La saison 2023-24 des Indiana Pacers… dans un monde idéal

Le 02 oct. 2023 à 15:08 par Giovanni Marriette

Pacers saison de rêve
Source image : TrashTalk

C’est la nouveauté de la saison à la rédaction de TrashTalk. Les 30 previews en 30 jours c’est bien, analyser chaque joueur de chaque équipe pourquoi pas, mais se laisser aller à sa propre imagination, parfois, ça ne fait pas de mal et ça empêche même de vieillir. Tout au long de ces previews l’équipe vous proposera donc le scénario… parfait pour chaque franchise NBA en 2023-24. Et si d’aventure votre équipe lâchait une disasterclass cette saison, vous pourrez toujours relire ce papier en avril et vous convaincre que tout s’est bien passé. Aujourd’hui ? Les Pacers d’Indiana !

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Tyrese Haliburton est officiellement une superstar et tire tout le monde vers le haut

20,7 points et 10,4 passes pour sa première saison dans l’Indiana, 24,2 points et 10,8 caviars pour la deuxième, le tout en 50/40/90 s’il vous plait, le tout avec un shoot à se déboiter l’épaule, on aura tout vu. Plus que les stats, c’est la constance avec laquelle Tyrese domine qui détonne, et au sein du roster un mot s’élève plus haut que les autres : leadership. En effet, en sus de ses performances, Tyrese est le leader vocal de cette belle équipe des Pacers, Jarace Walker déclare en début de saison que c’est pour jouer avec ce genre de gars qu’il veut faire carrière, et Rick Carlisle ose même la comparaison avec le grand Dirk en affirmant qu’il n’avait pas eu autant confiance en l’un de ses joueurs depuis le grand blond. Les affiches de TH fleurissent partout dans l’état, Mathurin, Nembhard ou Walker prennent l’aspiration de leur leader et deviennent de belles valeurs sûres, les maillots se floquent par milliers et Tyrese complète son CV 2023-24 avec le trophée de Joueur du mois en décembre, une deuxième sélection de All-Star et un voyage à Paris pour les Jeux. Vers l’infini et au-delà pour Tyrese, et le projet Pacers est de plus en plus sexy.

Alleluia, Myles Turner et Buddy Hield font enfin leurs valises

On n’a rien contre eux, on est même plutôt fan de la vigie et du sniper, mais clairement depuis quelques mois voire quelques années pour Myles… on avait du mal à comprendre le projet avec ces deux-là. Mentionnés dans absolument toutes les rumeurs de transferts à chaque période de business en NBA, Myles and Buddy finissent par faire leurs valises en février. Plus de 30 patates économisées, deux séances d’au revoir assez émouvantes c’est vrai, mais deux belles occasions de repartir sur du encore plus propre, plus net. La situation de Buddy – fin de contrat – ne permet pas forcément aux Pacers de récupérer du lourd (Lonnie Walker et un pick des Nets), Myles Turner est échangé contre Gabe Vincent, Max Christie et une Senseo mais on le disait plus haut l’essentiel est ailleurs : on tourne une page, on repart avec un boss – Tyrese – et tout autour pléthore de gamins qui ne demandent qu’à progresser et pour qui la hiérarchie est un lointain concept.

La dégringolade après le All-Star Break, tout ce qu’on aime

Si les deux premiers tiers de la saison sont tout juste moyens d’un point de vue bilan – on s’en cogne – et que c’est davantage Tyrese Haliburton qui nous tient debout devant les matchs des Pacers, la direction prise par la franchise à partir du 20 février… nous plait. Le play-in n’est pas loin mais comme le disait Sonia Lacen… “à quoi bon”, référence dégueulasse des années 2000 mais pas aussi dégueulasse que la fin de saison de l’équipe de Rick Carlisle. 24 défaites sur les 30 derniers matchs, petit sourire en coin car toi même tu sais pourquoi, et les Pacers terminent non seulement leur saison à l’avant-dernière place à l’Est (devant les Wizards) mais également parmi les trois pires bilans de la Ligue, ce qui leur donne une chance maximale d’aller chercher un intérieur prometteur à la Draft. Ce que les Pacers feront avec le pick… 2, en allant sélectionner Alexandre Sarr, la nouvelle pépite française, désormais prête à en découdre et à remettre Indianapolis sur la carte de la NBA à partir d’avril.