Avant d’être transféré à Phoenix, Bradley Beal voulait rejoindre Miami

Quand Bradley Beal a demandé à se faire transférer par les Wizards cet été, il ne s’imaginait pas aller à Phoenix. Sa destination favorite ? Comme Damian Lillard, Bealou se voyait plutôt à Miami. Mais le Heat – bien qu’intéressé – n’était pas prêt à tout pour l’accueillir. 

Demain, pour la première fois dans un match officiel NBA, Bradley Beal va porter un autre maillot que celui des Washington Wizards. Il portera celui des Phoenix Suns, sa nouvelle équipe, pour l’Opening Night à Golden State.

Ce scénario, Bealou ne l’avait pas vu venir. L’ancien arrière All-Star s’imaginait en effet dans plusieurs équipes mais pas Phoenix. Parmi elles, le Miami Heat, qui était tout en haut de sa liste.

“Mon équipe favorite au début, c’était Miami” raconte Beal pour Andscape. “Donc on a appelé Miami. Le président Pat Riley a dit qu’il allait parler au propriétaire Micky Arison pour trouver une solution. C’est ce qu’il a fait. […] Puis soudain Mat Ishbia de Phoenix a appelé. Je me demandais, ‘ils vont vraiment trader Book (Devin Booker, ndlr.) ? Comment est-ce que ça peut marcher ?’. Cela ne m’avait même pas traversé l’esprit d’aller à Phoenix.”

Alors que les Suns insistaient de plus en plus, Bradley Beal et son agent gardaient toujours un œil sur Miami.

“Je demandais, ‘OK, que fait Miami ? Ils traînent des pieds’. Et au final, Miami a dit qu’il ne pouvait simplement pas faire le transfert. C’était un peu une déception. Je me disais, ‘Mince, c’était mon spot’.”

Contrairement à Phoenix, Pat Riley et ses copains n’ont pas insisté pour récupérer Bradley Beal. Et ce pour deux raisons principales : la première, c’est que le Heat ne pensait pas que Beal représentait une upgrade tellement significative par rapport à Tyler Herro (qui aurait été inclus dans le trade), surtout pour 30 millions de dollars supplémentaires. La seconde, c’est que la no-trade clause (clause de non-transfert, qui permet à un joueur de poser son veto sur n’importe quel transfert) présente dans le contrat de Bealou dérangeait Pat Riley. Le Heat voulait que l’ancien arrière de Washington sacrifie cette clause en cas d’arrivée à Miami, mais ce dernier n’a pas voulu. Résultat, le Heat s’est retiré des négociations.

Bradley Beal said he wanted to join the Miami Heat but Miami’s ownership showed minimal interest

“My initial favorite was Miami. And so, we call Miami. [Miami president] Pat [Riley] says well I’ll go talk to [owner] Micky [Arison] and figure it out. So he goes, talks to… pic.twitter.com/MIa5pXbLuS

— NBACentral (@TheDunkCentral) October 23, 2023

Pour Phoenix par contre, le salaire et la no-trade clause de Bradley Beal ne posaient pas problème. Le propriétaire des Suns Mat Ishbia a fait all-in pour essayer de former un Big Three entre Beal, Kevin Durant et Devin Booker. Le projet des Suns a fini par plaire à Bealou, qui a accepté de rejoindre les Cactus pour tenter de jouer le titre.

“Phoenix est sorti de nulle part, et leur agressivité m’a convaincu. C’est la beauté d’une no-trade clause, vous avez votre mot à dire dans le deal. Mais en fin de compte, j’ai vraiment l’impression que Phoenix m’a choisi.”

– Bradley Beal

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Source texte : Andscape