Les 10 bonnes raisons de suivre les Cleveland Cavaliers sur la saison NBA 2023-24

Le 17 oct. 2023 à 13:53 par Clément Hénot

Donovan Mitchell
Source image : NBA League Pass

La saison NBA 2023-24 reprendra le 24 octobre et d’ici-là, c’est la tradition, TrashTalk vous propose un tour d’horizon complet des 30 franchises qui composent la Grande Ligue. Au cœur de ce calendrier très complet des 30 Previews en 30 Jours ? 10 bonnes raisons de suivre chacune des trente franchises NBA. Aujourd’hui les Cavaliers, une franchise aux dents longues, très looooooongues.

#1 : Les matchs à 50 points de Donovan Mitchell

Donovan Mitchell est capable de se trouer au scoring en envoyant des 7/25 aux tirs, mais il est aussi (et surtout) capable de prendre feu et de devenir incandescent les soirs où il est bien luné. Et en général, ce sont ces derniers matchs que les fans des Cavs préfèrent. Il va être intéressant de suivre les pointes jusqu’où Spida peut aller cette saison. L’an passé, il a par exemple planté la bagatelle de 71 points face aux Bulls la saison dernière, soit presque… la moitié des points de son équipe ! Et surtout la huitième marque de l’histoire de la NBA à égalité avec David Robinson, Elgin Baylor et Damian Lillard. Nul doute que le Rocket Mortgage Fieldhouse espère revivre des soirées endiablées avec leur numéro 45 et ce dernier pourrait bien aller tabasser la barre des 50 à plusieurs reprises en 2023-24.

#2 : Les rumeurs de transfert autour de Caris LeVert

Parce qu’une saison NBA sans envoyer Caris LeVert aux quatre coins de la ligue n’est pas une saison NBA. L’ancien des Nets et des Pacers ne peut jamais passer une campagne tranquille, il faut toujours que son nom soit associé aux rumeurs de transfert, et depuis son arrivée à Cleveland, le plus grand rival de Booba n’échappe pas plus à la règle que lors de ses premières saisons NBA. Il y a clairement un créneau à prendre chez les bookmakers et les parieurs. Quelles sont les cotes de départ de CLV, en quel mois, vers quelle destination et contre qui ? Les paris (ne) sont (pas encore) ouverts.

#3 : Emoni Bates qui ferme des bouches (donc qui prend des tirs)

Emoni Bates est un joueur réputé talentueux mais fragile, mentalement comme physiquement. Proche de Ja Morant, il a été inculpé pour… port d’armes dissimulé, ça ne s’invente pas. Sa cote a drastiquement chuté après ces problèmes extra-sportifs et une blessure au dos qui l’a longtemps écarté des terrains. Vu le talent du bonhomme, cela reste un sacré pari mais les Cavaliers ont décidé de le tenter au second tour. Bates a ce qu’il faut en magasin pour fermer des bouches mais le chemin est encore long pour devenir incontournable, ne serait-ce que dans la rotation de J.B. Bickerstaff. En tout cas, il se donne les moyens de surmonter ces obstacles en consultant un psychologue régulièrement. Ce scoreur fou, en étant totalement focalisé sur le parquet, peut envoyer pas mal de saillies au scoring, c’est ce qu’espèrent les Cavaliers, qui peuvent bénéficier de cet apport de peps en sortie de banc.

#4 : Evan Mobley dans la course au DPOY

Sans jamais négliger l’apport offensif d’Evan Mobley, qui a augmenté malgré l’arrivée de Donovan Mitchell et qui pourrait bien être amené à évoluer encore, c’est surtout son potentiel défensif illimité qui va nous intéresser ici. Grand et longiligne sans pour autant être lent, capable de défendre sur absolument tous les postes, il s’apparente beaucoup à un regen de Bam Adebayo, considéré comme l’un des meilleurs défenseurs de la NBA. Evan Mobley était dans la conversation du DPOY l’an dernier, mais cette saison, il se peut que ce soit son blaze à lui qui soit gravé sur cette statuette. Avec 0,8 interception et 1,6 contre de moyenne en carrière, les chiffres sont déjà terrifiants et pourraient bien l’être encore plus à l’avenir. D’ailleurs c’est bientôt Halloween non ?

