Le conseil de classe des Boston Celtics pour la saison 2022-23 : un joueur, une évaluation !

Le 18 juin 2023 à 09:47 par Nicolas Vrignaud

Al Horford Celtics 15 janvier 2023
Source : YouTube

En cette fin de saison, la majorité des joueurs NBA sont en vacances et les évaluations peuvent donc commencer. Chez TrashTalk, on a décidé de faire un conseil de classe pour chaque franchise, avec une évaluation pour chaque joueur : 30 équipes, 450 joueurs diagnostiqués ! Les Celtics sont à l’honneur ce dimanche, une belle équipe qui a pourtant accusé le coup au pire des moments. Qui a assuré ? Qui s’est fait dessus ? On voit ça de suite. 

Jayson Tatum : une saison de patron, avec des apports qui l’ont placé un temps dans la course au trophée de MVP. Ce qu’il a manqué ? Un poil de constance et des résultats collectifs un brin meilleur, surtout quand deux des concurrents sont dans la même conférence. En Playoffs, il a versé dans l’historique avec 51 points face aux Sixers, record absolu en Game 7, mais aussi dans le moins bon, avec quelques matchs laissés en chemin. Le Game 7 face au Heat en fait partie, mais cela n’efface pas le bon résultat global. On note quand même ce leadership à double vitesse, caractéristique qu’il faudra à tout prix effacer pour être à nouveau un concurrent sérieux l’an prochain.

Jaylen Brown : nouvelle année très propre pour Brown, qui n’a pas donné – à l’instar de son duo – autant de sensation de craquage dans les grands matchs. JB a été constant, surtout pour planter les tirs qui font très mal. Le seul match qu’il a vraiment raté ? Le Game 7 contre Miami… Il sera fatal à son équipe, hélas. La vraie question, c’est surtout : est-ce que Jaylen Brown sera encore en Vert l’an prochain ? Avec un contrat monstrueux prévu pour Jayson, Jaylen peut se poser des questions. Et signer les deux reviendrait à sacrifier une partie du reste.

Robert Williams : Time Lord a été très précieux face aux Sixers, en Playoffs. Envoyé dans le cinq par Joe Mazzulla, il a considérablement aidé à gérer le cas Joel Embiid, en compagnie d’Al Horford. Pour le reste ? Un poil moins impactant visuellement quand il a été présent sur le terrain, c’est à dire 35 matchs en régulière à cause des blessures récurrentes. Arrivé en Playoffs, le manque de rythme s’est cruellement fait ressentir, et son effet n’a pas été le même que l’an dernier. Allez, on revient en forme l’année prochaine !

Derrick White : dans son rôle, il a tenu le rythme et en a imposé un gros aux attaquants adverses lorsqu’ils devaient se défaire de lui. Sa saison est une petite merveille. Bien sûr, impossible d’oublier ce panier pour sauver les Celtics à Miami, lors du Game 6. Le panier d’une vie, sans doute le plus grand moment de sa carrière.

Miami était à 1 STOP, 1 STOP d’aller en Finales NBA devant son public.

Jimmy avait mis ses trois lancers.

Le public était en délire total.

Derrick White rebond offensif, buzzer, ça rentre, climatisation ALL TIME.

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) May 28, 2023

Al Horford : Papy fait de la résistance. Quelle saison, quels Playoffs ! À 37 ans, il s’est occupé de Joel Embiid avec brio, le poussant à déjouer alors qu’il s’agit du MVP en titre et qu’il est dans son prime. Offensivement ? Il a toujours un placement proche de l’impeccable, et s’amuse à envoyer les banderilles que personne chez l’adversaire n’attend. Des tirs qui font d’autant plus mal. On en veut, encore et encore. Profitons donc du temps qu’il nous reste à le voir jouer en NBA.

Marcus Smart : le défenseur par excellence des Celtics a su négocier avec brio le cap des Playoffs, augmentant ses moyennes et son impact sur les lignes arrières adverses… mais face à la dureté du Heat, il a parfois accusé le coup, n’étant plus à l’origine d’actions capables de mettre un coup dans le tarin de Miami. Sans doute l’un des symboles de la fragilité montrée par les C’s à plusieurs moments dans ces Playoffs.

Grant Williams : pièce essentielle des Celtics version Ime Udoka l’an passé, Grant Williams a vu son temps de jeu considérablement diminué, jusqu’à en faire un élément de fond de banc. Pourtant, il n’a pas été ridicule du tout lorsque Mazzulla lui a fait confiance face au Heat. Son avenir avec Boston est en suspens, notamment quand on connaît les gros contrats à venir.

Danilo Gallinari : foutue blessure.

Malcolm Brogdon : Meilleur sixième homme de la saison, compétition ultra dominée pour lui. En même temps, mettre sur le banc un type qui à le niveau d’un titulaire, ça aide. En Playoffs, il a joué blessé, serrant les dents face au Heat. Ce qui explique que ses matchs aient été plus compliqués d’un point de vue individuel. Ce qui a sans doute coûté cher à son équipe.

Payton Pritchard : meneur à tout faire l’an passé, il a été grandement déresponsabilisé par les Celtics cette saison. Ceux qui voulaient le garder pour s’assurer une troisième option au poste 1 ne l’ont même pas fait jouer en Playoffs, hormis quelques minutes faméliques qui ont certainement sonné comme une trahison chez le joueur. Pas étonnant qu’il souhaite trouver une nouvelle équipe cet été.

Sam Hauser : un panier par ci, un panier par là. Se prendre un tir de Sam Hauser après le mois d’avril, ça fout clairement les boules.

Blake Griffin : pas mal de gagner plusieurs millions quand on est mascotte.

Mike Muscala : un bon joueur en rotation récupéré à l’hiver, pour faire souffler le reste du groupe. Ça se bat et ça ne concède rien. Bien dans son rôle.

Luke Kornet : joueur NBA de novembre à mai, vendeur de glaces l’été… il paraît.

Justin Champagnie : associé de Luke Kornet, mais pour la partie liquide-spiritueux de la boutique.

JD Davidson : responsable livraison – en moto – de la boutique Kornet & Champagnie.

Mfiondu Kabengele : partie restauration savoyarde de la boutique. N’a pas de franc succès en juillet.

Noah Vonleh : le roi du garbage time.

Justin Jackson : bras droit du roi du garbage time.


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