JO Paris 2024 : Diana Taurasi va jouer sa 6e olympiade, un record de plus pour une légende du jeu

Le 13 juil. 2024 à 15:41 par Nicolas Vrignaud

Diana Taurasi États-Unis 4 juillet 2024
Source : FIBA

Diana Taurasi est sans doute la plus grande athlète olympique en matière de basketball. Jusqu’ici à égalité avec Sue Bird, l’américaine a l’opportunité, aux Jeux Olympiques de Paris 2024, d’aller chercher un sixième titre olympique. Un record monstrueux, qui la ferait entrer pour toujours dans l’histoire du sport. 

Depuis 2004, Diana Taurasi est championne olympique tous les quatre ans. Symbole d’une génération aussi talentueuse qu’impassible lors des quinzaines estivales, la joueuse est à quelques jours d’entrer dans la légende en devenant la seule athlète féminine à avoir disputé six éditions des JO. Chez les garçons, Rudy Fernandez (Espagne) va aussi passer le cap des six, mais ne les a jamais remporté. Diana compte déjà cinq titres, et le sixième est en marche puisque Team USA fait une nouvelle fois office de favori dans le tournoi féminin.

Legend of the game 🐐@DianaTaurasi’s Olympic run is unmatched.#ParisOlympics pic.twitter.com/DLPFzYnIgR

— Team USA (@TeamUSA) June 11, 2024

D’un statut de très grande espoir en 2004 à celui d’élément majeur du groupe puis de légende, aucune édition n’a vraiment été la même qu’une autre. En même temps, comment s’habituer à une quinzaine olympique ? À Athènes, elle n’est qu’une rookie WNBA, elle marque déjà les esprits en ayant une place sur le terrain pendant les huit rencontres de Team USA, et en glanant déjà le titre. À Pékin, c’est l’apogée : Taurasi est une superstar, les États-Unis collent un écart moyen de 37 points à la concurrence, vous avez bien lu.

De Londres à Tokyo en passant par Rio, Taurasi ne s’écrit qu’à l’encre d’or. À Paris, elle pourra peut-être s’offrir une place dans le top 3 des meilleures scoreuses de l’histoire des Jeux. Un honneur de plus dans un palmarès des plus prestigieux

Le seul regret potentiel d’une personne comme Taurasi serait peut-être de n’avoir jamais goûté à l’or chez elle, aux États-Unis. Peut-être avec une autre casquette à Los Angeles, en 2028 ?

Source : Team USA