Les notes de Magic – Celtics : Moritz Wagner incarne la Deutsche Qualität en sortie de banc
Le 25 nov. 2023 à 00:56 par Clément Hénot
On ne change pas une équipe qui gagne, on ne change pas des noteurs qui notent. Cette année encore, la Team Notes de la rédac de TrashTalk tentera de vous partager ses bulletins le plus souvent possible, principalement le dimanche soir pour accompagner le Sunday Night Live des copains de beIN Sports. Edition spéciale en sortie de Thanksgiving ce vendredi, pour un duel au sommet de la Conférence Est entre les Celtics et… le Magic !
Non, ce n’est pas une erreur, le Magic est bien deuxième de sa conférence avant même de débuter ce match. Si c’est moins surprenant de retrouver Boston en tête, on n’imaginait pas Orlando autant à la fête en ce début de saison, mais avec une attaque qui prend ses marques et une défense aux allures de dictature, les hommes de Jamahl Mosley accrochent pas mal de têtes à leur tableau de chasse en ce moment. Une de plus avec les C’s aujourd’hui ? Cela pourrait être le début d’une mauvaise blague mais non, les “Magics” se sont bien offerts le scalp du leader ce soir dans un match où leurs adversaires ont encore fini sous la barre des 100 points malgré un Jayson Tatum qui a tout tenté mais bien étouffé par Jonathan Isaac. En face, le Wagner qui a fait du sale n’est pas forcément celui que vous pensez puisque c’est Moritz qui termine avec 27 points pendant que Franz, le petit frère, n’est pas en reste avec 17 unités. Une sixième victoire de suite pour Orlando, et un nouveau bulletin de notes pour la Team TrashTalk
Les stats maison de ce semi-match, c’est par ici
# Orlando Magic
Goga Bitadze (5,5) : il fait le taf en l’absence de Wendell Carter Jr. et apporte plus que ce qui était prévu à l’origine. Pas pour rien qu’un vaillant arborait son maillot de l’époque chez les Pacers dans la file d’attente du Grand Rex. Dédicace à toi l’ami.
Paolo Banchero (7) : s’il a commencé timidement son match avec du déchet et des ballons perdus, Paul Banquier a peu à peu pris la mesure du game et a largement contribué à sceller la partie pour les siens comme si on avait agité des drapeaux italiens sous son nez. Cette équipe, ça reste la sienne
Franz Wagner (6,5) : moins clinquant que son bro, une fois n’est pas coutume, Kaiser Franz a également fait parler la rigueur allemande malgré un pourcentage de loin toujours crado. Ses euro-steps font toujours mal et perforent les défenses. OnlyFranz.
Jalen Suggs (200) : comme le nombre de grammes de méth qu’il s’envoie probablement avant chaque match, il dégage une énergie incroyable en défense et se met même à rentrer ses tirs de loin. Par contre, s’il est déjà si fou au 16è match de la saison, on s’attend à le voir en Playoffs s’envoyer un rail de coke sur la table de marque et envoyer un high kick façon Eric Cantona au premier rang.
Anthony Black (4) : n’a joué que 6 minutes et n’a plus jamais revu la couleur du parquet (quelque part c’est tant mieux vu la tronche de ce dernier). Traité à la dure par Jamahl Mosley, comme tous les rookies cette saison, l’histoire ne dit pas s’il a été privé de dessert, comme toi chez ta belle-mère.
Cole Anthony (6,5) : s’il a été maladroit aux tirs, il déborde plus que jamais d’énergie et se met même à défendre hyper dur, sans représenter un poids pour son équipe, et envoie toujours des gros steaks sur des alley-oops (mais sans Timberland) ! Sous les yeux du daron, il a bien fait le taf.
Joe Ingles (5,5) : Orlando avait besoin d’un vieux, ils ont obtenu un VIEUX ! Joe Ingles ne court plus sans risquer le lumbago et demande une bière au bout de deux allers-retours mais apporte tellement de justesse et de vice à cette jeune escouade. Un match très aberrant de la part du sosie de GMK.
Gary Harris (4,5) : un match un peu compliqué pour Gary, qui a sorti un match digne de son prénom. Malheureusement, l’hommage penche plutôt du côté de l’escargot de Bob l’Eponge plutôt que celui de Gary Payton.
