Les 10 bonnes raisons de suivre le Utah Jazz sur la saison NBA 2023-24
Le 05 oct. 2023 à 13:21 par Clément Hénot
La saison NBA 2023-24 reprendra le 24 octobre et d’ici-là, c’est la tradition, TrashTalk vous propose un tour d’horizon complet des 30 franchises qui composent la Grande Ligue. Au cœur de ce calendrier très complet des 30 Previews en 30 Jours ? 10 bonnes raisons de suivre chacune des trente franchises NBA. Aujourd’hui le Jazz, qui a dépassé les attentes l’an dernier et qui s’est encore renforcé cette année.
#1 : Les posages de cerveau de Jordan Clarkson
Il revient tout juste d’un mondial en Asie, où il était LA rockstar des Philippines en tant que joueur NBA naturalisé. Attention, possible que Jordan Clarkson souhaite continuer sur la même lancée pour son retour à Utah alors attendez-vous à une sélection de shoots de derrière les fagots pour l’une des plus grandes bêtes de foire de notre ligue. Peut-on en attendre moins d’un type qui a osé intégrer la famille Kardashian via une idylle avec Kendall Jenner ? Certainement pas. Il a également connu le bourbier des Lakers, où il était considéré comme un poulet sans tête parmi les poulets sans tête. Alors ce n’est certainement pas un 5/19 ou un 7/25 qui va faire peur à notre Jordan Clarkson national qui, pour rester sérieux, va encore envoyer du bois en attaque, lui qui s’est métamorphosé depuis son arrivée à Salt Lake City et a beaucoup fait évoluer son impact dans le jeu, et en bien !
#2 : Ochai Agbaji qui montre le bout de son nez
Drafté à l’époque par Cleveland avec l’étiquette de “vieux” rookie capable d’apporter tout de suite, il a été envoyé à Utah dans l’échange pour rameuter Donovan Mitchell chez les Cavs. Après une année à se chercher dans le collectif du Jazz et à apporter par bribes, Ochai Agbaji pourrait bien avoir une carte à jouer cette saison sur l’aile, en relais de Lauri Markkannen, nouvelle star locale, qui l’a accompagné dans l’avion entre Cleveland et Salt Lake City. Champion NCAA après un cursus complet à Kansas, il devrait faire le boulot cette saison avec davantage de temps de jeu et après avoir encore pris en expérience. Son profil de 3&D pourrait bien faire fureur dans cet effectif, et plus globalement dans la NBA actuelle.
#3 : LE type qui porte un maillot du Jazz floqué Westbrook
Parce qu’il y a forcément un frérot qui a cop le jersey de Russ au Jazz, en pensant qu’il allait être à fond dans le projet de la franchise. S’il existe aujourd’hui, soit il s’en est servi comme paillasson, soit il l’a encadré dans sa maison pour ne jamais oublier, soit il l’a vendu aux enchères car il est devenu collector. Il n’y a que très peu de probabilités d’en croiser un à la Vivint Smart Home Arena, mais si vous le voyez, prenez une photo avec lui !
#4 : Collin Sexton qui renaît de ses cendres
Avant sa grave blessure au genou, Collin Sexton a été capable d’envoyer 24,1 points par match sous la tunique des Cavs. Envoyé à Utah pour faire venir Donovan Mitchell, il a vu son rôle changer dans les Rocheuses, désormais plutôt cantonné à un rôle en sortie de banc. Davantage responsabilisé dans la second unit, il a tout le loisir d’attaquer à tout va comme il sait si bien le faire. Un rôle qui était laissé vacant par Jordan Clarkson qui a été propulsé dans le 5 de départ. On lui souhaite de redevenir le joueur qu’il a pu être dans l’Ohio, avec ses facultés au scoring qui se transposent très bien dans un rôle de sixième homme. Le joueur semble l’avoir accepté, on est potentiellement sur un deal gagnant-gagnant
#5 : Les coups de vice de Kelly Olynyk
Malgré sa dégaine de vendeur Micromania qui te reprend ta PS5, tes deux manettes et tes 17 jeux pour 8 euros, Kelly Olynyk est un pur profil dans la NBA actuelle, pouvant s’écarter loin du panier, jouer des coudes sous les panneaux et offrir quelques coups de vice, demandez à Kelly Oubre ce qu’il en pense par exemple. Un petit coude bien placé, une cheville qui traîne au rebond ou encore une épaule qui dévie sur un écran, et vous obtenez le savant mélange qui fait toute la malice du Canadien sous les panneaux, et qui pourrait bien permettre au Jazz d’exister et d’être relou à jouer en cas de qualification en Playoffs.
#6 : John Collins, libéré délivré
Il traînait son spleen du côté d’Atlanta, il a enfin été libéré. John Collins n’est plus en Georgie et arrive à Utah pour former un frontcourt ultra complémentaire avec Walker Kessler et Lauri Markkanen, sans oublier Kelly Olynyk et Taylor Hendricks en sortie de banc. L’autre JC de cette escouade pourra s’épanouir, sans que l’on soit trop regardant sur ses performances défensives étant donné l’apport du nouveau membre de Team USA dans ce domaine. Trae Young plus là pour vampiriser l’attaque, ce sera aussi à lui de se mettre au niveau pour prouver qu’il mérite d’avoir davantage la gonfle entre les paluches.
#7 : Le frontcourt à l’entre-deux
Vraisemblablement composé de Walker Kessler, John Collins et Lauri Markkanen au début du match, il ne faut pas pour autant oublier Kelly Olynyk, Simone Fontecchio et Taylor Hendricks en deuxième rideau qui peuvent chacun dans leur registre épuiser leurs adversaires également. Kessler est l’ancre défensive de cette équipe, Lauri est le fer de lance de l’attaque, et John Collins pourrait bien être l’électron libre du Jazz des deux côtés du terrain. Toutes les qualités sont rassemblées en un seul frontcourt, reste à voir comment la mayonnaise va prendre avec l’addition de l’ancien des Hawks.
#8 : Keyonte George dans les classements pour le ROY
Attaquant encore un peu brut de décoffrage mais blindé de potentiel, Keyonte George aura un rôle clé à jouer dans la second unit du Jazz, avec des gars comme Collin Sexton ou Taylor Hendricks, son compère de la cuvée 2023. A la manière d’un Bennedict Mathurin l’an passé, il pourrait même être en lice pour le titre de ROY et celui de 6MOY. Capable d’envoyer sa grosse quinzaine à des pourcentages qu’il faudra encore contrôler, Keyonte a tout du profil de freak en sortie de banc idéal pour le Jazz. Mention honorable à Taylor Hendricks qui enverra peut-être moins de stats, mais dont l’apport devrait aller bien au-delà pour la franchise de Salt Lake City.
#9 : Simone Fontecchio qui parle avec les mains
De retour du Mondial sans aucune médaille, Simone Fontecchio va aussi vouloir enquiller ses quelques shoots en sortie de banc. Il va parler avec les mains mais surtout enchaîner quelques bonnes sorties avec le Jazz dans son rôle de grand dadais qui canarde de loin. Star de l’Italie pendant la Coupe du Monde, son rôle sera plus amoindri au Jazz, mais justement, il aura moins de pression sur ses épaules et pourra apporter ce que son coach lui demande.
#10 : La calvitie de Talen Horton-Tucker
Parce qu’un transfert à Fenerbahce n’est pas à exclure en cours de saison, ça ferait peut-être du bien à tout le monde.