JO Paris 2024 : ces joueurs NBA moyens qui pourraient cartonner cet été en FIBA

Le 17 juil. 2024 à 18:16 par Clément Hénot

Patty Mills JO Paris 2024
Source image : FIBA

Les Jeux olympiques ont tout du théâtre parfait pour exploser. Cette édition Paris 2024 ne devrait pas déroger à la règle, et de nombreux joueurs… qui n’ont pas marqué (ou ne marquent pas forcément) la NBA de leur empreinte pourraient envoyer du lourd en FIBA. Parce qu’ils en ont pris l’habitude, ou alors parce qu’on a du nez. Zoom sur ces joueurs “moyens” en NBA, mais très forts en FIBA !

Dennis Schröder

Bel attaquant et jadis remplaçant redoutable en NBA, le nouveau meneur des Nets n’est toutefois jamais aussi fort qu’avec la tunique de la Mannschaft. MVP du dernier Mondial, remporté par l’Allemagne, et jamais le dernier pour ouvrir sa boca, c’est bien lui le fer de lance de l’attaque teutonne aujourd’hui. Il score 14 points de moyenne en carrière en NBA, ce qui est déjà très honorable même s’il est plus éloigné de ces standards aujourd’hui. En sélection ? Ce chiffre grimpe à quasiment 20 de moyenne pour Dennis Schröder, qui, encore aujourd’hui, se transcende assurément. La Schröde se retrouve parfaitement dans le basket FIBA, et fait régulièrement du sale aux défenses adverses, demandez à la Serbie ce qu’ils en ont pensé l’an dernier pour la finale.

Santi Aldama

Vous ne m’avez pas vu beaucoup cette saison avec les Grizzlies, mais vous allez bien plus souvent me voir avec l’Espagne. Je suis je suis je suiiiiiiiis ? Santi Aldama bien sûr ! Véritable leader des Ibériques pendant le TQO, son style de jeu tout en finesse conviendra à merveille au jeu FIBA et il sera un pion essentiel du collectif espagnol, dont le rêve est d’imiter Lamine Yamal et les footballeurs qui ont décroché l’or à l’Euro 2024. Pour cela, Santi Aldama devra se montrer aussi polyvalent et performant que d’habitude sous le maillot de la Roja, qui aura grand besoin de son Ourson au top.

Yuta Watanabe

Habitué à avoir un temps de jeu sporadique de l’autre côté de l’Atlantique, Yuta Watanabe n’est pourtant jamais le dernier à prendre tous les tickets shoot qui peuvent s’offrir à lui. Avec la sélection, il fait partie des têtes d’affiche de la sélection du Soleil Levant avec Josh Hawkinson et Rui Hachimura. Le natif de Yokohama aura tout le loisir d’envoyer tous les shoots qu’il veut et ne devrait pas se priver de le faire. Quelques coups de chaud pourraient bien être à prévoir sur la capitale lors des prochaines semaines, la France doit beaucoup se méfier de l’eau qui dort.

Jose Alvarado

Grand Theft Alvarado va également goûter aux joies des Jeux Olympiques avec le Porto Rico, après avoir régné sur le TQO de San Juan. Une belle occasion pour la fouinasse des Pelicans de prouver qu’il ne faut certainement pas le réduire à des interceptions post cachette dans le corner. Non, le New-Yorkais de naissance s’impose comme le leader offensif Portoricain malgré la présence de Walter Tavares ou encore Tremont Waters, ex coéquipier de Wemby chez les Mets 92. Alvarado devrait tabasser la vingtaine de points par match lors des Jeux Olympiques, en plus de ses fourberies habituelles en défense. On a hâte de le voir sur la plus grande scène sportive mondiale avec davantage de responsabilités.

Bruno Caboclo

Le “Kevin Durant Brésilien” est de retour sur le devant de la scène depuis le TQO de Riga. Lui qui n’a jamais su se faire sa place en NBA, que ce soit chez les Raptors, les Kings, les Grizzlies ou les Rockets, porte aujourd’hui la Seleção en attaque comme en défense. La Cabocle, qui a franchi l’Atlantique pour jouer au Partizan Belgrade, s’est trouvé un basket qui lui convient bien mieux, et ça tombe bien, les JO vont bientôt commencer et on pourrait avoir du grand Mendes Bruno lors des prochaines semaines, comme en club, en Serbie. En tout cas c’est tout ce que l’on espère, pour le spectacle, et pour voir le rédacteur en chef heureux comme jaja.

Patty Mills

Comment évoquer ces joueurs monstrueux en sélection sans parler de ce diable de Patty Mills ? Le meneur australien n’est plus du tout dans son prime aujourd’hui mais reste toujours possédé lorsqu’il porte le maillot des Boomers, lui qui envoie toujours sa vingtaine de points en sifflotant dès qu’il est de vert et jaune vêtu. Des dribbles chaloupés, des shoots impossibles, une efficacité redoutable. FIBA Patty Mills est un cheat-code constamment sous gamebreaker. Pour l’arrêter, il faudrait l’attacher à un lampadaire. S’il avait le droit de jouer avec la tunique australienne en NBA, il aurait probablement dépassé le nombre de titres de Bill Russell.

On était obligé : Evan Fournier

Vu le contexte récent, c’est assez osé de placer Vavane dans les potentiels joueurs qui vont tout péter lors des prochains Jeux Olympiques, lui qui n’a pas été prolongé par les pires Pistons de l’histoire et qui n’a, à l’heure actuelle, pas encore retrouvé de franchise en NBA. En perdition depuis plusieurs saisons, force est toutefois de constater que le Dégarni de Charenton n’a jamais triché en sélection et parvient en général à hausser son niveau de jeu sous le maillot tricolore. Cette année Olympique pourrait lui permettre de redorer son blason pour ce qui sonne déjà, à 31 ans, comme une ultime chance d’exister en NBA. Lui qui a fait le bonheur du Magic pendant plusieurs années, se retrouve à devoir cravacher pour ne pas disparaitre du paysage. On souhaite évidemment que ces JO soient une rédemption plutôt qu’un chant du cygne. Pour cela, il ne faudra pas choper Dennis Schröder par le colback.

Mentions honorables : Josh Giddey, Dillon Brooks, Nickeil Alexander-Walker, Carlik Jones, Willy Hernangomez, Moritz Wagner, Vasilije Micic, Bol Bol