France – Canada : Matthias Lessort a fait un chantier ter-rible !
Le 06 août 2024 à 20:39 par Nicolas Vrignaud
Auteur d’une performance individuelle majeure dans la réussite collective de l’Équipe de France, Matthias Lessort est assurément l’un des hommes du match de ce France – Canada. Provocation de lancers, prises de positions autoritaires dans la peinture. En 40 minutes, Lessort a réussi à résoudre beaucoup des soucis des Bleus dans la raquette.
On a beaucoup gueulé sur le caractère très tendre de la raquette de l’Équipe de France durant la phase de poules. Beaucoup gueulé. Aucune présence stable sous le panier, aucun point d’ancrage correct à qui les Bleus pouvaient donner la balle pour enfoncer la défense – et à défaut de le faire – la fixer. Rudy Gobert en tête de raquette, Victor Wembanyama en dehors complètement, Matthias Lessort et Guershon Yabusele bien trop inconstants.
Ce soir, les Bleus ont montré un visage nouveau. Une renaissance passée par la puissance d’un intérieur qui ne compte pas ses coups, qui accepte d’en prendre. Matthias Lessort. Face à des joueurs confirmés en NBA (Dillon Brooks, Dwight Powell, Kelly Olynyk), il a tout simplement dominé par sa lecture des mouvements adverses et son intelligence offensive. Un performance qui a permis à la France de développer son jeu de manière complète, puisqu’un tel danger sous le cercle force la défense à envoyer deux hommes pour contrer efficacement le joueur.
#Paris2024 | 🔥🏀 23-10 pour les Bleus après le 1er quart-temps ! Superbe entame de match de l’équipe de France, solide en défense et efficace en attaque. Il faut continuer comme ça !
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— francetvsport (@francetvsport) August 6, 2024
La stat’ ? 13 points, 5 rebonds, 2 passes à 9/14 aux lancers francs ! La vraie solution, le vrai danger est venu de ses fautes provoquées. Tout de suite mettre le Canada sous pression en forçant à défendre plus intelligemment, réussir à donner des lancers sur des situations de surnombre défensif… Un bonheur, surtout quand on connaît l’historique récent. Magnifique, on en veut encore et encore désormais. Surtout, on n’en veut pas moins !
