TrashTalk Award – S06 E05 : Dillon Brooks, encore une fois égal à lui-même face à Tyrese Haliburton

Le 08 janv. 2024 à 09:56 par Clément Hénot

Dillon Brooks Rockets
Source image : YouTube

La NBA n’est jamais la dernière pour apporter son lot de saillies verbales en tous genres entre ses différents protagonistes. Et forcément, comptez sur nous pour les recenser aussi souvent que possible, car sans être trop premier degré, on est friands de ces duels musclés. Alors, c’est qui pour vous la plus grande gueule du moment ?

La précédente édition du TrashTalk Award a été remportée par Peyton Marshall, membre de l’Overtime Elite.

Candidat # 1 : Cam Whitmore met Marvin Bagley sur un poster et lui rit au nez

Initialement projeté dans le top 5 de la dernière Draft où pas loin, Cam Whitmore a finalement dégringolé jusqu’à la 20è place, les Rockets ne laissant pas passer l’offrande. Et s’ils ont tardé à lui filer des minutes dans la rotation, l’ancien de Villanova saisit sa chance en sortie de banc et se montre dans une équipe de Houston qui tourne plutôt pas mal à l’Ouest. Mieux encore, il offre même à son public quelques actions de haute voltige, demandez à Marvin Bagley ce qu’il en pense pour voir.

Cam Whitmore posterizes Bagley and then laughs in his face 🚀

9 PTS (4/5 FG) & 4 REB in 8 MINSpic.twitter.com/LwQtmAXxLl

— Ballislife.com (@Ballislife) January 2, 2024

Auteur de 9 points à 4/5 aux tirs en 8 minutes, le rookie a escaladé l’ancien intérieur des Kings, a aplati le ballon sur son crâne avant de lui rire au nez à l’atterrissage, alors que le banc des Rockets est en délire après ce qu’il vient de voir. Une bonne grosse marade après avoir infligé un poster, probablement dans le top 5 des plus grands irrespects possibles après ce type d’action, et certainement pas cinquième, peut-être même pas quatrième non plus d’ailleurs.

Candidat # 2 : Cameron Payne ne peut pas défendre sur Tyrese Haliburton

En ce moment, Tyrese Haliburton est tout simplement bouillantissime, il porte les Pacers dans la lutte pour les Playoffs actuellement et son jeu est d’une rare propreté, enchaînant les assists et limitant considérablement les turnovers. Mais pour l’ancien meneur de Sacramento, pas question de s’arrêter à un niveau stratosphérique, il faut également y ajouter le verbe. On l’y a déjà repris lors de l’édition précédente, et pour notre plus grand bonheur, Ty a récidivé face aux Bucks.

« Non… non non non… il peut pas défendre sur moi » 💀💀💀 pic.twitter.com/G2QQW7nMwz

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) January 4, 2024

Après un petit cours de salsa improvisé, et une ogive lointaine envoyée sur la truffe de Cameron Payne, Haliburton a répété la phrase susnommée environ 742 fois, signe qu’à priori, Payne ne peut pas défendre sur lui, mais on peut se tromper. Si l’on se trompe, cette action ne va pas dans notre sens en tout cas, tant le métronome des Pacers a harcelé son adversaire sur cette action. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’il accroche les Bucks à son palmarès cette saison celui-ci.

Candidat # 3 : Gregg Popovich fustige l’arbitrage façon Gregg Popovich

Les défaites s’enchaînent pour les Spurs de Gregg Popovich, mais certaines ont visiblement un goût plus amer que d’autres, il faut dire que les possibilités sont nombreuses cette saison, étant donné qu’il y a eu 18 défaites consécutives déjà. Les Eperons vont un peu mieux aujourd’hui (sous-entendu : ils ont regagné un match depuis), mais ça reste faiblard, pas de quoi faire changer Gregg Popovich de personnalité, certainement pas après avoir perdu de peu face aux Bucks.

Gregg Popovich n’avait pas envie de répondre aux questions des médias après la défaite des Spurs.

