Les 30 raisons de mater la saison NBA 2023-24, à la sauce TrashTalk

Le 23 oct. 2023 à 19:13 par Giovanni Marriette

Source image : TrashTalk

C’est l’heure de la reprise ! La saison NBA 2023-24 démarre ce mardi avec deux rencontres alléchantes (Lakers- Nuggets et Warriors – Suns), et cette saison plus qu’une autre, il ne faudra rien rater du spectacle. On vous explique pourquoi en trente points, trente comme le nombre de franchises, trente comme la future moyenne de points de Damian Lillard avec les Bucks.

Victor Wembanyama

On ne va pas y aller par quatre chemins, ces six syllabes sont celles qui vont rythmer notre saison 2023-24. Il est Français, il est l’un des plus grands prospects de l’histoire, il est le n°1 de la dernière Draft, il fait 2m24 mais court et shoote comme un arrière, il joue pour les Spurs, il a les moyens de dominer dès sa première saison et il incarne l’espoir de tout un pays de basket. Victor Wembanyama n’est pas un simple joueur de basket, il est le futur tatouage de milliers de fans, littéralement.

Nikola Jokic et les Nuggets qui remettent leur titre en jeu

Au rayon de ceux qui ont déjà fait leurs preuves en NBA, je demande Nikola Jokic et les Nuggets. Les champions NBA 2023 et leur double MVP serbe remettent leur titre en jeu et rien n’indique que la franchise du Colorado ne sera pas encore en lice en juin prochain. Nikola Jokic est au sommet de son art, Jamal Murray est l’un des meilleurs joueurs de la planète quand la pression monte, et globalement les Nuggets ont démontré qu’ils étaient une véritable machine collective des deux côtés du terrain. Messieurs dames, jusqu’à preuve du contraire la meilleure équipe de la Ligue est à Denver.

Nikola Jokic qui joue au basket

En parlant du loup, ou plutôt de l’hippopotame, impossible en 2023 de regarder la NBA sans passer par la case Jokic. 2m11 et 130 kilos (avant le repas) de… grâce, et on l’a écrit comme il faut. Car si Nikola Jokic est parfois moqué pour son côté un peu patapouf, le moindre de ses matchs se transforme en mise au point pour les moqueurs. 24 points, 12 rebonds et 10 passes de moyenne la saison dernière, en gros, et dîtes-vous que c’est la moins bonne saison statistique sur les trois dernières. Une dinguerie. Capable d’en coller 45 à n’importe quelle défense, de prendre 20 rebonds ou de donner… 20 passes un soir de sympathie pour ses copains, Nikola est au basket ce que Mozart est à la musique, ce que Picasso est à la peinture et ce que Amandine du 38 n’est pas au rap. Et accessoirement, si vous êtes triste, quelques minutes de highlights à la sauce Jokic vous redonneront le moral illico.

Les superteams de Boston et Milwaukee

Les récents transferts ont dégagé comme favorites deux franchises à l’Est, deux franchises qui présenteront ce qu’on appelle parfois une “superteam”. Pas un gage de réussite, mais de quoi se pencher sérieusement sur leur cas dans un premier temps. Le cinq de départ des Bucks ? Damian Lillard, Malik Beasley, Khris Middleton, Giannis Antetokounmpo et Brook Lopez. Celui des Celtics ? Jrue Holiday, Derrick White, Jaylen Brown, Jayson Tatum et Kristaps Porzingis. Deux squads énormes, des arrivées censées booster l’ordre établi, et deux équipes qu’on a déjà envie de voir s’affronter en Playoffs. Avant cela il y aura deux matchs à Boston les 23 novembre et 21 janvier, puis deux autres à Milwaukee les 12 janvier et le 10 avril. Save the date !

