La saison 2023-24 des Indiana Pacers… dans leur pire cauchemar
Le 02 oct. 2023 à 15:27 par Giovanni Marriette
C’est la nouveauté de la saison à la rédaction de TrashTalk. Les 30 previews en 30 jours c’est bien, analyser chaque joueur de chaque équipe pourquoi pas, mais se laisser aller à sa propre imagination, parfois, ça ne fait pas de mal et ça empêche même de vieillir. Tout au long de ces previews l’équipe vous proposera donc le scénario… cauchemar pour chaque franchise NBA en 2023-24. Et si d’aventure votre équipe lâchait une masterclass cette saison et que vous n’avez pas envie d’être heureux, vous pourrez toujours relire ce papier en avril et vous convaincre que tout s’est mal passé. Aujourd’hui ? Les Pacers d’Indiana !
Mais aussi : La saison 2023-24 des Indiana Pacers… dans un monde idéal
Le supporting cast de Tyrese Haliburton aux abonnés absents
Si le talent de Tyrese Haliburton n’est plus à prouver, au niveau du leadership c’est à revoir, et pour cause, au relais de Tyrese… ça ne suit pas vraiment. Bennedict Mathurin est désormais titulaire et il met ses tirs, Buddy Hield, Bruce Brown et Myles Turner manquent de constance même si leur seule présence permet de gagner quelques matchs face à des équipes faibles, mais le pire dans cette équipe des Pacers, c’est bien la faiblesse des rotations, l’absence de progression de certains jeunes. Qui ça ? Andrew Nembhard, Jarace Walker, Isaiah Jackson ou Jalen Smith par exemple, qui peinent tous à être ce qu’on leur demande d’être, alors que Daniel Theis joue un match sur huit et que Obi Toppin ne réussit ses tirs qu’à l’échauffement. Le projet jeune est en fait un projet jaune, entendez par là qu’il sent le Pastis, et le meneur All-Star ne peut pas tirer la remorque quand la remorque se détache toute seule. Un gap trop grand entre un leader et ses lieutenants, où l’on réalise d’ailleurs que bon nombre d’entre eux ne sont pas des lieutenants mais de simples soldats. Vite, vite, la Draft et la Free Agency.
Rick Carlisle en décalage total
Dans tout ce malheur, on remarque très vite que Rick Carlisle et ses joueurs ont du mal à communiquer. Au-delà du basket, c’est difficile et ça se voit, c’est dans la vie de tous les jours que Rico se sent de plus en plus vieux. Quand Jarace Walker lui bougonne quelque chose pendant un temps-mort et que son coach lui demande de répéter, Jarace répond Quoicoubeh et la seule raison qui fait que Carlisle n’a pas de cheveux blancs est qu’il est chauve. Un peu de trop de gamins dans cet effectif, peu de vrais relais sur le terrain et la goutte d’eau intervient lorsque le coach des Pacers est intégré par erreur à une conv Whatsapp nommée “le vieux con”. Le sosie de Jim Carrey pète un plomb et présente sa démission, un duo composé de Jermaine O’Neal et Stephen Jackson le remplace mais si tous les gamins du roster ne bougent désormais plus une oreille on préfère ne pas savoir pourquoi.
Le ventre mou, quelle mauvaise idée
Malgré les problématiques abordées ci-dessus, les Pacers ont toutefois le malheur de gagner… un peu trop de matchs. Tyrese Haliburton et les quelques vétérans font graviter l’équipe non loin des 50% de victoires, entretiennent toute la saison ou presque un espoir de play-in, jusqu’au 20 mars environ où la sonnette d’alarme est tirée, histoire de signifier à tout le monde que la saison est terminée, que l’on va mettre tout ce beau monde au repos et penser à la suite. Sauf que c’est évidemment beaucoup trop tard, car les Pacers terminent leur saison régulière avec un bilan de 37 victoires et 45 défaites, quatre victoires de moins que les Hawks, 10è, mais presque dix de plus que les franchises qui ont assumé leur reconstruction tout au long de la saison. Le ventre mou, le cul entre deux chaises, on ne sait pas sur quel pied danser, bref plein d’expressions pour vous informer que les Pacers iront finalement drafter avec le 10è pick en juin, conclusion d’un exercice comme d’habitude sans réseau mais cette fois-ci sans saveur.