Les dix plus gros blow-outs de l’histoire de la NBA : des déculottées, des châtiments, des branlées

Le 12 janv. 2024 à 12:38 par Clément Hénot

Plus grosse défaite de l'histoire de la NBA
Source image : YouTube

Chez les Blazers, on tire la tronche ce matin. En effet, les hommes de Chauncey Billups ont encaissé la deuxième pire taule de leur histoire en perdant de 62 points face au Thunder. Car oui, ceci n’est même pas la pire défaite dans l’histoire de la franchise et on les retrouvera donc dans cet article, qui recense les 10 plus grosses branlées jamais infligées en NBA.

10. Golden State Warriors vs Indiana Pacers (19 mars 1977) : 150 – 91 (+59)

On ouvre le bal avec les Warriors qui désossent les Pacers un beau soir de mars 77. A l’époque, c’est Rick Barry qui porte la franchise de l’état doré sur ses épaules, 28 points pour lui, bien aidé par un certain Sonny Parker à 20 points, et non, aucun cheveu sur la langue ici. En face, Billy Knight est le seul à faire illusion du côté d’Indiana. Golden State score minimum 33 points dans chaque quart-temps tandis que les Pacers n’en inscriront “que” 28 au maximum. Suffisant pour donner lieu à une sacrée déculottée alors que le printemps approche.

9. Milwaukee Bucks vs Detroit Pistons (26 décembre 1978) : 143 – 84 (+59)

Un réveillon compliqué pour les Pistons qui avaient encore la gueule de bois le 26 décembre 1978. Les huitres étaient visiblement mal passées et les Bucks en ont profité pour envoyer 59 points à leurs adversaires du soir, représente le Nord. Un match très constant de la part de Milwaukee porté notamment par Ernie Grunfeld et constant de médiocrité pour la franchise de Motor City, qui n’a jamais vraiment fait le poids ce jour là. Au moins, ils n’en ont pas pris 60, c’est peut-être ce qu’ils se sont dit dans le vestiaire après le match.

8. Charlotte Hornets vs Memphis Grizzlies (22 mars 2018) : 140 – 79 (+61)

Il n’y a pas si longtemps encore, les Hornets étaient une vraie belle équipe de basket avec une certaine hype, après avoir balancé l’appellation Bobcats à la benne. En 2018 en tout cas, ils ont flanqué 61 points dans les gencives des Grizzlies qui faisaient à l’époque partie des plus gros cancres de la NBA. En face, Kemba Walker en profitait pour envoyer un festival avec 46 points à 13/18 au tir dont 10/14 depuis le bureau de Michael Jordan et un parfait 10/10 aux lancers. Une époque qui parait bien lointaine aujourd’hui lorsqu’on le voit aujourd’hui galérer sur les parquets sous le maillot de Monaco.

7. Syracuse Nationals vs New York Knicks (25 décembre 1960) : 162 – 100 (+62)

Jingle bells, jingle bells, jingle all the way ! Nul doute que les Knicks espéraient un autre cadeau de Noël que choper 62 points dans la tronche le 25 décembre 1960, soit la plus grosse rouste de l’histoire du Christmas Day. Et pourtant, c’est bien ce qu’avaient les Syracuse Nationals (devenus Philadelphia Sixers depuis) dans leur hotte ce jour là. Syracuse a humilié la franchise de New York sur l’un des principaux rendez-vous de la saison régulière, les Knicks ont décidément le sens du timing pour leur plus gros écart jamais concédé. Neuf joueurs des Nationals à plus de 10 points, sept à plus de 15, et deux qui culminent à 24 (Hal Greer et Dave Gambee). C’était d’une rare violence. Et Joyeux Noël bien sûr.

6. Golden State Warriors vs Sacramento Kings (2 novembre 1991) : 153 – 91 (+62)

Représente le Pas-de-Calais (vous l’aurez compris, le rédacteur est de la région) aussi pour ce match avec les Warriors qui en collent 62 à Sacramento dès le début de saison, alors que chaque franchise n’a encore que deux parties disputées à son actif. Mais dès le début de la régulière, Chris Mullin, Sarunas Marciulionis, Victor Alexander ou encore Tyrone Hill étaient déjà très chauds, scorant respectivement 32, 27, 28 et 20 points, un bien beau quatuor avant l’heure du Run TMC à Golden State. En face, les Kings n’auront jamais vu le jour bien qu’ils aient shooté à 50% à 3-points sur ce match (5/10), La faute à un premier quart-temps perdu 48 à 18, 30 points dans les gencives d’entrée, difficile de se remettre la tronche à l’endroit ensuite. 88 – 41 à la mi-temps, encore plus difficile, et vous connaissez la suite.

