Sandrine Gruda prend officiellement sa retraite, la fin de l’une des plus grandes carrières de l’histoire du basket FIBA
Le 14 août 2024 à 16:47 par Giovanni Marriette
L’été 2024 restera comme celui des exploits olympiques de nos Équipes de France, mais il restera aussi comme celui des adieux à la scène de quelques uns des nos plus grands acteurs. Nicolas Batum, Nando De Colo, Sarah Michel et donc Sandrine Gruda, l’une des (la ?) plus grandes joueuses de l’histoire de la sélection nationale.
Inspiration.
Deux médailles olympiques, une de bronze en 2021 et une d’argent en 2012 à Londres. Quatre médailles d’argent à l’Euro (2013, 2015, 2019 et 2021), deux médailles de bronze (2013 et 2023), et le titre européen en 2009 à Riga.
Championne WNBA en 2016 avec les Sparks. Huit Final Four d’Euroleague et deux titres (2013 et 2016). Six doublés coupe/championnat en Russie (de 2009 à 2014). Deux fois championne de France, à 16 ans d’intervalle. Vainqueur de l’Eurocup en 2023. 225 sélections et 2 878 points en Équipe de France, meilleure marqueuse de l’histoire de la sélection.
Expiration.
Sandrine Gruda n’avait pas été retenue par le staff des Bleues pour ces Jeux olympiques de Paris 2024, et la non-sélection de l’intérieure avait fait grand bruit. On n’a donc pas vu cet été la mécanique de tir originale de Sandrine à Lille ou Bercy, mais passée la grande déception, il est aujourd’hui l’heure de glorifier l’une des plus grandes sportives françaises de l’histoire, tout simplement. Véritable impératrice des raquettes du monde entier durant quinze ans bien tassés, Sandrine part en laissant un souvenir indélébile, notamment celui de la meilleure scoreuse de l’histoire de l’EDF, ça en jette quand même pas mal.
More than medals: The unforgettable legacy of @Sandrine_Gruda 👑
A national team powerhouse for @FRABasketball 🇫🇷 & @EuroLeagueWomen legend, is calling time on her career.#EuroBasketWomenhttps://t.co/M3uDi4KJCL
— FIBA Women’s EuroBasket 🏀 (@EuroBasketWomen) August 14, 2024
Entre 2006 et 2024, aucune aventure des Bleues – ou presque – ne se sera déroulée sans Sandrine Gruda à son bord. Une longévité folle, encore plus folle quand on sait à quel point elle fut emprunte de domination. Madame Gruda, merci pour les travaux, mille mercis, et mille bravos.