Summer League : Alexandre Sarr a encore bien galéré au tir (1/6) malgré une meilleure performance globale
Le 19 juil. 2024 à 09:09 par Julien Vion
Deux jours après sa soirée cauchemardesque à 0/15 au tir, Alex Sarr a de nouveau connu quelques galères d’adresse face aux Kings. Si la défense paraît toujours solide, l’efficacité (1/6) n’est toujours pas au rendez-vous.
Comme il y a deux jours, il y a deux façons d’analyser la performance d’Alexandre Sarr en Summer League.
D’abord, il y a le bon. Avec une attitude plus concentrée en défense, le Français a fait régner l’ordre dans la raquette. 11 rebonds, 1 interception et 1 contre face aux Kings, avec de la grosse défense clutch dans une fin de match serrée. Dans l’aspect du jeu ou Sarr était annoncé le plus dominant, force est de constater que les qualités sont là.
Offensivement, c’est plus contrasté. Certes, il y a les 6 rebonds offensifs – décrochés au forceps et ultra-importants dans la victoire et son équipe – ou 4 passes décisives qui témoignent d’un joueur impliqué pour ses coéquipiers. Et c’est d’ailleurs lui qui envoie la dernière passe pour sceller la victoire des siens.
ALEX SARR PASS TO PATRICK BALDWIN JR THREE FOR THE WIZARDS WINpic.twitter.com/tz7Bfwidv3 https://t.co/uYtqW3sJFO
— WizardsMuse (@WizardsMuse1) July 19, 2024
Mais le basketball reste un sport d’adresse, et Alex Sarr est pour l’instant loin du compte. Contrairement à mercredi dernier, il n’a pas cherché à forcer dans une nuit en manque de rythme, et termine à 1/6 au tir sans une seule tentative à 3-points. Les statistiques des deux derniers matchs sont difficiles à lire mais formelles : Alex Sarr n’a accumulé que 2 petits points à 1/21 au tir et 0/7 à 3-points, tout en ajoutant 10 fautes.
Si la Summer League n’est absolument pas gage de la valeur ou du niveau d’un joueur, l’étiquette de 2e choix de draft impose des progrès. Les galères d’adresse de l’ancien de Perth sont liées au moins à deux choses. D’abord, une mauvaise prise de décision qui se remarque dans la sélection de tir. Mais désormais, une bonne crise de confiance s’est aussi installée dans sa tête.
Après la Summer League, Alex Sarr aura tout un été pour bosser tranquillement. Mais dès le mois d’octobre, tous les projecteurs seront – forcément – braqués sur ses pourcentages au shoot.