Les Celtics se rassurent : comeback solide face aux Pels, on sourit de nouveau à Boston !

Le 30 janv. 2024 à 06:57 par Nathan Maguer

Derrick White Celtics 30 janvier 2024
Source image : NBA League Pass

La fessée subie à domicile face aux Clippers a fait mal aux Celtics, et ils se devaient de réagir cette nuit. Tâche pas vraiment aisée face à des Pels en forme, qui voulaient gâcher la fête… et qui sont passés à un chauve d’y arriver. Comme quoi, ça n’arrive pas qu’aux bactéries de se faire laver par Mr Propre.

Juste ici pour voir les stats de ce gros come-back des Celtics

En sortie de défaite cette saison, les Celtics avaient un bilan de neuf victoires pour un seul revers. Boston n’a donc perdu deux matchs de suite qu’une seule fois cette saiosn, et on attendait donc une réaction logique de la meilleure équipe de NBA, cette saison, pour l’instant.

Pourtant, les fans bostoniens ont dû avoir des flashbacks du dernier match de leur équipe pendant bien 25 minutes.

Très peu d’adresse, une énergie inexistante et une sensation d’apathie, voilà le sentiment qui domine en entamant le troisième quart-temps. L’écart est déjà monté jusqu’à +17 avec un gros match de Btandon Ingram et Trey Murphy III côté NOL, New Orleans est dans sa rencontre, ça joue sérieux en profitant des largesses vertes. Oshae Brissett vient secouer le tout mais à la pause, Boston est mené de dix points. 60 à 50 pour les oiseaux qui volent sur le TD Garden et veulent voler la victoire au passage.

Une gueulante dans les vestiaires plus tard, les intentions sont complètement différentes. Les Leprechauns sortent beaucoup mieux de la mi-temps et font parler la fierté verte. Sur un gros 3-points de Sam Hauser, les Celtics repassent devant et le TD Garden peut enfin s’enflammer pour son équipe.

Sam stuck it 🎯 pic.twitter.com/85RcZE8mUs

— Boston Celtics (@celtics) January 30, 2024

Comment ne pas couler après ça ? Eh bien les Pelicans sont des oiseaux qui chassent et flottent sur l’eau. Ils sont à l’aise dans cet environnement hostile et si l’on ne va pas vous faire de cours de zoologie retenez cela : ils ne coulent pas et mieux, ils mettent un coup d’accélérateur, portés par un énorme Zion Williamson. Trop fort, trop vite, trop gros pour les défenseurs des C’s qui ne peuvent pas stopper l’animal. Le Z drive à volonté et va faire un boulot immense à la défense verte. Sous son impulsion, New Orleans reprend dix unités d’avance au début du quatrième quart-temps.

“GOT THE ROLL!!”

Crazy bucket by Zion 💪 pic.twitter.com/67Zpjpoaga

— New Orleans Pelicans (@PelicansNBA) January 30, 2024

Good luck stopin this. pic.twitter.com/A5We4PgOD7

— New Orleans Pelicans (@PelicansNBA) January 30, 2024

Suffisant pour mettre un nouveau coup sur le crâne de Joe Mazzulla et ses hommes ? Toujours pas. Aucune équipe ne veut craquer, mais, pourtant, il faut bien un vainqueur et l’embuscade va alors aboutir. Le héros de cette soirée côté Celtics, ça commence à devenir une habitude… ce sera Derrick White, pourtant transparent pendant 75% du match mais qui va se réveiller et complètement amorcer le nouveau comeback de son équipe. Pendant que Jayson Tatum fait de son mieux, l’inspecteur Derrick sort de sa boîte et envoie deux grosses banderilles à 3-points histoire de revenir et même… de faire passer les C’s devant. Brandon Ingram répond très bien mais le momentum est tombé du côté vert. Les contre-attaques s’enchaînent, le rythme est infernal, et sur un nouveau bucket du dégarni de Boston, les locaux prennent 6 points d’avance qui seront fatals. D-White est devenu Hulk, et il n’y a rien à y faire.

needed that bucket pic.twitter.com/x0kUW2r7CQ

— Boston Celtics (@celtics) January 30, 2024

catching fire 🔥 pic.twitter.com/5xNHmilTPA

— Boston Celtics (@celtics) January 30, 2024

Les Jays Brothers plieront finalement le tout et malgré une frayeur made in Celtics en toute fin de match, c’est un comeback réussi pour Bean Town. Un run de 33-11 qui pique très fort pour des Pels dont les plumes étaient trop lourdes en bout de course. New Orleans a clairement été meilleur pendant une très grande partie du match mais le talent individuel a fait la différence. Boston s’impose 118-112 et conserve le meilleur bilan de la NBA, non pas sans frayeur, non pas sans labeur.