Draft NBA 2023 – que doit faire le Jazz avec son 9è choix ? Zoom sur les différentes options dans l’Utah

Le 23 juin prochain dans la nuit, la Draft NBA 2023 aura lieu du côté du Barclays Center de Brooklyn, où chacune des franchises de la Grande Ligue tentera d’améliorer son roster en sélectionnant les bons prospects. Pour vous préparer au mieux à cet événement toujours très attendu, on a estimé utile de faire un focus tout particulier sur les dix équipes qui choisiront dans le Top 10, de Dallas à San Antonio. On s’intéresse aujourd’hui au Jazz, qui se présente cette année avec le pick #9. Quelles sont les options de la franchise de l’Utah pour cette Draft ? 

OPTION #1 : CHOISIR LE MEILLEUR FIT ENCORE DISPONIBLE

Arrivé à ce stade de la Draft, les équipes commencent davantage à regarder leur roster plutôt que les qualités intrinsèques des jeunes cracks. Ok dans les premiers choix, il y a des prospects à saisir obligatoirement (coucou Wemby) mais plus on descend dans le tableau, plus les talents des joueurs se ressemblent donc autant aller piocher là où on a le plus besoin. Côté Jazz, le projet de reconstruction a clairement été lancé après la trade deadline, avec Markkanen en pièce centrale. Les départs de Jarred Vanderbilt et surtout de Mike Conley ont laissé un vide dans les responsabilités de l’équipe. Ok il y a pas mal de jeunes talents purs dans cet effectif mais qui va porter la gonfle sur les lignes arrières ? Certes on a Collin Sexton mais l’arrière de Utah est plutôt un… arrière qui score en premier lieu. C’est en ce sens qu’un gars comme Anthony Black pourrait apporter son QI basket et son playmaking pour suppléer les snipers de la ligne arrière. En plus, il peut être un potentiel bon défenseur qui peut contribuer en attaque sans être un poids mort de l’autre côté du terrain. Sinon pourquoi ne pas s’orienter sur Jalen Hood-Schifino (profil plus défensif) lorsqu’on connait la faiblesse de Utah pour garder les attaquants de la ligne arrière ? Et si on veut vraiment rester sur la défense, Cason Wallace pourrait aussi faire l’affaire avec son CV de glue guy comme on les aime. En tout cas, drafter sur les lignes arrières pourrait être une priorité pour Danny Ainge. C’est clair que c’est plus la même chose quand t’as ton vétéran gestionnaire qui se barre en laissant la gonfle aux gamins.

OPTION #2 : CHOISIR LE MEILLEUR JOUEUR POSSIBLE

Deuxième option potentielle, mais moins probable : se jeter sur un crack qui n’aurait pas été pris plus haut. Imaginez Wembanya… non rien. Mais imaginez si une projection top 6 du type Ausar Thompson ou Jarace Walker arrivait jusqu’à eux. Si c’est le cas pour Utah, c’est le jackpot assuré ! Pour Jarace Walker, il faudrait faire une croix sur le soutien des lignes arrières mais le jeune crack défensif en vaut largement la peine en apportant bien plus de certitudes que les noms qu’on a pu évoqué dans la précédente section. Et pour ce qui est d’Ausar, alors là tu ne peux pas rêver mieux. Un des plus gros potentiels de cette cuvée qui fit en plus avec tes besoins. Celui qui ne le drafterait pas en 9 alors qu’il est disponible se ferait sûrement virer sur le champ. Mais bon, on a bien conscience que ce scénario est peu probable, d’où le fait qu’il soit en option 2.

OPTION #3 : MONTER UN ÉCHANGE AUTOUR DE CE PICK

Alors, option 3 à Utah mais réelle option tout de même lorsqu’on connait la collection de picks de Danny. Avec le choix 9, 16 et 28 de cette Draft 2023, il y a peut-être un truc à faire pour éviter de drafter 3 bambins aller chercher ce fameux joueur sur la ligne arrière dont on a besoin à Utah en plus d’un rookie par exemple. Pas forcément monter un trade pour monter à la Draft, puisque Utah cartographie déjà pas mal le premier tour, mais aller chercher un joueur NBA expérimenté qui t’apportera des certitudes dès octobre. Cette option est clairement plausible lorsque t’as 3 picks d’une part et des besoins criants sur un poste d’autre part.

Alors que va faire le Jazz ce 23 juin prochain ? Pas mal de dilemmes avec les picks braqués récupérés dans le trade de Rudy Gobert. Une chose est sûre c’est que le Jazz devrait profiter de cette Draft pour se pencher sur son poste de meneur. Alors maintenant la question est, comment vont-ils faire ? Faire confiance à un jeune meneur, récupérer une pépite oubliée ou troquer ses picks pour un joueur ? En tout cas, pas sûr que Danny Ainge passe en mode colonie de vacances en draftant 3 jeunes qui resteront à Utah.