La saison 2023-24 des Cleveland Cavaliers… dans un monde idéal

Le 17 oct. 2023 à 15:03 par Giovanni Marriette

Source image : TrashTalk

C’est la nouveauté de la saison à la rédaction de TrashTalk. Les 30 previews en 30 jours c’est bien, analyser chaque joueur de chaque équipe pourquoi pas, mais se laisser aller à sa propre imagination, parfois, ça ne fait pas de mal et ça empêche même de vieillir. Tout au long de ces previews l’équipe vous proposera donc le scénario… parfait pour chaque franchise NBA en 2023-24. Et si d’aventure votre équipe lâchait une disasterclass cette saison, vous pourrez toujours relire ce papier en avril et vous convaincre que tout s’est bien passé. Aujourd’hui ? Les Cleveland Cavaliers !

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Bienvenue à Donoland, un pays de All-Stars

Cette fois-ci pas de bobo dès le premier match pour Darius, mais un backcourt qui TABASSE littéralement la concurrence. On parlait beaucoup en début de saison de hiérarchie chez les duo d’arrières, et la traction Darius Garland / Donovan Mitchell n’a besoin que de quelques semaines pour mettre tout le monde d’accord. A l’Est ? Trae Young / Dejounte Murray c’est coll mais c’est dixième de conf, Jalen Brunson et RJ Barrett on aime beaucoup mais restons sérieux. Quoiqu’il en soit le peuple et les coachs ont parlé puisqu’en février Donovan Mitchell est All-Star titulaire et Darius Garland l’accompagne à Indianapolis. Deux arrières All-Stars grâce à des stats monstrueuses, une alchimie évidente et des Cavs deuxièmes à l’Est au cœur de l’hiver, tant que la traction Donoland évoluera à ce niveau Cleveland pourra dormir sur ses deux oreilles.

Evan Mobley ? C’est Tim Duncan avec du goût

On parlait des arrières, parlons des intérieurs. Jarrett Allen est parfait dans son rôle de dernier rideau défensif et se régale en attaque des lobs de Garland, mais le véritable boss de la raquette des Cavs s’appelle évidemment Evan Mobley. Intraitable en défense et favori pour le trophée de DPOY après deux premiers mois exceptionnels dans sa partie de terrain (9,8 rebonds, 2,4 contres et 2,1 steals), le joueur de troisième année choque la NBA à partir de Noël en commençant à sanctionner très régulièrement à 45 degrés, à quatre ou cinq mètres… avec la planche. Vous me voyez venir. Les comparaisons sont toutes trouvées avec un certain TD, sauf que contrairement à son illustre prédécesseur, Evan a du flow, beaucoup de flow. Le poste 4 des Cavs termine sa saison régulière avec le trophée de Meilleur défenseur en poche, là où Duncan a toujours échoué. Plus que 24 000 points, 15 All-Star Games, 2 MVP et cinq bagues, et l’élève aura dépassé le maître.

Parcours très solide en Playoffs, rendez-vous en 2025

Les Cavs terminent la régulière à la deuxième place de l’Est, juste derrière Boston et avec des Bucks ayant échoué à deux petites victoires d’une remontada parfaite. En Playoffs ? Hello les Knicks, pour une revanche, et cette fois-ci JB Bickerstaff a retenu la leçon, du moins les joueurs l’ont retenu. Donovan Mitchell et Darius Garland étincèlent en attaque, Max Strus est le facteur X de la série en tournant à plus de 17 points de moyenne, et si Jarrett Allen a encore quelques difficultés c’est Evan Mobley qui step up, encore, pour dominer les débats de A jusqu’à Z. Victoire 4-1 des Cavs, l’honneur est sauf mais voici donc les Bucks en demi-finale de conférence. Pas fastoche fastoche, Cleveland est mené 2-0 après deux défaites à la maison, Giannis en a collé 87 en deux matchs et les vacances sont proches. Victoire de Cleveland au Game 3 grâce à 48 pions de Spida, défaite au Game 4… mais les Cavs reviennent à 3-3 grâce notamment à une victoire en triple OT, à Milwaukee lors du Game 6 (38 points, 23 rebonds et 7 contres pour Evan Mobley). Malheureusement les jeunes Cavs ont laissé trop de jus et s’inclinent de 8 points lors du Game 7, à la maison donc, et terminent leur saison sur les rotules face à deux monstres et leur armée.


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