TrashTalk Award – S06 E06 : si vous vous appelez Jalen Duren, alors vous avez pris tarif sur cette édition

Le 02 févr. 2024 à 05:54 par Clément Hénot

Jalen Duren 17 septembre 2023
Source image : YouTube

La NBA n’est jamais la dernière pour apporter son lot de saillies verbales en tous genres entre ses différents protagonistes. Et forcément, comptez sur nous pour les recenser aussi souvent que possible, car sans être trop premier degré, on est friands de ces duels musclés. Alors, c’est qui pour vous la plus grande gueule du moment ?

La précédente édition du TrashTalk Award a été remportée par Dillon Brooks, égal à lui-même.

Candidat # 1 : Russell Westbrook s’embrouille avec Kevin Durant et se fait sécher par Jusuf Nurkic

La relation entre Russell Westbrook et Kevin Durant ressemblera toujours à un “je t’aime, moi non plus” depuis le départ de ce dernier chez les Warriors en 2016. Malgré de nombreux clashs dans le feu de l’action sur certains matchs, les deux sont tout de même restés en contact et ne semblent pas vraiment en guerre, sauf sur le parquet où la compétition prend toujours le dessus. Le dernier match entre Suns et Clippers l’a de nouveau prouvé, au cas où les doutes subsistaient.

🇫🇷 Récapitulatif de “l’embrouille” entre Westbrook et KD lors du Suns-Clippers :

Russ à Nurkic : « Qu’est-ce que tu dis que t’allais faire ? Ferme ta maudite g*eule ! »

Nurkic répond : « C’est pour ça qu’ils t’ont benché. » (hahah😭)

Russ : « Retourne-toi, fils de p*te. »

KD… pic.twitter.com/LzNlhoSRnh

— Kevin Durant France (@KDurant_FR) January 10, 2024

Comme souvent, un jargon bien fleuri sauvage apparaît, et Nurkic en a placé une sur le nouveau rôle de Russ chez les Voiliers, désormais en sortie de banc. Donatello n’en a cure, étant donné que c’est lui-même qui s’est proposé de démarrer les matchs en tant que remplaçant, mais il a tout de même tenté de garder la face suite aux attaques du pivot bosnien.

Candidat # 2 : Jalen Duren sous-estime Domantas Sabonis, mais de façon très légère

Jalen Duren est jeune, fougueux, talentueux, mais aussi un peu présomptueux par moments, Domantas Sabonis le lui a prouvé récemment. Alors que le pivot des Pistons affirmait peu de temps après son arrivée dans la ligue qu’il n’était pas si dur que ça de défendre face au pivot lituanien, ce dernier a décidé de lui prouver le contraire par A + B.

Duren en décembre 2022 : « Ce n’est pas si dur (de défendre sur Sabonis) »

Domas défendu par Duren cette nuit : 23 points à 11/13 au tir en 7 minutes d’opposition.

Oups 😬 https://t.co/uY0MRZ86st

— Kings France (@KingsFrance_fr) January 10, 2024

Allez hop, apprends deux secondes le métier gamin, c’est en somme ce qu’aurait pu murmurer le fils d’Arvydas à l’oreille de sa proie le soir du match. En effet, Domas tourne quasiment en triple-double de moyenne dans l’indifférence générale et il n’est pas rare qu’il victimise ses adversaires en attaque. C’est bien ce qui est arrivé au jeune Jalen Duren, espérons pour lui qu’il ait retenu la leçon

Candidat # 3 : Cam Thomas envoie Austin Reaves au royaume des ombres et le pointe du doigt

Dans la saison bien maussade des Nets, Cam Thomas est l’une des rares satisfactions du côté de Brooklyn. L’arrière envoie ses habituels cartons, que ce soit en sortie de banc ou dans le cinq majeur, et il est même capable d’anesthésier ses adversaires sur une action d’éclat et de s’en amuser derrière. Récemment, c’est Austin Reaves qui a fait les frais de l’effronterie du coéquipier de Mikal Bridges.

Cam Thomas really pointed at Austin Reaves 💀

pic.twitter.com/R6KVAv5jJ7

— The Brooklyn Way (@Jersey2Brooklyn) January 20, 2024

En un dribble, Cam Thomas a offert un aller simple en direction du Pays des Merveilles au membre de Team USA, une chute et un shoot sur le museau plus tard, il se fait pointer du doigt par son bourreau, alors qu’il est probablement toujours au sol. La définition même de se prendre la misère.

