TrashTalk Award – S06 E07 : Patrick Beverley nous offre sa plus belle célébration façon Sam Cassell

Le 14 févr. 2024 à 19:41 par Clément Hénot

Pat Beverley
Source image : YouTube

La NBA n’est jamais la dernière pour apporter son lot de saillies verbales en tous genres entre ses différents protagonistes. Et forcément, comptez sur nous pour les recenser aussi souvent que possible, car sans être trop premier degré, on est friands de ces duels musclés. Alors, c’est qui pour vous la plus grande gueule du moment ?

La précédente édition du TrashTalk Award a été remportée par Terry Rozier qui avait des choses à dire sur son ancienne équipe.

Candidat # 1 : Franz Wagner demande le silence à Detroit

Franz Wagner est plutôt infernal depuis son retour de blessure et les Pistons en ont récemment fait les frais. Le champion du monde Allemand fait plus que le taf en relais de Paolo Banchero et Kaiser Franz a même récemment envoyé 38 points sur la truffe de son adversaire d’un soir, soit son record en carrière. L’occasion de se laisser aller à un petit trashtalking toujours efficace envers les spectateurs de la Little Caesars Arena.

Crowd silencer 🤫 pic.twitter.com/B1mJ6IOwvY

— Bally Sports Florida: Magic (@BallyMagic) February 4, 2024

Après un shoot lointain qui a climatisé la salle des Pistons, Franz Wagner a placé son index de façon à demander aux fans de se taire. La franchise de Motor City s’est bien battue et le match était disputé mais ce shoot a instantanément fait descendre la température de 10 degrés à 8 Mile.

Candidat # 2 : les Suns manquent de respect aux shooteurs adverses

Visiblement c’est une spécialité maison de manquer de respects aux shooteurs de loin dans l’Arizona. Dans deux registres différents, Devin Booker et Jusuf Nurkic ont décidé de se moquer de joueurs ayant pris ou s’apprêtant à prendre un tir du parking. A vous de nous dire quelle version vous préférez.

Booker yelling “hell no” whenever the Wizards shot a 3 is disrespectful 😂 pic.twitter.com/N0SlEapikl

— BrickMuse (@BrickMuse) February 5, 2024

Nurk is so disrespectful 😂pic.twitter.com/b7Xbp1Dotg

— BrickMuse (@BrickMuse) February 7, 2024

Face aux Hornets, D-Book a gueulé “HELL NO” à presque chaque shoot manqué par ses adversaires, histoire d’appuyer un peu plus là où ça fait mal, alors que les Suns menaient tranquillement. En ce qui concerne le pivot bosnien, il a carrément tourné le dos en voyant que celui qui s’apprêtait à armer son tir était Giannis Antetokounmpo. Résultat des courses, le Grec a manqué sa tentative. Deux techniques bien différentes, mais avec la même finalité.

Candidat # 3 : Ryan Arcidiacono se fait “soutenir” par ses coéquipiers

On en parlait récemment, Ryan Arcidiacono est rentré dans l’histoire en devenant le seul joueur à ne pas marquer le moindre point sur 20 matchs consécutifs. Même si on n’attend pas de ce joueur de devoir qu’il en plante ne serait-ce “que” 15 par soir, c’est une longue période de disette que n’ont pas manqué de souligner Josh Hart et Jalen Brunson.

Ryan Arcidiacono supporting his Knicks teammates vs Ryan Arcidiacono’s Knicks teammates supporting him 😭😭😭

Cruel world pic.twitter.com/6gZJSIsKgI

— Knicks Memes (@KnicksMemes) February 5, 2024

Comme le dit si bien JH “Dans les livres d’histoire”. Un record reste un record même si celui-ci est moins glorieux que beaucoup d’autres en NBA. En tout cas, le groupe vit bien à New York où l’on se moque de cette “performance” dans la joie, la bonne humeur et l’autodérision.

Candidat # 4 : Patrick Beverley emprunte la célébration de Sam Cassell

Ce n’est pas parce que Patrick Beverley change de maillot qu’il va changer de personnalité. Non, Pat Bev a fait la paix avec Damian Lillard, mais ne va pas changer qui il est. Ça tombe bien, peu de monde lui demande et c’est même ce qui fait sa force par moments. Dès son premier match, il a frappé fort et emprunté la célébration bien connue de Sam Cassell, un peu remixée à sa façon.

