La saison 2023-24 des Cleveland Cavaliers… dans leur pire cauchemar

Le 17 oct. 2023 à 15:04 par Giovanni Marriette

Source image : TrashTalk

C’est la nouveauté de la saison à la rédaction de TrashTalk. Les 30 previews en 30 jours c’est bien, analyser chaque joueur de chaque équipe pourquoi pas, mais se laisser aller à sa propre imagination, parfois, ça ne fait pas de mal et ça empêche même de vieillir. Tout au long de ces previews l’équipe vous proposera donc le scénario… cauchemar pour chaque franchise NBA en 2023-24. Et si d’aventure votre équipe lâchait une masterclass cette saison et que vous n’avez pas envie d’être heureux, vous pourrez toujours relire ce papier en avril et vous convaincre que tout s’est mal passé. Aujourd’hui ? Les Cavaliers de Cleveland !

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Un backcourt léger en défense, des ailiers discrets et des intérieurs frustrants en attaque

Les Cavs possèdent une équipe assez délicieuse sur le papier, mais lorsqu’il s’agit de montrer les muscles et de hausser le niveau d’intensité… ça résonne pas mal à la salle. Le meilleur exemple de ce manque de gnaque ? Le duo Garland / Mitchell, capable des pires cartons en attaque mais absolument pas concerné par la défense. Isaac Okoro ne peut pas tout faire tout seul, et chaque match face à Cleveland est l’occasion pour les meneurs adverses de se régaler (51 points pour Brunson, 48 pour Fox et même 44 pour… Schroder face à CLE en début de saison). Dans les ailes ? Max Strus est un septième homme que les Cavs voudraient voir devenir un leader, et George Niang ne rentre plus dans son short double XL. Dans la raquette ? Evan Mobley défend, très fort, mais ne touche pas une bille en attaque alors que Jarrett Allen réussit l’exploit d’être encore plus gauche que Rudy Gobert et ne score que sur des dunks. Bref, pas grand chose ne va dans cette équipe et encore, on n’a pas parlé de Caris LeVert, pire joueur de la ligue en termes de pourcentages au tir et de ration balles perdues / passes décisives…

Encore les Knicks en Playoffs, et encore pire qu’en 2023

Toute la saison durant, les Cavs enchainent les petites séries de victoires… et de défaites. Difficile de trouver un vrai rythme, le bilan final est de 45 victoires pour 37 défaites, juste assez pour hériter de la cinquième place à l’Est et donc… des Knicks au premier tour des Playoffs. Rebelote ! L’heure de la vengeance a sonné pour les Cavs, encore très conscients du trauma de la saison précédente. Malheureusement Tom Thibodeau est quelqu’un de très pragmatique, et ce qui fonctionnait hier fonctionnera donc demain. Cleveland est asphyxié, l’attaque des Cavs bégaie et les Knicks vont ainsi réussir à faire déjouer leur adversaire plus encore qu’un an auparavant. Donovan Mitchell tourne à 16,6 points à 28% au tir dont 17% du parking et se fait même porter pâle pour le Game 4, dernier match d’une série qui se termine donc sur un sweep retentissant et un constat terrible pour des Cavs incapables de développer leur basket face à une équipe “middle” sans manquer de respect aux Knicks. L’heure du changement dans l’Ohio ?

Donovan Mitchell demande son trade une heure avant le début de la Free Agency

Le premier changement, il intervient à peine 48h après l’élimination des Cavs, puisque JB Bickerstaff est récompensé pour ses mauvais et loyaux services avec une lettre recommandée portant le mot “licenciement” en en-tête. La fin d’une belle histoire humaine mais on ne gagne pas des séries de Playoffs en organisant des tournois de Molkkys avec ses joueurs. Une issue malheureusement prévisible, mais ce qui l’est moins c’est ce bon vieux Donovan Mitchell qui court-circuite le début de la Free Agency en annonçant le 1er juillet… son envie d’être transféré de la – selon ses propres termes – pire ville des États-Unis. Joakim Noah est mort de rire, les fans des Cavs ont envie de monter Spida en l’air et on assiste tout l’été à Cleveland aux traditionnelles scènes du brûler de maillot. Le fit Mitchell n’a pas marché, les Cavs sont désormais à la recherche d’un coach et d’un projet. Le fantôme de LeBron n’a jamais paru aussi présent en ville, les pétitions réclamant son retour se multiplient alors que le King va sur ses 40 berges, voilà à quoi on en est rendu…