Hall of Fame 2023 : Dirk Nowitzki, un morceau d’Allemagne dans la légende du basket
Le 12 août 2023 à 19:00 par Nicolas Vrignaud
Le “Wunderkid”. Un produit Allemand, c’est à dire gage d’efficacité, de qualité et de fiabilité. Dirk Nowitzki rentrera ce soir au Hall of Fame. Une récompense bien méritée pour quelqu’un qui porte presque une belle partie de l’histoire des Mavericks sur ses larges épaules.
Que dire ? Dirk Nowitzki est un joueur que l’on ne produira plus. Ouais, éternel débat de la fidélité dans un championnat où la soif de victoire et l’envie de briller font que les joueurs se rendent là où la météo est la plus belle pour atteindre ces objectifs. Laisser une trace, ce n’est pas forcément remporter un titre. Laisser une belle trace, c’est en remporter un. S’inscrire parmi les légendes de ce jeu, c’est faire face à une adversité extrême pour emmener votre équipe de toujours sur le plus haut sommet du basket. C’est en tout cas la manière choisie par Dirk Nowitzki. Et c’est pour cela qu’il sera honoré ce soir. Un vainqueur, un talent d’une pureté rarement atteinte. Un étendard pour un basket européen certes accepté mais encore mal jugé dans la NBA du début des années 2000.
Parce que dans le jeu, Dirk Nowitzki a tout gagné. En ouvrant les portes. Premier MVP Européen de l’histoire, champion NBA en 2011 au terme d’une campagne magnifique, MVP des Finales. 14 sélections au All-Star Game, 12 sélections dans des équipes All-NBA, sixième meilleur marqueur de l’histoire (31 560 points). Un nom qui résonne partout où le grand spectacle du basket américain passe. Un nom qui résonne immensément plus fort dans les rues de Dallas. Légende absolue de la franchise, l’homme qui a apporté la joie absolue chez les Mavericks. Meilleur marqueur de l’histoire du club… et bordel, homme fidèle. 21 ans dans la même équipe, record absolu qui ne sera certainement jamais battu. Car Dirk regarde droit devant lui. Car il a accepté les échecs cuisants comme en 2007, un moyen de se construire un mental en acier blindé. Un souvenir presque heureux au soir du 12 juin 2011, quand il a remporté un titre magnifique face aux Heat de LeBron James, Dwyane Wade et Chris Bosh. Sans aucun coéquipier All-Star autour de lui. Un grand leader, qui n’a sa place que parmi les plus grands, au Hall of Fame de Springfield.