La saison 2023-24 des Toronto Raptors… dans leur pire cauchemar

Le 06 oct. 2023 à 15:04 par Giovanni Marriette

Source image : TrashTalk

C’est la nouveauté de la saison à la rédaction de TrashTalk. Les 30 previews en 30 jours c’est bien, analyser chaque joueur de chaque équipe pourquoi pas, mais se laisser aller à sa propre imagination, parfois, ça ne fait pas de mal et ça empêche même de vieillir. Tout au long de ces previews l’équipe vous proposera donc le scénario… cauchemar pour chaque franchise NBA en 2023-24. Et si d’aventure votre équipe lâchait une masterclass cette saison et que vous n’avez pas envie d’être heureux, vous pourrez toujours relire ce papier en avril et vous convaincre que tout s’est mal passé. Aujourd’hui ? Les Raptors de Toronto !

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Darko Rajakovic en galère, Dwane Casey est de retour

Comme son poto Igor Kokoskov il y a quelques années, Darko Rajakovic galère à transposer ses valeurs et son idéologie à l’échelle d’une franchise NBA. Le CV de Darko est pourtant intéressant, le fit avec une équipe jeune et en maqnue de repères semblait logique, mais malheureusement et comme souvent, bilan compliqué + coach rookie (et de surcroit européen ) ne font pas bon ménage. Peu après Noël les Raptors présentent un bilan de 10 victoires pour 26 défaites, c’est cheum, et le gentil Darko est donc prié par Masai Ujiri de faire ses valises et de retourner enseigner la défense de zone dans d’autres contrées. On exagère un peu mais ce n’est rien quand on sait que c’est… Dwane Casey qui fait son retour en ville, cinq ans après avoir été viré… quelques semaines avant d’obtenir le trophée de Coach Of the Year. Depuis ? Dwane a prouvé qu’il n’était pas forcément le crack que l’on pensait, mais depuis, surtout, Dwane fomentait sa vengeance envers Masai Ujiri. Une vengeance qu’il matérialise en gagnant les trois quarts de ses matchs entre janvier et avril, faisant des Raptors un solide douzième, sans play-in mais sans pick de draft pour 2024, magnifique transition vers notre paragraphe 2, téma comme c’est fluide.

La 12ème place à l’Est, la pire place possible

Voilà donc les Raptors douzièmes, trop nuls pour faire partie du play-in tournament, mais pas assez pour espérer quoique ce soit à la Lottery, à moins d’un miracle bien sûr. Le miracle n’aura pas lieu, Toronto repart avec un pick 11, on ronfle fort surtout qu’en 2023-24 la jeunesse locale n’a pas spécialement donné de garanties pour la suite. Scottie Barnes n’a pas joué deux matchs de suite au même poste et a même manifesté son agacement au mois de mars (“it smells like someone farted”), Gradey Dick a eu plus de gros titres sur son nom que sur ses perfs, et tous les autres… ne sont plus si jeunes que ça. Bref une saison dans le vide, à Toronto on pisse dans des violons et, pire, on se laisse déplumer sans bouger une oreille, toujours dans cette volonté de transitions entre paragraphe, en voilà une masterpiece de rédaction d’article.

Masai Ujiri n’a pas bougé une oreille de la saison, tout le monde est sur le marché

C’est ce dont on redoutait le plus à Toronto, et Masai Ujiri a donc osé. Nous sommes le 2 juillet 2024, Pascal Siakam est agent libre, Gary Trent Jr. est agent libre, et OG Anunoby vient de décliner via SMS sa player option à 20 millions. Trois des quatre meilleurs joueurs du roster ne font… plus partie du roster, le cap space a la banane mais pas les fans, car il va désormais falloir reconstruire via la Free Agency, faute de n’avoir pu récupérer – au moins – quelques assets grâce à ces fins de contrat. Scottie Barnes se retrouve seul à la barre, avec un coach qui le fait jouer tantôt meneur tantôt pivot mais qui ne restera de toute manière pas plus de quelques semaines, bref c’est le BORDEL et le roster des Dinos s’apprête à littéralement explose d’une année sur l’autre, le tout sans pick de draft intéressant. Jadis adoubé par ses fans et ses pairs, Masai s’est tiré une balle dans le pied et voit désormais ses jours comptés au Canada.


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