New team, same Pat Bev

pic.twitter.com/UQjMGcwDby

— Locked-in (@lockedinfr) February 10, 2024

Panier marqué, attrapage de bijoux de famille, tête bizarre et démarche désarticulée, du Patrick Beverley dans le texte. Si vous pensiez qu’il allait s’assagir en arrivant à Milwaukee, vous vous trompez fort. C’est bon comme ça ?

Candidat # 5 : Grant Williams a-t-il envoyé un taquet discret à Luka Doncic ?

En un an et demi, Grant Williams est passé de jouer une Finale NBA avec les Celtics à être transféré chez les Hornets qui jouent clairement le premier choix de Draft, cruelle destinée pour l’un des joueurs phares de Boston, finaliste en 2022, mais qui était parti à Dallas, à la fois pour avoir plus d’argent et un plus grand rôle. Résultat des courses, après quelques mois passés dans le Texas, G-Will a été sacrifié pour faire venir PJ Washington, et à en croire ses déclarations, peut-être que la cohabitation avec Luka Doncic n’était pas si facile que ça.

Grant Williams enjoys playing with the Charlotte Hornets

“It’s great to get a win for the city and play for the jersey that’s across your chest, not on your back. Everybody touched the ball, we trusted one another.” pic.twitter.com/b7ay8gOdbq

— NBACentral (@TheDunkCentral) February 12, 2024

“C’est bien de gagner pour cette ville et jouer pour le nom écrit sur le torse, et non sur le dos. Tout le monde a touché la balle et on s’est tous fait confiance.” – Grant Williams

Sous-entendu : à Dallas, ça ne jouait que pour sa gueule et le ballon était vampirisé par un petit Slovène adipeux et adepte des chichas goût ribs sauce barbecue. En tout cas, c’est l’interprétation qui est permise à la lecture de cette citation. Luka pouvant effectivement vampiriser la gonfle, de façon efficace certes, mais tout de même. Grant Williams semble en tout cas prendre du plaisir chez les Frelons, et c’est tout ce qu’on lui souhaite.

Candidat bonus : Stephen Jackson ALLUME Austin Rivers

Ce bon vieux Stephen Jackson ne fait pas dans la dentelle lorsqu’il faut parler de la NBA actuelle, et récemment, c’est Austin Rivers qui l’a découvert à ses dépens. Après avoir dit que la situation de Bronny James en NBA serait la même qu’il a lui-même vécue avec son daron Doc. Au-delà du fait que les deux Rivers n’ont jamais joué ensemble sous le même maillot, cette comparaison ne fait pas totalement sens même si Austin Rivière avance ses arguments.

“I don’t want to see Bronny play with [LeBron]… Him getting drafted & playing with his dad, I don’t want that negativity to come his way. He doesn’t deserve it… [He needs to] play somewhere where he can niche out his own identity.”

– Austin Riverspic.twitter.com/GwBK2C4GOl

— ClutchPoints (@ClutchPoints) February 5, 2024

“Je ne veux pas voir LeBron et Bronny jouer ensemble. J’ai vécu une situation similaire. Je ne veux pas qu’on lui tombe dessus parce qu’il ne mérite pas. Il n’est pas un top 10 de Draft ni même un choix de loterie, il n’est rien de tout ça. J’étais tout ça et quand je suis arrivé aux Clippers, on m’a dit que si j’étais encore en NBA, c’était parce que mon père était le coach. Je suis un fan de Bronny, j’espère vraiment qu’il va jouer ailleurs et se créer sa propre identité.” – Austin Rivers

Cette sortie médiatique a fait réagir Stephen Jackson, et ça l’a visiblement mis hors de lui.

“La différence, c’est que tu es mauvais, et Bronny ne l’est pas, alors ne te compare pas à lui. Et en plus LeBron n’est pas ton père donc boucle là.” – Stephen Jackson

Des mots très durs de la part de l’ancien des Warriors et des Spurs notamment. Mais bon, le Jax ne tient que rarement sa langue dans sa poche. En tout cas, Austin Rivers a évidemment eu vent de ces commentaires et a préféré faire amende honorable pour terminer.

All smiles…I didn’t even have to fight my own battles with ignorance, yall corrected it for me!! Thank you for not siding with delusion. Have a blessed day.

— Austin Rivers (@AustinRivers25) February 7, 2024

“Je le prends avec le sourire. Je n’ai même pas eu besoin de me battre face à l’ignorance, vous l’avez fait pour moi. Merci de ne pas vous être rangés du côté de l’illusion. Passez une belle journée.” – Austin Rivers


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