Flashback : la saison NBA 2019-20 est suspendue, le coupable est un nom de cinq lettres en majuscule
Le 12 mars 2024 à 09:57 par Robin Wolff
Le 12 mars 2020, la NBA annonçait suspendre sa saison après que furent les premiers cas de COVID au sein des joueurs NBA, à commencer par le “patient zéro” Rudy Gobert. Une onde de choc dans la Grande Ligue et le sport mondial.
Pour nettoyer un micro, assurez-vous de commencer par le débrancher ! Laissez la grille et le filtre anti-pop en place pour protéger les parties internes de l’appareil d’une exposition accidentelle à l’humidité et aux produits de nettoyage. Utilisez ensuite un chiffon doux ou une brosse à dents à poils souples pour appliquer le produit nettoyant. Enfin, n’utilisez qu’une quantité minimale de produit nettoyant, il ne faudrait pas mouiller excessivement l’objet. Mettre ses grosses paluches directement dessus n’est donc pas la meilleure solution, on ne vise personne.
Début 2020, une menace pèse au dessus de la NBA. L’épidémie de coronavirus ne cesse de s’accélérer et Adam Silver redoute un petit peu plus chaque jour la contamination d’un membre du microcosme de la Grande Ligue. Les joueurs et coaching staffs sont sans cesse en contacts les uns avec les autres. Ils s’entraînent, jouent et voyagent ensemble, le virus pourrait circuler rapidement et à grande échelle.
Mais ce qui devait arriver arriva… et de quelle manière. Le 11 mars, Rudy Gobert, auteur d’une mauvaise blague quelques jours plus tôt en conférence de presse lorsqu’il avait décidé de toucher tous les micros afin de se moquer ironiquement du danger du virus, est le premier touché. Les match entre Jazz et Thunder et Pelicans et Kings sont annulés. Le lendemain, Donovan Mitchell est aussi contrôlé positif et la saison est suspendue.
The NBA has suspended its season.
— Shams Charania (@ShamsCharania) March 12, 2020
Un coup de tonnerre retentissant et des millions de fans frappés par la foudre. On ne savait pas quelle serait la décision de la NBA en cas de tests positifs, la réponse est cinglante. Chez Adam Silver, on ne fait pas dans la demi-mesure. La Grande Ligue est la première institution sportive mondiale à prendre cette décision, malheureusement rejointe peu après par beaucoup d’autres.
À l’époque, on n’a alors aucune connaissance ou recul sur la maladie. Rudy Gobert est vu comme le coupable et s’en prend encore plus plein la gueule que Francis Ngannou face à Anthony Joshua. À noter que le rédacteur de cet article ne ferait jamais cette blague en face d’un homme qui tape des gens pour vivre et que si ce dernier passait par là, il faut qu’il sache que ce même trublion s’en excuse platement.
Les perspectives d’avenir sont floues. Quand est-ce que le basket-ball pourra reprendre sa place ? Avec quelles restrictions ? Les fans seront-ils autorisés dans l’enceinte ? Une période creuse commence et le seul motif d’excitation est la sortie prochaine d’un documentaire de Michael Jordan qui danse pour la dernière fois (ou un truc du genre).
Finalement, la NBA ne sera de retour que quatre mois et demi plus tard dans une bulle sanitaire à Disney World. Une fin de saison qui se déroulera à 22 équipes, sans public et qui couronnera les Los Angeles Lakers de LeBron James et Anthony Davis quelques mois après le décès de Kobe Bryant.
LES LOS ANGELES LAKERS SONT CHAMPIONS NBA 2019-2020 🔥🔥🔥🔥🔥🔥🔥🔥🔥🔥🔥🔥🔥🔥🔥🔥🔥🔥
— TrashTalk (@TrashTalk_fr) October 12, 2020
Mais les conséquences de l’épidémie sur notre Ligue préférée n’étaient pas encore terminées. La Draft se fera sur Skype, les Summer League seront annulées, un protocole sanitaire rigoureux sera mis en place la saison suivante, et même après tout cela Rudy Gobert… s’en prendra toujours plein la gueule comme Benoît Saint-Denis face à Dustin Poirier. Evidemment que ce qui a été dit plus tôt au sujet de Francis Ngannou est valable ici également.
Quatre ans plus tard, cette époque parait lointaine et heureusement. Dans le monde de la NBA, évoquer Mickey n’est toutefois plus synonyme de retour à l’enfance ou de crotte de nez. Parler de toucher un micro n’est plus une phrase réservée aux chanteurs. Prononcer le mot bulle ne fait plus référence à un match à zéro points. Des expressions symbolisant une époque compliquée au cours de laquelle le basket-ball “classique” nous a beaucoup beaucoup manqué.