Il est frustré par l’arbitrage sur la fin de la rencontre.

Séquence improbable, conclue par : « On se voit au bar ! » pic.twitter.com/eXmjnFGe6I

— Benjamin Moubèche (@BenjaminMoubech) January 5, 2024

Du Gregg Popovich dans le texte, lui qui insinue forcément que les arbitres avaient un coup dans le pif au moment de décider du sort de ce match (oui, on vient d’expliquer une vanne, et vous n’allez rien faire, et vous n’allez rien dire non plus), on comprend la frustration grandissante à San Antonio, alors que l’équipe est toujours dans les tréfonds de l’Ouest.

Candidat # 4 : Paul George et Russell Westbrook bercent Jose Alvarado

La célébration “rock the baby” de Russell Westbrook traverse les âges en NBA. Donatello en a usé et abusé à chacune de ses actions d’éclat, si bien que même ses coéquipiers commencent à l’utiliser. Le dernier en date n’est autre que Paul George, qui nous a même offert une variante après avoir scoré sur la truffe de Jose Alvarado face aux Pelicans.

PG qui punit Alvarado au poste, il rock le baby et passe le bébé à Russ 😭 pic.twitter.com/0uDTpqP6Gz

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) January 6, 2024

D’ordinaire bon défenseur, “GTA” n’a rien pu faire face à ce fadeaway de PG13. Après que le temps-mort ait été appelé par les Pels, George a commencé à mimer le bercement d’un bébé, et la variante en question est d’aller le donner à Russ, comme pour rendre à César ce qui appartient à César. Un classique contemporain qui fait toujours son petit effet.

Candidat # 5 : Dillon Brooks reste égal à lui-même

Dans une édition où les Rockets sont très en verve (vous comprendrez encore pourquoi ensuite), il était inconcevable de ne pas y voir Dillon Brooks dans ses œuvres. Sur un caviar d’Amen Thompson, l’ancien des Grizzlies finit au dunk et voit Tyrese Haliburton tomber à la renverse après avoir sauté pour le dissuader (spoiler : ça n’a pas marché). Une fois son adversaire au sol, Dillon fait du Dillon.

Dillon 😭 pic.twitter.com/NKx8xOidew

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) December 27, 2023

Le Canadien s’approche de sa “victime”, car il ne s’agit pas ici d’un poster, soyons clairs, pose ses mains sur ses genoux et toise Haliburton qui se relève, il va ensuite distribuer quelques petits coups d’épaules discrets. Pourquoi ? Parce que c’est Dillon Brooks, tout simplement. Merci à lui d’exister car si a n’avait pas été le cas, on aurait dû l’inventer

Candidat bonus : Ja Morant en mode Père Noël

Qu’il nous a manqué celui-ci ! Purgeant ses 25 matchs de suspension en début de saison, Ja Morant est depuis revenu aux affaires avec un game-winner dès son premier match. Et depuis son retour, les Grizzlies vont beaucoup mieux même si le chemin reste encore long. Ja n’a en tout cas rien perdu de ses qualités athlétiques, ni de sa gouaille car il a accroché ni plus ni moins que Victor Wembanyama à son tableau de chasse. La suite ? Du Ja Morant dans le texte.

JA DUNK ON WEMBY 😱 pic.twitter.com/MOK9WiYvQI

— Bleacher Report (@BleacherReport) January 3, 2024

“C’est ce que tout le monde attendait de moi, alors c’est mon cadeau. Un cadeau de Noël en retard.”

Un Ja Morant en mode Père Noël qui distribue les posters, après tout pourquoi pas. Mais il est vrai qu’outre Atlantique, nombreux doivent être les ricains qui veulent voir les leurs escalader Wemby et ses 2m24. Ja Morant fait partie de ce club très fermé, et c’est donc sa façon à lui de passer les fêtes de fin d’année. Mais pas d’inquiétude, Wemby aura forcément sa revanche un jour.