Les 10 bonnes raisons de suivre les Indiana Pacers sur la saison NBA 2023-24
Le 02 oct. 2023 à 14:44 par Clément Hénot
La saison NBA 2023-24 reprendra le 24 octobre et d’ici-là, c’est la tradition, TrashTalk vous propose un tour d’horizon complet des 30 franchises qui composent la Grande Ligue. Au cœur de ce calendrier très complet des 30 Previews en 30 Jours ? 10 bonnes raisons de suivre chacune des trente franchises NBA. Aujourd’hui les Indiana Pacers, avec notamment un meneur de jeu dont on pourrait entendre parler dans les années à venir.
#1 : Buddy Hield qui balance du shoot de dingo
En tout cas tant qu’il est encore en ville, car le Bahaméen et sa franchise sont en train de travailler pour trouver un transfert vers une nouvelle équipe. A l’heure actuelle, Buddy est toujours en ville et va continuer d’envoyer des shoots rocambolesques depuis le circuit des 500 miles d’Indianapolis, pour le plus grand bonheur des spectateurs avides de sensations fortes. Que ce soit sur un pied, à 2km de la ligne ou encore avec cinq phalanges dans la tronche, rien ni personne n’empêchera jamais l’ancien des Pelicans et des Kings de canarder, même s’il y a encore 21 secondes sur l’horloge. D”ailleurs, pour la petite histoire, sachez que Buddy Hield est le détenteur du record du shoot à 3 points le plus rapide de l’histoire de la NBA, il a détrôné… Reggie Miller, une autre icône locale.
Tyrese Haliburton’s Dad to Buddy Hield: “Shoot the ball, stop dribbling.”
Buddy: Catches the opening tip and knocks down a three! Fastest 3-pointer in the play-by-play era.
(Via @Pacers) pic.twitter.com/G7C7tYsV0U
— Ballislife.com (@Ballislife) December 30, 2022
#2 : Obi Toppin qui gratte le Top 10 chaque matin
Autre énergumène légèrement déjanté du côté d’Indianapolis : Obi Toppin, qui va aller vérifier de temps à autres si le dessus des arceaux n’est pas trop poussiéreux, et qui pourrait bien escalader quelques pivots par mois lors de la saison à venir. S’il est toujours dépourvu de cou, le voltigeur devrait régaler la Bankers Life Fieldhouse de ses tomars et va assurément faire des Pacers une franchise pour laquelle les gens vont taper des nuits blanches sur le League Pass. Alors, si un autre joueur dans la ligue espérait choper la première place du Top 10, désolé pour lui, mais elle est déjà probablement la propriété de l’ancien intérieur des Knicks, qui aura probablement claqué un rider en contre-attaque ou un moulin sur un pauvre pivot adverse.
#3 : la magie des passes de Tyrese Haliburton
Le deuxième meilleur passeur de la saison dernière pourrait bien rafler la médaille d’or cette année. Toujours aussi spectaculaire et imprévisible, l’ancien meneur des Kings va avoir l’embarras du choix entre envoyer Obi Toppin sur orbite, trouver Buddy Hield dans un fauteuil chauffant et massant, mâcher le boulot à Myles Turner sous les panneaux ou encore donner carte blanche à Bennedict Mathurin. Il va falloir se tenir prêt à chaque instant à Indy, car ce bon vieux Tyrese va encore envoyer de la no-look pass à foison, et ce même si cela ne sert strictement à rien. Il regardera forcément ailleurs au moment de servir ses coéquipiers, juste pour la photo !
#4 : La 3G qui rame et le public qui s’envoie du maïs grillé
Parce que oui, les clichés ont la dent dure, on vous voit venir. A Indianapolis, les gens se pointent probablement à la salle en tracteur aux phares jaunes, vêtus de leur plus belle salopette à carreaux, avec un épi de blé entre leurs chicots en or qu’ils se grattent au canif. Il n’y a pas d’internet, il faut encore s’envoyer des missives quand le fax déconne… En gros, si le film Bienvenue chez les Ch’tis avait pris place aux Etats-Unis, il se serait probablement déroulé à Indianapolis. Plus sérieusement, on espère que les fans des Pacers seront nombreux pour foutre le feu et qu’il n’y aura pas d’embouteillage, pour cause de chute d’une botte de foin évidemment.