Damian Lillard qui joue contre Portland

Ça va faire bizarre ! Après onze saisons chez les Blazers et auréolé du statut de probable meilleur joueur de l’histoire de la franchise, Damian Lillard s’en est allé. Il laisse derrière lui… pas grand chose d’un point de vue palmarès, manière polie de dire “rien du tout”, mais tout de même dans les 20 000 pions inscrits, quelques belles campagnes de Playoffs et deux  shoots légendaires à l’échelon local et un peu plus encore. Le Dame Time était ce qui nous tenait en haleine chaque saison à Portland et cette saison c’est donc à Milwaukee que Lillard plantera ses banderilles du logo, aux côtés de Giannis Antetokounmpo. Une date à retenir ? Le 1er février, soirée lors de laquelle Damian reviendra sur ses terres pour la première fois.

Et ça marche aussi pour quelques autres…

Jrue Holiday qui affronte les Bucks, Kristaps Porzingis face aux Wizards, ou évidemment Marcus Smart de retour à Boston. Mikal Bridges et Cam Johnson face aux Suns, Ben Simmons contre les Sixers, James Harden avec on ne sait qui face aux Sixers. Dillon Brooks contre Memphis, Deandre Ayton face aux Suns, Chris Paul face aux Suns ou Kyrie contre le monde entier, les matchs de LeBron James contre Miami ou Cleveland, Rudy Gobert et Donovan Mitchell qui affrontent le Jazz, et Jordan Poole qui joue une iso face à Draymond Green. Cette saison sera encore l’occasion de retrouvailles plus ou moins émouvantes entre des joueurs et leur(s) ancienne(s) franchise(s), sur fond de polémique ou de distribution de bisous. L’entertainment comme on l’aime, avec le storytelling qui va bien.

Chris Paul avec Stephen Curry

On en parlait juste au dessus, Chris Paul a rejoint les Warriors cet été. Hornets, Clippers, Rockets, Thunder, Suns, Wizards sans descendre de l’avion et donc Warriors, ça commence à faire une sacrée carrière de voyageur pour CP3, qui court après sa bague comme Isaiah Thomas après un job. Son association avec Stephen Curry promet en tout cas des soirées compliquées aux défenses adverses, et le plus vieux des deux sera d’ailleurs le back-up du plus jeune, même s’il sera probablement sur le terrain dans les fins de match. Les deux meneurs les plus doués du 21ème siècle, déso RW et déso Ramesse, dans la même équipe et qui jouent le titre, avec Draymond Green qui pose des écrans et Klay Thompson planqué dans le corner ? Omagad.

Le projet Thunder

Shai Gilgeous-Alexander, Chet Holmgren, Josh Giddey, Jalen Williams, Luguentz Dort, Jaylin Williams, Ousmane Dieng, Cason Wallace, Tre Mann. Que des gamins, même le coach est plus jeune que le rédacteur de cet article. Certains sont forts, d’autres sont déjà très très forts, et le projet de la franchise d’OKC en est en tout cas à l’étape de l’accélération. SGA est un candidat MVP, Chet Holmgren va probablement révolutionner une équipe déjà très attrayante, Josh Giddey est aussi génail qu’intrigant et Jalen Williams est peut-être bien le sophomore le plus sous-coté de la Ligue. Entre ces lignes vous devez donc comprendre que le projet Thunder sera l’un des plus excitants à suivre cette année en NBA, et peut-être bien… pour les dix qui arrivent.

LeBron James, bientôt 39 ans et toutes ses dents

Il est le joueur le plus vieux de toute la Ligue, il a l’âge d’être le père de 40% de ses adversaires, mais pourtant… il reste l’un des dix meilleurs joueurs de NBA. Meilleur scoreur de toute l’histoire de la NBA depuis février dernier, LeBron James n’en a pas fini avec nous et sera une fois de plus la tête d’affiche des Lakers cette saison. Aux côtés d’Anthony Davis notamment, LBJ court comme un ado et a pour ambition d’emmener les Lakers au titre avant de tirer sa révérence internationale à Paris l’été prochain, puis d’accompagner, finger crssed, son fils pour son début de carrière NBA. A ce niveau-là c’est même plus une carrière c’est LA carrière, et pour boucler la boucle seul un biopic de dix heures saura faire l’affaire. LeBron James x NBA Chapitre 21, on y va et on ne ralentit toujours pas….