Jonathan Isaac (6,5) : il peut trouver beaucoup de choses dans sa poche : ses clés de voiture, son portable, sa carte bleue, et Jayson Tatum. Judah a pourri la vie de JT pendant tout le match, le collant comme une sangsue et ne lui laissant pas voir le jour avec ses bras extensibles.
Moritz Wagner (8) : le héros de la soirée, c’est bien lui. En parfait relais de Goga Bitadze, il a fait vivre un enfer à Al Horford qui a bouffé allemand au self-service. Il n’avait plus faim, mais la cantinière l’a forcé à finir son assiette, et Moritz a bien nourri son homologue dominicain tout au long du match.
Caleb Houstan (5) : rentré 8 minutes, n’a pas particulièrement contribué aux stats mais a un différentiel de +15. Le type qui n’en branle pas une aux travaux de groupes mais qui a la même note que tout le monde.
# Boston Celtics
Kristaps Porzingis (5) : difficile de le noter, car après un début de match galère, il s’est peu à peu ressaisi, mais il n’a pu revenir en deuxième mi-temps pour aider ses coéquipiers et son absence a été très préjudiciable. Les Celtics sans Kristaps équivalent à un petit déj’ sans Krisprolls.
Al Horford (4) : a servi de paillasson à Moritz Wagner pendant environ 100% du temps où il défendait sur lui. Al Horford ne se fait plus tout jeune, il a subi la loi de l’Allemand. On reste persuadé qu’un paillasson peut se trouver pour 10 euros chez B&M par contre, et pas besoin d’en prendre un vivant.
Jayson Tatum (602876) : comme son numéro de prisonnier, il a eu beau tenter de diriger l’attaque des C’s, difficile quand on a un Jonathan Isaac qui te fout en taule sur chaque attaque et qui te passe les menottes dès que tu tentes d’attaquer le panier. JT va devoir demander à son fils Deuce de se tatouer les plans sur le dos dans 18 ans pour l’aider à sortir de là.
Jaylen Brown (8 puis 3) : si les matchs NBA n’étaient composés que de premiers quart-temps, il serait dans la discussion avec Michael Jordan et LeBron James, mais si les matchs NBA n’étaient composé que de derniers quart-temps, alors il serait dans la discussion avec Kent Bazemore et Mario Hezonja… Un début de match tambour battant, et une fin de match tambouille battante.
Derrick White (6,5) : peut-être bien le meilleur Celtic sur le parquet ce soir, en tout cas le plus constant. Derrick s’est mis en mode Walter White pour être l’un des seuls à terroriser ses adversaires. Ses shoots étaient bons, sa défense était bien hargneuse également. Même s’il n’a pas pu tout faire parfaitement, sur ce match, IL ETAIT LE DANGER.
Luke Kornet (5,5) : un très bon match en sortie de banc avec quelques paniers à l’intérieur et une défense intéressante. Une entrée pleine de cojones, on peut donc appeler ça un Kornet double.
Sam Hauser (5,5) : il a permis à ses gars de revenir dans le match grâce à des tirs lointains bien sentis et chirurgicaux. Dr. Hauser.
Payton Pritchard (4,5) : pas grand chose à dire sur son match discret et ses entrées en jeu peu remarquées. Payton match moyen…
Oshae Brissett (4,5) : rentré en jeu pour viander ses deux lancers-francs, et repartir sur le banc quasi aussitôt. On lui a probablement dit “bien joué” en lui tapant sur l’épaule, comme tout joueur rincé au playground qui vient avec sa coudière et son bandeau.
Lamar Stevens (4,5) : du zéro dans toutes les lignes de stats, on dirait moi en maths à l’époque.
Dalano Banton (5) : rentrer 30 secondes pour louper son seul tir du match. C’est comme prendre un coup dans le menton, mais en étant enrhumé.
Et c’est à peu près tout pour ce match qui voit le Magic se hisser comme une équipe très sérieuse à l’Est grâce à une défense béton et une attaque qui semble enfin se dessiner. Du côté des Celtics, rien d’alarmants car ils sont sûrs de conserver la tête de la conférence, mais il faudra tout de même se ressaisir.