#5 : Jarace Walker en mode voiture bélier
C’est le dernier venu en ville; jarace Walker est arrivé via la Draft, en provenance de Washington, qui lui a préféré Bilal Coulibaly. Le profil de l’ancien joueur des Cougars de Houston en NCAA colle bien à ce qui est recherché dans cette équipe, à savoir un type probablement capable de taper un plongeon tête la première dans un lac gelé ou qui irait volontiers se taper à mains nues contre un ours, juste pour voir s’il peut gagner. Dur au mal et costaud à souhait, Jarace Walker planque des enclumes dans ses triceps et apporte encore davantage de dureté à cette équipe avant même d’avoir foutu le moindre panard sur le parquet. On a hâte d’en voir plus.
#6 : Bennedict Mathurin VS LeBron James
“Beaucoup de gens disent que LeBron est fort, mais il va devoir me montrer qu’il est meilleur que moi”; Ces mots ont été prononcés par Bennedict Mathurin en 2022, alors qu’il avait joué très exactement 0 match en NBA. On ne sait pas vraiment s’il s’agit d’un troll rondement mené, d’une chose dont il a réussi à se convaincre ou encore d’une effronterie sans limite, mais le Canadien prouve qu’il a une infinie confiance en lui et qu’il ne recule devant rien ni personne. Toutefois, un an plus tard, cette citation du scoreur fou des Pacers n’a pas été oubliée et est encore présente dans pas mal de têtes. On va bien évidemment scruter chaque match du Montréalais face à un LBJ vieillissant mais qui, pour l’heure, et en toute objectivité, lui met toujours une bourrasque dans pas mal de compartiments du jeu.
#7 : le crâne luisant de Rick Carlisle
Présent en NBA depuis environ 127 ans, Rick Carlisle va poursuivre à la tête d’une équipe qu’il a reprise en 2021 et qu’il a déjà entraîné entre 2003 et 2007. Coach dans la ligue depuis plus de 23 ans et dans le circuit avant même la naissance du rédacteur de cet article qui vient pourtant de fêter ses 30 ans, c’est dire à quel point Ricky a de la bouteille et fait partie des meubles dans cette ligue. Ce ne sera pas de trop pour emmener le plus haut possible cette jeune escouade aux dents longues. On espère qu’il fera briller ce collectif de façon encore plus scintillante que son crâne lorsqu’il est sous les projos.
#8 : TJ McConnell qui fait le coup de la fourchette
Parmi les joueurs les plus vicelards de la ligue, il y a bien évidemment TJ McConnell. Non drafté en 2015, il se révèle à l’époque du “Process” chez les Sixers, au cours d’une saison à 10 victoires pour 72 défaites. Il a réussi à se faire une place en NBA malgré un physique lambda qui culmine à 1m83, mais grâce à une défense rugueuse et une énergie de tous les instants. Ajoutez-y une pointe de vice et (tout de même) un minimum de talent, et vous obtenez ce qui a fait la pérennité de TJM en NBA. Il est le genre de joueur qui n’hésitera pas à faire un coup de la corde à linge si le besoin se fait sentir, ou encore envoyer une petite balayette ni vu ni connu, juste pour déconner. Un joueur de devoir, bien plus essentiel que ce que l’on pense chez les Pacers, qu’il a rejoint en 2019 et pour qui il est toujours aussi important. Son énergie contagieuse et ses coups en douce font de lui un précieux back-up pour Tyrese Haliburton.
#9 : les bookmakers qui chialent
Indiana a bien la tronche de l’équipe qui déjoue les pronostics du début de saison. Les bookmakers vont les annoncer à peu de choses près à 30 victoires peut-être, sauf que dans cet effectif, tout le monde a fait des progrès, Tyrese Haliburton est devenu All-Star, et Bruce Brown et Obi Toppin sont arrivés. Le collectif continue de prendre forme et les Pacers pourraient bien dépasser toutes les attentes et mettre en PLS ceux qui vont devoir rembourser les parieurs fous par la suite (rappel utile tout de même : ne pas miser l’argent que l’on n’a pas). Et oui, il n’y a pas qu’au salon de l’agriculture qu’Indiana excelle.
#10 : le retour de Daniel Theis, un vrai champion du monde
“World Champions of WHAT ? The United STATES ?”, avouez, vous l’avez lu avec la voix et l’intonation de ce bon vieux Noah Lyles, lui-même Champion du Monde dans ses disciplines, le 100m et le 200m. D’ailleurs, il doit actuellement bien pouffer de rire en voyant qu’il a probablement raison sur le sujet. Car oui, Daniel Theis va bien revenir à Indianapolis avec le statut de Champion du Monde, après sa victoire avec l’Allemagne contre la Serbie en Finale du Mondial. Pas de titre usurpé, le pivot teuton va également jouir d’un nouveau statut dans sa franchise, tout en continuant d’apporter de la dureté sous les panneaux, une éthique de travail irréprochable et des tatouages pleins les bras (comme ça, ça n’a rien à voir).