Des rookies fort intéressants

Une sacrée cuvée de rookies cette saison ! Au-delà même du phénomène Wembanyama, ça doit vous dire quelque chose, un paquet d’autres gamins seront à surveiller cette saison. On pense évidemment à Chet Holmgren, drafté il y a un an ùais qui fera ses débuts cette année seulement, mais aussi à Scoot Henderson, récupéré par les Blazers avec le pick 3. Brandon Miller aura pour mission de garder la tête des Hornets hors de l’eau, les jumeaux Thompson (Ausar à Detroit et Amen à Houston) sont des athlètes d’exception, alors que l’on surveillera également le duo du Magic Anthony Black / Jett Howard. A surveiller aussi les grosses bestioles Jarace Walker (Pacers), Cam Whitmore (Rockets) ou Taylor Hendricks (Jazz) ou les steals potentiels Jaime Jaquez Jr. (Heat), Keyonte George (Jazz) ou même Brandin Podziemski (Warriors). GG Jackson, Julian Strawther, Leonard Miller… la liste est longue et on a certainement oublié, on rajoute d’ailleurs les draftés de longue date Sasha Vezenkov et Vasilije Micic, tout ça pour dire que cette saison les rookies auront plus que jamais la part belle, drivés par un Alien qui va se faire un plaisir d’être le leader de sa promotion.

Le rookie des Spurs, le grand là

Il est Français, il est l’un des plus grands prospects de l’histoire, il est le n°1 de la dernière Draft, il fait 2m24 mais court et shoote comme un arrière, il joue pour les Spurs, il a les moyens de dominer dès sa première saison et il incarne l’espoir de tout un pays de basket. Il est capable d’inventer des moves chaque soir, il a tout du gendre idéal et il débarque dans une franchise qui sent déjà très bon la réussite française. Victor Wembanyama n’est pas un simple joueur de basket, il est le futur tatouage de milliers de fans, littéralement.

Se chauffer avant les Jeux Olympiques de Paris 2024

Vous n’êtes pas sans savoir que 2024 sera une année olympique. Et pas n’importe quelle année olympique puisque les Jeux se dérouleront du 27 juillet au 10 août à… Paris. Pour le basket-ball ce sera à Lille pour les phases de poule puis Bercy pour les phases finales, alors que le tournoi de 3×3 aura lieu Place de la Concorde du 30 juillet au 5 août. Le rapport avec la NBA ? Peut-être qu’une bonne partie des stars de la Grande Ligue participeront à ces Jeux. Pêle-mêle ? Nikola Jokic et Bogdan Bogdanovic pour la Serbie, Victor Wembanyama pour la France, Dennis Schroder ou Franz Wagner pour l’Allemagne, Shai Gilgeous-Alexandre avec le Canada, Patty Mills et Josh Giddey avec l’Australie… et bien évidemment les Américains, dont on murmure que l’équipe aux Jeux pourrait être exceptionnelle (LeBron James, Stephen Curry, Damian Lillard, Kevin Durant, Joel Embiid…). Rajoutez à cela les Luka Doncic et autres Giannis Antetokounmpo qui tenteront d’en être via le Tournoi Qualificatif Olympique et vous obtenez donc cette saison un immense apéro avant les Jeux. Car oui, cette année la saison commence à l’automne mais elle se finira en août.