#5 : Tristan Thompson dans le garbage time

A propos d’Halloween, voilà un sacré revenant justement. Tristan Thompson est de retour en ville après avoir pas mal bourlingué. Planquez vos meufs, le plus grand prédateur de la ville revient en terrain conquis. Plus sérieusement, le pivot canadien, champion NBA en 2016 avec les Cavs, va désormais profiter du garbage time pour se faire un kif. Avec Jarrett Allen titulaire et Damian Jones remplaçant, l’ancien monsieur Kardashian devra probablement se contenter des miettes pour que tout le monde sorte réellement gagnant de cette affaire.

#6 : LeBron James qui revient aux sources

Il fut un temps où les retours de LeBron James à Cleveland n’étaient pas des plus cordiaux. A l’époque où il jouait au Heat, LBJ était devenu un paria dans son état d’origine suite à son départ qui a été vécu comme une trahison en 2010. Revenu en 2014, il tient sa promesse d’apporter un titre aux Cavs et part à nouveau en 2018, cette fois-ci chez les Lakers. Mais depuis lors, à chaque fois que l’Elu revient sur ses terres, il est acclamé et porté en triomphe par ses anciens supporters, qui ne sont en fait pas vraiment ses anciens supporters enfin bref.

#7 : La courbe de poids de Georges Niang

Arrivé de Philadelphie pour apporter un maximum de spacing et de shoot extérieur fiable, Georges Niang a surtout apporté une sacrée bedaine pour l’instant. La nouvelle addition semble arriver hors de forme et semble surtout bien remplir son jersey à l’heure actuelle. Evidemment, on souhaite qu’il ne lui soit rien arrivé de grave qui ait conduit à une éventuelle prise de poids, mais il faudra tout de même qu’il noircisse la feuille aux tirs et apporte ce pour quoi il a été recruté. Sinon, les reproches vont malheureusement fuser et son hygiène de vie sera grandement remise en question.

#8 : Knicks – Cavs au premier tour des Playoffs

La série entre Knicks et Cavs l’an dernier a été l’une des plus viriles, et peut-être la plus décevante à suivre dans la conférence Est. Les cartons de Donovan Mitchell et Jalen Brunson ont tenu en haleine les fans des deux équipes mais c’est finalement ce dernier qui a accédé au niveau supérieur en six matchs, après que ses Knicks aient trouvé la clé pour empêcher les attaquants de Cleveland de nuire. Nul doute que les Cavaliers auront soif de revanche s’ils retrouvent effectivement les Knickerbockers au même stade de la compétition en 2024 et ce duel aux allures de revanche pourrait bien (à nouveau) faire des étincelles.

#9 : Les commentaires d’Austin Carr

Ancienne gloire des Cavaliers entre 1971 et 1980 et intronisée au Hall of Fame en 2007, Austin Carr est depuis reconverti en tant que commentateur, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il vit les matchs de son ancienne équipe avec passion. Ses commentaires pleins d’enthousiasme qui font vivre le match EN BALLE sont toujours adorés par les auditeurs, et nul doute que les prouesses offensives de Donovan Mitchell et Darius Garland et les stops défensifs d’Evan Mobley et Jarrett Allen feront lever Carr de sa chaise.

#10 : Les encouragements à fonder une famille à Cleveland

Ce n’est pas nous qui l’inventons, mais Cleveland est l’une des pires villes pour fonder une famille. Et si Joakim Noah avait finalement raison ? En tout cas, au niveau infrastructures, que ce soit pour le divertissement, l’éducation des enfants, la santé ou encore l’économie, la ville est dans les tréfonds des US et il ne ferait donc pas bon élever un gosse ici. Allez donc convaincre des gens de venir signer dans cette ville bourbier depuis que LeBron James, principale attraction touristique, est parti…