Candidat # 4 : Gregg Popovich sous-estime Joel Embiid, mais de façon très légère

Gregg Popovich a toujours été en roue libre dans sa carrière et ce n’est pas une saison tanking avec Victor Wembanyama qui va l’empêcher d’être lui-même. Avant le match entre Spurs et Sixers, Coach Pop avait prévu de recevoir Joel Embiid à sa manière, non sans une once d’optimisme tout de même face au mastodonte qui avait forcément prévu du sale face aux Texans, comme face à beaucoup d’autres teams cela dit.

1 drame en 3 actes. pic.twitter.com/wyVliNXDLb

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) January 23, 2024

“On va lui botter les fesses.”
“Et j’ai pris ça personnellement.”

Le MVP en titre a probablement encerclé la date de son premier match contre Victor Wembanyama au feutre rouge sang, lui qui aime bien baptiser les petits nouveaux ou les menaces à son poste, Wemby représente les deux à la fois, et malheureusement il n’a rien pu faire face à un Embiid en furie, qui a tout simplement signé l’une des plus grandes performances de l’histoire en inscrivant 70 points. C’est le métier qui rentre comme on dit, et avec ces commentaires, Gregg Popovich a appris une terrible leçon à son joyau.

Candidat # 5 : Terry Rozier envoie un sacré skeud à son ancienne équipe

Après avoir passé plusieurs saisons chez les Hornets, Terry Rozier est depuis peu un joueur du Miami Heat, une équipe pour laquelle il a toujours eu de l’affection à en lire ses anciens tweets élogieux envers Dwyane Wade et l’équipe à l’époque des Heatles. Et nul doute qu’intégrer l’organisation d’Erik Spoelstra et Pat Riley doit lui changer de la culture qui règne à Charlotte, en plus de la différence évidente de climat.

Terry Rozier says losing in Miami is different than losing in Charlotte

“It’s the total opposite. In Charlotte, you’re kinda used to losing. It’s in the DNA. Over here, it’s the total opposite. Nobody wants to lose. Nobody is fine with it.” 😬

(Via @wcgoldberg ) pic.twitter.com/VJzJXJauyd

— NBACentral (@TheDunkCentral) January 30, 2024

“C’est l’exact opposé. A Charlotte, on a l’habitude de perdre, c’est dans l’ADN. Mais ici, c’est l’exact opposé, personne ne veut perdre, personne n’est ok avec ça.”

Allez hop, ça c’est envoyé. Il faut dire que malheureusement, les faits donnent plutôt raison à Scary Terry. Le Heat étant habitué des hautes sphères de l’Est et a déjà trois titres à son palmarès, tandis que les Hornets sont apparus en Playoffs pour la dernière fois en 2016, soit sept saisons consécutives terminées prématurément, et une huitième devrait s’y ajouter en avril 2024. Pire encore, la dernière fois qu’ils ont remporté une série, c’était en… 2002. Paye ton coup de vieux.

Candidat bonus : Dwight Howard se farcit (à son tour) les Pistons

Les Pistons sont l’une des punchlines qui revient le plus souvent cette saison en NBA, il faut dire qu’après avoir perdu environ 300 matchs consécutifs, ils se prêtent au jeu de la punchline avec une grande aisance. Récemment, c’est Dwight Howard qui est sorti de sa grotte pour envoyer sa balle perdue envers la franchise de Motor City, avant de retourner hiberner un petit coup.

My team in the Philippines could beat the pistons lol me , Andray Blatche, Andre Roberson , McKenzie lol it’s over

— Dwight Howard (@DwightHoward) January 8, 2024

“Mon équipe aux Philippines pourrait battre les Pistons. Moi, Andray Blatche, Andre Roberson, McKenzie… C’est fini.”

Bon, on en doute quand même un peu, mais on avoue que le running-gag est assez drôle quand on y repense. D12 a toujours le mot pour rire depuis sa retraite qu’il a quitté la NBA.

Candidat bonus (spécial Jalen Duren) : le pivot des Pistons se fait chambrer par les Wolves après un poster subi

Non, on n’en a pas encore fini avec Jalen Duren, en même temps, il faut dire que le bougre a passé une période un peu compliquée. Après avoir subi la loi de Domantas Sabonis, il a également subi celle d’Anthony Edwards sur un violent dunk que lui a passé Ant-Man. Mais pas seulement lui, regardez plutôt.

Le banc des Wolves qui pointe Duren du doigt après s’être mangé un poster par Anthony Edwards 😭😭😭 pic.twitter.com/u226sNmij0

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) January 18, 2024


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