Apprécier les perfs de nos zinzins préférés, ceux qui posent leur cerveau avant d’entrer sur le terrain

Ils sont ceux pour quoi TrashTalk a été crée. Ceux qui shootent alors qu’il reste 20 secondes sur l’horloge, ceux qui rentrent avec leur bas de survêtement. Ceux qui shootent contre leur camp, ceux qui ne connaissent pas le score du match, ceux qui célèbrent un shoot qui ne rentre pas. Ceux qui défont les lacets de leurs adversaires, ceux qui lancent un bol de soupe à la tronche d eleur coach, ceux qui prennent 22 shoots à 3-points dans le même match. Bon, cette description nous rappelle furieusement un certain J.R. Smith, mais hommage ici à ses disciples, à tous ces mecs dont on ne sait pas de quoi leur minute suivante sera faite. Malik Monk, Buddy Hield, Jordan Clarkson, Draymond Green, Kyle Kuzma, Russell Westbrook, Andre Drummond, Jordan Poole, Dillon Brooks, Jusuf Nurkic et JaVale McGee. On en oublie forcément car tout ceci est très subjectif, mais sachez messieurs que vous êtes notre inspiration au quotidien.

Le retour au basket-ball de Ja Morant

Avant de se laisser engloutir par les affres d’Instagram, Ja Morant était la darling de l’Amérique, et globalement de la “planète NBA”. Un espèce de mélange entre prime Derrick Rose et prime Russell Westbrook, pour le côté athlétique, et sportivement parlant à la tête d’une équipe de joyeux gamins qu’on ne pouvait PAS ne pas aimer. Des highlights à chaque seconde, un Ja Morant qui repousse toujours plus loin les limites de l’apesanteur, et des Grizzlies qui s’imposaient comme un vrai contender pour la décennie naissante. Malheureusement, le crack a dépassé les bornes des limites en dévoilant par deux fois une arme à feu dans des lives Insta, et a par conséquent été puni par la NBA. Les excuses du premier acte n’ont donné que la naissance d’un second, et en sus de se tenir à carreau Ja Morant va donc devoir rappeler aux gens pourquoi ils étaient tant fans de lui avant les faits. Souvenez-vous du délire que c’était il y a à peine plus d’un an, et pour ceux qui n’ont pas connu cette époque… asseyez-vous car vous n’êtes pas prêt. Ja Morant qui joue au basket ? Plus qu’un espoir, c’est une prière.

Le premier In-season tournament

Il est tout nouveau tout beau, c’est le premier In-season tournament de l’histoire de la NBA ! Le In-season tournament c’est quoi ? Un tournoi de mi-saison, sans blague, qui se rapproche plus ou moins de la Leaders Cup en France. Six groupes de cinq ont été créés, en respectant les conférences, les matchs auront lieu les mardi et vendredi, du 3 au 28 novembre. Chaque équipe disputera 4 matchs, deux à domicile et deux à l’extérieur, les six premiers de poule et les deux meilleurs deuxièmes sont qualifiés pour les quarts. Le tournoi final aura lieu du 4 au 9 décembre, à Las Vegasn et tous ces matchs comptent pour la saison régulière, sauf la finale. A noter également que les joueurs de l’équipe qui l’emporte toucheront également un petit surplus à leur salaire, parce que c’est le nerf de la guerre. C’est bon ? Ça vous parait clair ?

Which 8 teams will advance out of the group stage? 🤔

The NBA In-Season Tournament starts November 3!

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— NBA (@NBA) July 9, 2023

Les progrès de Shai Gilgeous-Alexander, Anthony Edwards, Mikal Bridges ou Tyrese Haliburton

Ils sont le futur de la NBA, ceux qui vont nous pousser à mettre le réveil dans les quinze prochaines années lorsque les LBJ, KD ou Curry auront pris leur retraite. Qui sont-ils ? Allez, quelques noms au hasard. Shai Gilgeous-Alexander, Anthony Edwards, Mikal Bridges, Tyrese Haliburton, Paolo Banchero, Jalen Brunson, Cade Cunningham, Evan Mobley, Scottie Barnes, Tyrese Maxey, Darius Garland, Bennedict Mathurin, LaMelo Ball, Michael Porter Jr., Josh Giddey, Jonathan Kuminga, Anfernee Simons, Trey Murphy… Oui, la NBA regorge de U23 prêts à prendre la place des vieux. Déjà All-Stars ou aspirants à l’étoile, ces gamins sont le présent et le futur de la NBA. Et vous, c’est qui votre chouchou ?

