Historique Joel Embiiid : 50 points contre les Knicks, record en carrière en Playoffs !
Le 26 avr. 2024 à 05:33 par Giovanni Marriette
On reviendra sur le comportement de Joel Embiid depuis le début du play-in, et notamment sur ce match 3, promis. On reparlera des lancers-francs, de la manière avec laquelle il est sifflé, en général, ou encore de sa faute sur Mitchell Robinson lors de la première mi-temps de ce Game 3. On reparlera de tout ça. Mais là, tout de suite, parlons de basket, et parlons de sa perf monumentale.
Les stats maison de ce très sympathique Game 3
Le récap très sympathique, également offert par la maison
Quand il joue comme ça, personne ne peut l’arrêter. Personne.
Quand il joue comme ça, on se souvient des raisons qui ont fait de lui un MVP, un double-MVP, sûrement, s’il ne s’était pas blessé cette saison.
Il lui aura fallu une mi-temps, pour sortir de son tunnel dans lequel il avait passé une heure à bouder et à marcher dans le sens inverse du vent. Des faits de jeu contestables des deux côtés du terrain et ce constat, les Knicks sont faits pour les Playoffs et Joel Embiid… peut-être pas. Il y a bien quelques points marqués, le boug est puissant, mais sur la couverture du livre pas d’Embiid, pas encore.
Plus ce match avance plus les Josh Hart ou Jalen Brunson montent le niveau d’intensité, mais ce soir les Sixers ont répondu, et tour à tour Mitchell Robinson et Isaiah Hartenstein se voient pénalisés par des fautes, attention, Joel Embiid a commencé son travail de sape. A peine le temps de se dire que le CAMEROUNAIS n’a tiré que 8 lancers… qu’il en a déjà tiré dix de plus, et lors du dernier quart-temps ses allers et retours sur la ligne ne trouveront écho que dans ses tirs à 3-points et dans ses contres rageurs. Chaque possession des Sixers est synonyme de scoring pour le Process, de 30 on passe très vite à 40 et on arrivera finalement à 50, alors que le record en Playoffs du garçon a déjà sauté depuis quelques minutes. La domination est ridicule, un œil fermé fait beaucoup parler, les stats finales sont folles, et dire que Jojo a fait la gueule pendant la moitié du match…
50 points à 13/19 au tir dont 5/7 du parking et 19/21 aux lancers, 8 rebonds, 4 passes et 1 contre en 41 minutes
La célébration bras tendus viendra finalement en toute fin de match. Prenez un quart de soulagement, un quart de “shrug game”, un quart de mode victime enclenché et un quart de GOATerie, et vous obtenez un quatre-quarts pour beaucoup indigeste mais qui témoigne au moins de l’omnipotence de Joel Troel Embiid, de sa place toute particulière dans la NBA contemporaine, peu importe dans quel camp vous vous placez.
Cette nuit Joel Embiid était partout, et s’il est désormais la cible de la fanbase virulente des Knicks, il a également fait des Knicks sa cible à lui. Toute la complexité du personnage mais un nombre à retenir en ce 26 avril : 50.
WHAT A NIGHT FOR JOEL EMBIID 🔥🔥
▪️ 50 PTS (playoff career high)
▪️ 13-19 FGM, 19-21 FTM
▪️ 5 3PM
▪️ 8 REB
▪️ Game 3 W
Embiid becomes the first Sixer to score 50 points in a postseason game since Allen Iverson in 2002-03.#PlayHasNoLimits | @PlayStation pic.twitter.com/JAiOgxBNBu
— NBA (@NBA) April 26, 2024