5. Oklahoma City Thunder vs Portland Trail Blazers (11 janvier 2024) : 139 – 77 (+62)

Nos derniers “winners” sont les Trail Blazers, et dites-vous que ce n’est même pas la pire défaite de leur histoire. Les hommes de Chauncey Billups ont donc fait illusion pendant le premier quart-temps perdu “seulement” 24 à 36. C’est à partir du deuxième quart que Portland va dérailler. 15-39 lors du deuxième quart-temps, 17-43 lors du troisième, puis un 21-21 dont tout le monde se foutait pour conclure. 28/101 au tir dont 11/49 depuis la frontière canadienne avec un Scoot Henderson en chef de chantier qui a envoyé un très sale 4/21 aux tirs dont 1/9 de loin à lui seul, bien aidé par son assistant Shaedon Sharpe, auteur d’un 3/14 dont 1/6 derrière l’arc. De nombreux HLM ont dû voir le jour dans l’Oregon et OKC a même envoyé son banc dès le troisième quart-temps (on a même revu Ousmane Dieng pour la première fois depuis trois semaines). Possible qu’à ce rythme là, Mr Big Shot ne passe pas l’hiver sur le banc des Blazers.

4. Los Angeles Lakers vs Golden State Warriors (19 mars 1972) : 162 – 99 (+63)

Un match aux allures de All-Star Game à l’époque, sauf qu’une seule des deux équipes sur le terrain avait ce niveau ce soir-là, et cette team, c’était les Lakers, les Warriors étant plutôt dans le délire Washington Generals. 255 points inscrits au total, aujourd’hui ce serait un match comme un autre mais à l’époque, c’était une véritable orgie de points. 230 tirs pris au total (117 pour les Warriors, 113 pour les Lakers), 34,2% de réussite d’un côté, 61,1% de l’autre, saurez-vous attribuer le bon pourcentage à la bonne équipe ? 30 points pour Gail Goodrich, 22 pour Jim McMillan, 19 pour John Trapp, saurez-vous à quelle équipe appartiennent ces joueurs ? Compliqué ce jeu de devinettes n’est-ce pas ?

3. Indiana Pacers vs Portland Trail Blazers (27 février 1998) : 124 – 59 (+65)

Tiens, revoilà nos très chers Blazers, qui se font un malin plaisir de truster les premières places de ce classement pourtant peu glorieux. Ils ont offert un festival de briquasses et ont été incapables de franchir la barre des 16 points sur un quart-temps au cours de ce match. 14 lors du premier, 15 au deuxième, 14 au retour des vestiaires et enfin 16 lors de l’ultime période, ce qui fait bien le total famélique de 59 points inscrits en un match, soit autant que certains joueurs à eux seuls dans la NBA contemporaine. En face, les Pacers n’ont même pas besoin d’un exploit individuel, comme souvent dans ces cas-là, c’est le collectif qui se tape un kif et qui joue ensemble. Mark Jackson est le seul joueur d’Indiana à avoir inscrit plus de 13 points (18 unités pour lui au total).

2. Cleveland Cavaliers vs Miami Heat (17 décembre 1991) : 148 – 80 (+68)

Encore un sacré carnage ici, puisque de toute façon c’est le thème de ce papier. 35,5% de réussite pour le Heat, 57,3% pour les Cavs et presque trois fois plus de lancers-francs tentés pour eux. Pas besoin de vous faire un dessin, le collectif emmené par Mark Price et Brad Daugherty notamment n’a laissé que les miettes à un Steve Smith bien seul côté Floridien. Les hommes de Kevin Loughery, coach de Miami à l’époque (non ça n’a pas toujours été Erik Spoelstra) vont réaliser une “Warriors inversée” et se liquéfier lors du troisième quart-temps, alors qu’ils étaient déjà menés de 20 points à la mi-temps. Le Heat n’inscrit que 27 points en deuxième mi-temps, soit moins que certaines équipes actuelles en une moitié de quart-temps, et prendra même un 42-8 dans l’ultime période. Y a pas à dire, le basket il a changé.

1. Memphis Grizzlies vs Oklahoma City Thunder (2 décembre 2021) : 152 – 79 (+73)

Il n’y a pas si longtemps que ça encore, le Thunder était du mauvais côté du score et devait s’incliner face aux Grizzlies de 73 (soixante-treize) points, et non, il n’y a absolument aucune faute de frappe dans ce paragraphe. Neuf joueurs qui scorent 10 points ou plus côté Oursons, pourtant privés de Ja Morant et avec un Desmond Bane qui joue à l’envers, culminant à seulement 2 points à 1/6 aux tirs. En face, festival de briques avec Luguentz Dort à 0/7 et Paul Watson à 1/8. Jeremiah Robinson-Earl dispose quant à lui du pire ratio +/- avec un différentiel de -56 lorsqu’il est sur le terrain. Et non, on ne parle pas des températures actuelles. Depuis, les choses ont bien changé, car OKC est en tête à l’Ouest et les Grizzlies galèrent sans leur franchise player.

Source texte : Stat Muse

 


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