Pistons, Rockets, Spurs, Pacers, Magic… la bagarre des young cores

En parlant de jeunes talents, si vous n’avez pas vu le nom de votre jeune joueur préféré dans le paragraphe du dessus, pas de panique car il est fort possible qu’il se retrouve dans celui-ci. En effet, cette saison pas mal de franchises se disputeront le trophée officieux de meilleur young core de la Ligue, le meilleur “groupe de jeunes”. Chacun voit évidemment midi à sa porte, mais en ce sens le roster du Thunder semble avoir une longueur d’avance en terme de talent / potentiel / expérience? Pour le reste ? Il y a du monde au balcon comme dirait Bigard. Les jeunes des Pistons (Cunningham, Ivey, Duren, Hayes, Ausar Thompson, Bagley, Wiseman) sont potentiellement monstrueux, ceux des Rockets également (Jabari, Amen Thompson, Jalen Green, Alperen Sengun, Cam Whitmore), alors que dans le Texas les Spurs ne donnent pas leur part de Savane aux chiens (Wembanyama, Sochan, Vassell, Johnson…). Le Magic et les Pacers ont ce qu’il faut en magasin, les Cavs ne font rire personne à l’Est et font déjà partie des meilleures équipes “tout court” alors que les Wizards ou les Hornets peuvent aussi voir venir. Franchement ? Rarement une génération de joueurs a tapé aussi fort à la porte.

Le Big Three des Suns

Ici pas de gamins, pas de rookies. Ici que du lourd. Kevin Durant dans l’aile, Devin Booker à l’arrière et… Bradley Beal à la mène, voilà donc le terrifiant Big Three qu’aligneront les Suns cette saison. Potentiellement dans les 80 points de moyenne en cumulé, évidemment des automatismes à trouver mais le simple talent du trio devrait nous offrir très régulièrement des giga cartons offensifs. Statistiquement l’un des plus gros Big Three de l’histoire, avec un nouveau coach pour les Suns (Frank Vogel) et une floppée de role players qui ne seront là que pour défendre et faire souffler leurs trois leaders. Attention, orgie de chiffres à venir dans l’Arizona.

Light the Beam

La tradition la plus stylée de NBA la saison dernière. A chaque victoire à domicile des Kings, un joueur de l’équipe tape sur une énorme buzzer et un faisceau lumineux violet s’échappe du toit du Golden1 Center, sous les cris des fans de Sacramento. LIGHT THE BEAM, LIGHT THE BEAM, un slogan repris bien volontiers par la planète NBA tout entière, heureuse et surprise de voir la franchise californienne gagner à nouveau et même jouer les Playoffs pour la première fois depuis… 17 ans ! Un beau symbole pour une fanbase de fadas, sevrés de victoires pendant trop longtemps mais qui n’ont jamais abandonné. Et si jamais les Kings se remettent à gagner cette saison ? Une chose à faire gars, let’s light the beam !

La trade deadline de février

La trade deadline c’est quoi ? La date et l’heure MAXIMUM à laquelle les franchises NBA ont le droit de s’échanger des joueurs en vu du sprint final de la saison. La trade deadline 2023-24 c’est quand ? Ce sera le 8 février, et ce sera fort probablement à vivre en direct avec TrashTalk, sur YouTube, Twitch ou Minitel. Toujours un grand moment à vivre, entre les breaking news sortis de nulle part et les Woj Bomb qui se font un peu trop attendre, c’est en tout cas, parfois, lors de ce genre de soirées que le destin d’une saison se joue.

L’ancien intérieur des Metropolitans, MVP du championnat de France 2023

Il est Français, il est l’un des plus grands prospects de l’histoire, il est le n°1 de la dernière Draft, il fait 2m24 mais court et shoote comme un arrière, il joue pour les Spurs, il a les moyens de dominer dès sa première saison et il incarne l’espoir de tout un pays de basket. Il est capable d’inventer des moves chaque soir, il a tout du gendre idéal et il débarque dans une franchise qui sent déjà très bon la réussite française. On le surnomme l’Alien et il veut marquer l’histoire de son empreinte. Victor Wembanyama n’est pas un simple joueur de basket, il est le futur tatouage de milliers de fans, littéralement.

