Qui dit nouvelle saison NBA dit petit point sur les finances des uns et des autres. Qui se la joue économe, qui donne des sueurs à son banquier, qui est carrément dans le rouge, on fait le bilan franchise par franchise. Aujourd’hui, place au Utah Jazz.
# Pour tout comprendre sur les salaires NBA :
- Salary Cap
- Exceptions
- Qualifying Offer
- Player Option
- Team Option
- Non-Garanties
- Absent de l’équipe
- Early Termination Option
Les salaires 2023-24 du Utah Jazz
Situation financière par rapport au salary cap
- Le seuil de la Luxury Tax est fixé à 165,294,000$ cette année.
- Le Salary Cap de la NBA est fixé à 136,021,000$ cette année.
Avec $138,087,395 engagés contractuellement sur cette saison 2023-24, le Utah Jazz fait partie des franchises les moins dépensières de la NBA, bien loin de l’ombre de la Luxury Tax.
Débarqué cet été en provenance d’Atlanta, John Collins squatte le haut de la grille salariale du Jazz. Un honneur qu’il ne devrait pas conserver très longtemps car un certain Finlandais devrait être prolongé dans les prochains mois pour un salaire autrement plus important.
Joueurs sous contrats garantis pour la saison 2024-25 :
- John Collins
- Jordan Clarkson
- Collin Sexton
- Taylor Hendricks
- Keyonte George
- Brice Sensabaugh
Il ne s’agit là évidemment que des contrats pleinement garantis. Les team options de Walker Kessler et Ochai Agbaji seront levées à 101% et on attend également la prolongation de Lauri Markkanen dans les prochains mois. Les leaders de ce nouveau Jazz sont là sur la durée.
Trois joueurs à surveiller cette saison :
- Lauri Markkanen : auteur d’une saison XXL l’an passé et nommé Most Improved Player, Lauri Markkanen a pris une nouvelle dimension en NBA. Pour le moment, le Jazz peut profiter du contrat low cost que le Finlandais avait signé avec les Cavs mais il faudra bientôt parler gros sous. Markkanen 4ème salaire du Jazz cette saison, ça pique un peu les yeux.
- Simone Fontecchio : star en Europe et surtout en sélection italienne, Simone Fontecchio peut-il se faire une place durable en NBA ? L’an passé, on l’a surtout vu en fin de saison, lorsque les matchs du Jazz perdaient en importance. Dans la foulée d’une bonne Coupe du Monde avec l’Italie, peut-il passer un cap à Salt Lake City ? Alors qu’il testera le marché en 2024, ça serait le bon moment.
- Talen Horton-Tucker : lui aussi a eu sa chance en fin de saison, lorsque Jordan Clarkson a rejoint l’infirmerie, et il ne l’a pas laissé passé avec des vraies grosses perfs. On connaît le talent du bonhomme, il lui manque surtout la régularité. Sa dernière année de contrat à Salt Lake City marquera-t-elle l’explosion de THT ?