JO Paris 2024 : vivre ce rêve, notre rêve

Le 25 juil. 2024 à 22:24 par Nicolas Vrignaud

Janelle Salaün équipe de France Jeux Olympiques 2024 Paris
Source image : YouTube

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 commencent demain. L’effervescence est maximale, pour l’événement d’une ville… et d’une vie. 

Que représentent les Jeux Olympiques, dans l’imaginaire global ? Dans le nôtre, il s’agit d’une quinzaine qui efface momentanément le reste, qui met en avant la notion de mérite, qui emmène avec elle les plus belles émotions que l’être humain peut ressentir : la douleur, la tristesse, la déception, la frustration. La joie, le bonheur, la fierté. Sans penser au reste. Le vivre de loin, avec des heures de décalage qui plombent notre rythme physiologique, permet déjà d’être intensément frappé par cette déferlante de ressentis purs. Voir ce spectacle sous nos yeux, à la maison, promet d’être assurément légendaire.

Parce que l’Équipe de France, dans sa globalité, peut battre son record de médailles. Écrire son histoire devant SON public. Un exploit qui relèvera de l’historique pour nous, de la fierté aussi. Jusqu’ici, il faut reconnaître que le contexte a fait en sorte que nous ne puissions pas croquer à pleines dents la pomme olympique. Demain, elle nous tombera dessus, avec elle l’heure de ranger les théories et les conjectures pour laisser le réel parler de lui-même.

La force de cet événement est aussi qu’il mélange. Les gloires de demain, les légendes d’aujourd’hui. Pêle-mêle, LeBron James, Armand Duplantis, Rafael Nadal, Victor Wembanyama, Léon Marchand, Keegan Palmer. Et tant d’autres. De nouvelles disciplines viendront ajouter une touche de fraîcheur à un plateau qui – quoi qu’on en dise – est encore loin d’avoir atteint toutes ses limites sportives. C’est une sorte de drogue, on en veut toujours plus… mais allez, on se contente sans mal de l’actuel, qui saura assurément créer en nous les doses d’endorphine suffisantes à notre bon fonctionnement.

Pendant 15 jours, vivons de sport, vivons de rêve. Notre rêve. Parce qu’on l’a tous mérité, parce qu’on en a tous bien besoin. À demain.