Miami qui va faire jouer des boulangers et des carreleurs

Chaque année c’est la même, Miami fait partie des meilleures franchises NBA en faisant pop des joueurs sortis de nulle part. Des joueurs non-draftés pour être plus précis, et le Heat s’en est fait la spécialité. Udonis Haslem autrefois, Duncan Robinson ou Gabe Vincent il y a peu, et l’année dernière Erik Spoelstra a même poussé le bouchon jusqu’à faire jouer SEPT mecs undrafted le même soir, un record. Alors qui seront les Caleb Martin ou Max Strus de demain à South Beach ? Les candidats se nomment Haywood Highsmith, Dru Smith, Jamal Cain, Orlando Robinson et Cole Swider. Faites vos jeux !

Les 14 Français qui évolueront cette année sur les parquets

Ah ouais quatorze ! Neuf la saison passée, cinq de plus cette année, quelques uns avec des two-way contract et qui devront donc faire leurs preuves (Théo Maledon, Moussa Diabaté, Olivier Sarr, Malcolm Cazalon), d’autres avec de vrais contrats NBA mais qui devront faire leurs preuves quand même (Killian Hayes, Ousmane Dieng, Sidy Cissoko, Rayan Rupert, Frank Ntilikina), ou encore un autre qui a un vrai contrat NBA aussi mais que son équipe ne veut plus faire jouer (Evan Fournier). Mais aussi ? Un triple DPOY (Rudy Gobert), un Nico Batum qui jouera avec les Clippers sa dernière saison en NBA, et un Bilal Coulibaly que les fans de Washington adorent déjà. Ah oui, et Victor Wembanyama là, je sais pas si tu connais. Quatorze français en NBA en année olympique, un nombre incroyable et qui pourrait d’ailleurs encore croitre la saison prochaine puisque pas moins de cinq prospects français sont aujourd’hui annoncés dans certaines mocks drafts (Zacharie Perrin, Melvyn Ajinca, Pacôme Dadiet, Zaccharie Risacher et Alexandre Sarr). La France du basket ? Elle va bien, merci pour elle.

Los Angeles et ses spotlights

Même quand les Lakers et les Clippers ont une équipe rincée, on parle d’eux tout autant voire plus que des autres marchés. Et cette saison ? Lakers et Clippers peuvent se targuer d’avoir de vraies équipes, de faire partie des contenders pour la bague et, surtout, pour les fans, de posséder de la superstar au centimètre carré. LeBron James et Anthony Davis pour les Lakers, Kawhi Leonard, Paul George, Russell Westbrook (et James Harden ?) pour leurs voisins, et quatre matchs cette saison qui seront autant d’affiches en prime time à la télé américaine. Hollywood, les dramas, les dollars, les stars au premier rang, bref, (une partie de) la NBA qu’on aime.

Luka Doncic et Kyrie Irving sur le même backcourt

Si les Dallas Mavericks présentent la particularité d’être assez “inclassables” à l’instant T (certains les imaginent sur le podium, d’autres à peine en Playoffs), une certitude subsiste en ce début de saison : la qualité du backcourt. Que dis-je, l’excellence, le génie du backcourt. Luka Doncic ? Dans les 30 pions de moyenne les mains dans les poches et dominant en NBA dès son premier match alors qu’il n’était encore qu’un ado. Logique, on parle d’un mec MVP de l’EuroLeague à 18 ans, cette phrase n’a aucun sens. Un peu trop de blabla mais une facilité unique, l’art du stepback revisité et un talent aujourd’hui reconnu par l’ensemble de la planète basket. Kyrie Irving ? 25 points quand il est malade, 50 quand il est en forme, et officieusement le meilleur ball handler de l’histoire de la NBA, faut-il vous en dire plus, si ce n’est que ces deux hommes joueront donc ensemble cette saison, pour le plus grand bonheur des attaquants adverses mais aussi de l’ensemble des fans de basket. Même pas du basket, de la musique classique en fait.

