regarde son corps, sa force, sa longueur, sa vitesse, son explosivité, il a naturellement tout ce qu’il faut pour devenir un grand passeur, des choses qu’on ne peut enseigner. C’est vraiment un grand passeur. Il doit travailler sur son tir, bien sûr, mais je pense qu’il va devenir un joueur spécial.” Vous l’aurez compris, on devrait voir plus de Sidy Cissoko cette saison et parfois avec la balle en main. Il rentre également parfaitement dans le profil d’équipe défensive que veulent construire les Spurs. Un élément extrêmement intéressant à suivre !

#9 : les coupes de cheveux de Jeremy Sochan

Il a connu une évolution folle la saison dernière. De meneur de jeu en immense difficulté à ailier-fort ayant immensément progressé, le Polonais a déçu avant d’émerveiller, a reculé pour mieux sauter. Il semble être le complément idéal de Victor Wembanyama dans la raquette pour les années à venir et doit le prouver cette saison. Pour son troisième exercice en NBA, il sera directement placé à son poste de prédilection avec un meneur all-time pour lui donner des ballons, un phénomène all-time pour lui créer de l’espace dans la raquette et Harrison Barnes pour lui apprendre quelques ficelles du métier en tant qu’ailier référencé. Il est donc dans la position idéale pour complètement exploser. Et on a déjà hâte de voir ses inspirations sur le court comme chez le coiffeur. Le cuir chevelu le plus scruté de NBA !

#10 : les matchs entre Victor Wembanyama et Chet Holmgren

Certains matchs des Spurs ont marqué la saison dernière en NBA, comme celui contre les Bucks début janvier, celui contre les Nuggets en toute fin de régulière, mais surtout les affrontements face au Thunder. Lors de ces matchs, Victor Wembanyama et Chet Holmgren viennent avec une motivation et une mentalité différente. Il se dégage une intensité de Playoffs dans la peinture et chacun veut montrer à l’autre que c’est lui, l’intérieur du futur dans la Grande Ligue. Alors même si cette saison, ils ne seront plus en concurrence pour le titre de Rookie de l’Année, la rivalité restera sans doute et l’esprit de compétition également. Alors chaque match entre Oklahoma City et San Antonio sera attendu avec du popcorn en attendant une action de grande classe de l’un sur l’autre !


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