Avis de la rédaction : le transfert qu’on aimerait voir à la NBA Trade Deadline
Le 06 févr. 2024 à 15:57 par Nicolas Meichel
Ce jeudi 8 février, c’est la NBA Trade Deadline. Au milieu des rumeurs et autres spéculations, la rédaction de TrashTalk a imaginé certains transferts… plus ou moins réalistes, selon les goûts de chacun. Et vous alors, quel échange aimeriez-vous voir d’ici à jeudi soir ?
Nicolas M.
DeMar DeRozan aux Los Angeles Lakers
On entend peu de choses concernant DeMar DeRozan, mais on parle quand même d’un ancien All-Star qui tourne toujours à 22 points de moyenne et qui est surtout en dernière année de contrat. J’aimerais bien le voir bouger de Chicago pour rejoindre les Lakers, et former (enfin) ce fameux trio avec LeBron James et Anthony Davis. Pas sûr qu’un tel transfert permette aux Lakers de véritablement grimper dans la hiérarchie de l’Ouest, mais ça rendrait la saison de Los Angeles tout de suite plus intéressante. Et puis l’histoire serait belle pour le natif de Compton, fan des Lakers depuis tout petit et fidèle disciple de Kobe Bryant.
Giovanni
Trae Young aux San Antonio Spurs
Tout est possible alors laissez-moi rêver. Quelques 140 millions à payer sur le contrat de Trae Young (free agent en 2027) mais les Spurs ont des sous puisque voilà quatre ans qu’ils ne payent plus personne au-delà du SMIC. L’association entre Trae Young et Victor Wembanyama ferait immédiatement des Spurs des candidats à *insérer ce que vous voulez*, on garde évidemment Jeremy Sochan et on se libère de Devin Vassell, Keldon Johnson, Tre Jones et 74 tours de Draft peu importe, puisque les Spurs pourront construire dès 2024-25 autour du quatuor Trae – Risacher – Sochan – Wemby. Je vous laisse, faut que j’aille réserver mes billets pour les Finales 2025.
Nicolas V.
D’Angelo Russell aux Brooklyn Nets
5 ans après, toujours pas remis de l’ère Atkinson – Russell chez les Nets. Une équipe qui nous filait la banane rien qu’à regarder le banc. Un meneur qui cartonnait au point d’être nommé All-Star. Depuis ? Des passages mitigés à Golden State, Minnesota, puis Los Angeles. Un talent certain, mais une habitude à tâcher son slip dans les grands soirs (comprenez : en Playoffs). Un endroit pour (re)prendre du galon, aider Mikal Bridges a tenir le groupe, et nous faire kiffer : Brooklyn. Contre les role players que les Lakers recherchent, tout le monde serait gagnant. Surtout nos cœurs de fans.
Alexandre T.
Alex Caruso aux Los Angeles Lakers
Le retour du divin chauve dans la Cité des Anges, voilà qui pourrait booster un peu la saison des Lakers et redonner le sourire à une fanbase qui se demande bien où vont les Angelinos. Enfin un défenseur élite sur les lignes arrières, moins de scoring qu’un D’Angelo Russell mais le fighting spirit, l’expérience et le QI basket qu’il faut autour des stars de L.A. Sans compter que le Carushow reste un shooteur très fiable de loin (40% cette saison), ce qui ne sera pas de trop pour des Purple and Gold toujours autant en galère à 3-pts. Manquera juste un profil 3&D sur les ailes (Finney-Smith) et le mercato des Lakers sera parfait. Allez Rob Pelinka, il est l’heure de faire parler ta magie.
Robin
Nikola Vucevic aux Memphis Grizzlies
Si Nikola Vucevic venait à partir de Chicago, cela voudrait sûrement dire que DeMar DeRozan a également fait ses valises et que les Bulls laissent ENFIN tomber ce projet qui ne va nulle part. Du côté des Grizzlies, le transfert de Steven Adams a, certes, libéré le poste cinq mais a aussi permis de grandes économies, et faire venir le pivot monténégrin n’aurait que peu de sens cette saison. Mais à moyen terme, ils ne pourront pas trouver un pivot d’aussi grande qualité, à un coût aussi faible (moins de 40 millions sur les saisons 2024-25 et 2025-26) qui fit aussi bien avec leurs pièces majeures. Complément parfait, sur le papier, d’un Jaren Jackson Jr. dans la raquette, sa capacité à shooter de loin ouvrirait également des lignes de pénétration énormes à Ja Morant, alors pourquoi pas ?
Nathan
Malcolm Brogdon aux Dallas Mavericks
L’une des tragédies de cette année est de ne pas voir Malcolm Brogdon chez un contender. On exagère un peu mais c’est triste de ne pas voir le 6ème homme de l’année dernière dans une équipe qui joue quelque chose. Alors pour régler tout ça, on l’envoie aux Mavericks. Le meneur de 31 ans va pouvoir apporter son shoot et sa création en sortie de banc dans une équipe qui en manque. Tout le respect pour Jaden Hardy mais on est dans une autre catégorie. Brogdon sans ballon qui peut jouer aux côtés de Luka et Kyrie pour un trio sur le backcourt de grand malade… On streame fort. Si les Mavs arrivent à choper en même temps un poste 4, ils seront les grands gagnants de cette trade deadline et prétendre à plus qu’actuellement. C’est un pari à tenter pour permettre à Doncic de souffler un peu même s’il n’en a pas besoin pour l’instant. Portland pourrait lâcher Brogdon et les Mavs ont des picks pour le futur. Direction le Texas pour Malcolm ! Direction les Playoffs pour Dallas !
Clément
Anfernee Simons au Orlando Magic
Disons-le direct : Anfernee Simons est une cible vraiment difficile à atteindre parce que les Blazers semblent compter sur lui pour leur reconstruction, mais difficile de trouver un trade qui ferait plus sens que celui-ci sur certains points. Déjà, le petit Anfernee est né à Altamonte Springs, à 15 minutes au nord d’Orlando, et a grandi dans une famille qui est fan du Magic, son prénom n’a d’ailleurs pas été choisi au hasard. Aussi, il correspond parfaitement à la philosophie et aux besoins du Magic : un jeune à fort potentiel pouvant vite s’intégrer à ce young core terrifiant et progresser avec, tout en contribuant immédiatement et en apportant du SHOOT, ce qui fait cruellement défaut chez Mickey. Il faudrait des picks et des contrats expirants (au minimum) en échange pour convaincre Portland de convoyer son meilleur scoreur en Floride, mais sa venue dans la franchise de son enfance donnerait une nouvelle dimension offensive à l’équipe. Orlando ferait un sacré move en vue des Playoffs, et à moins d’être fan des Blazers, ce move aurait une sacrée tronche de « feel good story » de cette deadline. Et là normalement, c’est le moment où je me réveille en sueur à la fin de mon rêve c’est ça ?
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