L’évolution du projet Pelicans, du projet Zion

Les Pelicans de New Orleans font partie de ces jeunes équipes à suivre. Pour voir le développement du monstre défensif Herb Jones, du tireur d’élite Trey Murphy III, d’un Brandon Ingram déjà bien au point… et, évidemment, pour vivre une année de plus du projet Zion Williamson. Plus gros prospect (au propre comme au figuré) vu en NBA depuis un certain LeBron et avant le fameux Victor W, Zion Williamson est une anomalie de la nature, un bloc de ciment sur pattes, du ciment parfois enduis de terre glaise mais ça c’est un autre débat. Zion Williamson ? La force d’un bus lancé à 40 à l’heure mais des doigts de fées, la puissance d’un tractopelle mais les déplacements d’un félin. Quand il est pleine possession de ses moyens peu d’humains peuvent le dominer sur un terrain, mais malheureusement Zion… n’est pas souvent sur les terrains. Trop blessé, trop peu sérieux, peut-il enfin se concentrer à 400% sur le basket ? Si c’est le cas, attention les yeux et achetez de la pommade.

La course aux différents trophées

Le MVP, le meilleur défenseur, le meilleur rookie, le meilleur sixième homme, la meilleure progression, le meilleur coach, celui qui fait la meilleure ratatouille, etc etc. Comem chaque saison la coures aux différents trophées va battre son plein et a déjà trouvé ses favoris aux yeux de certains pronostiqueurs de l’extrême. Parmi ceux qui se sont mouillés ? La rédaction de TrashTalk par exemple, et comme on adore avoir tort on a même rajouté nos potentiels nouveaux All-Stars, les franchises qui vont nous étonner et nous décevoir, ou encore nos pronos pour les Finales NBA 2024. Le tout dans ce joli papier, dîtes pas merci parce qu’on s’est amusé. Et vous, ça vous dit de nous filer vos pronos en commentaire ?

La course aux différents records

La saison passée LeBron James est devenu le meilleur scoreur de l’histoire, et cette saison encore un paquet de records seront battus en NBA. Spoiler, ça concerne beaucoup… LeBron James et spoiler n°2, on vous a tout mis juste ici, histoire de vous mâcher le travail et parce qu’on aime bien prendre soin de vous.

La NBA tout entière qui voudra se farcir Victor

On n’a pas encore parlé de Victor Wembanyama alors allons-y gaiement. Pour dire quoi ? Enfin de ce qui n’a pas encore été dit ? Eh bien que l’intégralité de la NBA va vouloir se farcir Wemby cette saison, de manière plus ou moins saine. Et quand on y pense, chaque match de Victor sera l’occasion d’une match-up particulière. Face à Chet Holmgren, face aux Rockets, face à Scoot Henderson, ça c’est pour la partie “concurrence de l’âge”. Mais on suivra également les matchs face à Giannis, face à AD, face à Luka, face à Draymond, face à LeBron, face à KD ou face à Joel Embiid ou Nikola Jokic, autant de duels qui feront du sens pour celui qui a le potentiel pour mettre tout le monde au pas à un moment donné de sa carrière.

Parce que c’est un mode de vie, parce qu’on aime ça

Pour conclure ? La raison principale qui va nous faire mater la NBA cette saison c’est évidemment… qu’on adore ça, qu’on ne peut pas vivre sans. Et que si jamais une once de fatigue se faisait ressentir, le grand Victor est venu rebooster tout ça. Le café par décilitres, les réveils à pas d’heure, les cernes d’extra-terrestres et l’impossibilité d’expliquer notre vie à un public non-averti, c’est ça aussi qui va nous faire kiffer cette saison 2023-24, une de plus. A vos marques, prêts, NBA !