Les 5 grandes questions des Cleveland Cavaliers pour la saison NBA 2023-24

Le 17 oct. 2023 à 13:50 par Antoine Demaegdt

JB BIckerstaff cavs
Source image : NBA League Pass

82 matchs, du 24 octobre 2023 au 14 avril 2024. 82 matchs par franchise, 30 franchises, 15 joueurs par franchises. 450 joueurs. 30 previews en 30 jours, et pour ces previews 5 questions par franchise. 150 questions. Faut être doué en calcul hein. Aujourd’hui ? Les cinq grandes questions des Cleveland Cavaliers pour la saison NBA 2023-24 !

#1 : Objectif podium de l’Est ?

À 100%. Les Cavs ne peuvent pas se permettre, après l’échec de l’année dernière, de faire une saison régulière moyenne et d’arriver en claquette aux portes des Playoffs. Les Cavs doivent au moins faire mieux que l’année dernière, c’est-à-dire passer un tour de Playoffs, voire plus si affinité. Cleveland a les armes sur le papier pour figurer parmi les cadors de l’Est, mais doit rassurer le management et les observateurs en prouvant qu’ils peuvent se frotter aux tout meilleurs.

Si l’on exclut Milwaukee et Boston, les Cavs peuvent clairement dominer le reste de la ligue pour taper un podium à l’Est. Philly désorienté avec James Harden, le Heat toujours aussi bancal en régulière, et des Knicks toujours un peu juste pour être dans le haut du tableau. Il y a largement la place pour Cleveland !

#2 : JB Bickerstaff survivra-t-il à une nouvelle désillusion en Playoffs ?

En voilà un coach qui a pas mal de pression sur les épaules ! Avec un échec cuisant en Playoffs face aux Knicks, JB Bickerstaff a encore montré ses limites durant cette série de Playoffs. Une incapacité à créer des schémas offensifs face à une bonne défense… Cela a clairement coûté la place des Cavs en postseason. Trop dépendants de la création de Garland et Mitchell, Cleveland n’a pas su marquer des points autrement que par leur duo de superstar.

Faute d’un manque de personnel offensif certes (aucun ne pouvait convenablement sanctionner de loin), mais aussi faute du manque d’adaptation criant au plus haut niveau… Comme si simplement jouer comme en régulière allait suffire. Une chose est sûre, si les Cavs nous refont un scénario à la 2022-23, JB Bickerstaff va gentiment faire ses valises pour Pôle emploi.

#3 : Max Strus est-il le chaînon manquant ?

Max Strus le chaînon manquant ? Peut-être pas à ce point là, mais ce qui est sûr, c’est que les Cavs ont recruté parfaitement là où ils en avaient besoin ! Si le professeur Strus n’est pas un joueur de basket ultra-complet capable de tout faire sur un terrain, il a au moins un tir du parking de haut niveau pour étirer les défenses NBA. Et ça tombe bien puisque c’est exactement ce dont l’attaque de Cleveland souffrait : de la menace extérieure pour faire fructifier les décalages.

Ce qui est sûr, c’est que c’est toujours mieux qu’Isaac Okoro en termes de tir longue distance. On espère que les Cavs réussiront à débloquer leur attaque par le biais de Max Strus. D’autant plus que George Niang a également été recruté pour amener du shoot lointain. Voyons maintenant si le professeur assume son statut en parvenant à sanctionner au large, car c’est réellement la clé de voute de cette équipe pour se pavaner dans la cour des grands.

#4 : Quelle progression pour Evan Mobley ?

Le mystère Evan Mobley… À quel point ce gars peut être bon… dès l’année prochaine ? Le plafond pour l’instant, on a du mal à le voir. Mais pour ce qui est des certitudes, on est clairement servi avec lui. Une défense déjà élite aux côtés de Jarrett Allen : latéralité, verticalité, et aide loin du ballon… Evan Mobley est tout simplement l’un des piliers principaux de la meilleure défense NBA. Pour ce qui est de l’attaque par contre, c’est là qu’on s’interroge sur les progrès du type.

Mobley n’est pas si efficace que ça dans sa sélection de tir. C’est surtout parce qu’il prend pas mal de tirs dans la peinture, à 1 ou 2 mètres du cercle. Alors parviendra-t-il à développer ce toucher pour être efficace près de l’arceau ? Un tir à mi-distance aussi pourrait être le bienvenu pour affoler les défenses. Une meilleure qualité de passe aussi ça se négocie ? Bref, impossible de voir le plafond du gars. Ce qu’on demande a minima pour la saison prochaine, c’est plus de toucher près du cercle, et une progression à la passe pour les copains. S’il devient encore plus fort en défense, ou s’il développe un tir à mi-distance, ce sera du gros bonus pour son profil. Ce gars peut vraiment devenir un monstre…

#5 : Quelle place pour le duo Donoland dans la hiérarchie des backcourts ?

Luka Doncic et Kyrie Irving, Devin Booker et Bradley Beal, Stephen Curry et Klay Thompson, Ja Morant et Desmond Bane, Trae Young et Dejounte Murray, SGA et Josh Giddey… Il y en a de la concurrence au niveau des backcourts dans la Grande Ligue. Pour Donovan Mitchell – Darius Garland, l’objectif est clair : prouver à l’ensemble de la ligue qu’ils ont les épaules pour être ce qu’il se fait de mieux sur les lignes arrières en NBA. Beaucoup de cases à cocher qui passeront par des accomplissements collectifs principalement, mais un objectif totalement dans leurs cordes lorsqu’on regarde le potentiel des deux All-Stars.

Ce qu’il faut maintenant pour être top 1 ? Un très long parcours de Playoffs avec une attaque collective qui carbure grâce à eux, des bonnes grosses moyennes de points avec des bons pourcentages, et deux places pour le match des étoiles en février. Énorme défi on le conçoit, mais complètement atteignable par ces deux cracks de l’Ohio !