Le conseil de classe des Chicago Bulls pour la saison 2022-23 : un joueur, une évaluation !
Le 03 juin 2023 à 13:44 par Clément Hénot
En cette fin de saison, la majorité des joueurs NBA sont en vacances et les évaluations peuvent donc commencer. Chez TrashTalk, on a décidé de faire un conseil de classe pour chaque franchise, avec une évaluation pour chaque joueur : 30 équipes, 450 joueurs diagnostiqués ! Côté Bulls, ça a déçu en masse, alors que l’effectif est taillé pour bien mieux que ça, alors on vous explique tout ça au cas par cas, en attendant la rentrée avec impatience !
Zach LaVine : toujours fidèle au poste et fiable au scoring. Zach LaVine a toujours tout donné sur le parquet malgré les différentes rumeurs de transfert (qu’il n’a pas appréciées), et de prétendues brouilles avec son coach. Son côté showtime et ses coups de chaud pouvant survenir à n’importe quel moment font de lui un incontournable sur qui les Taureaux doivent compter pour leur futur.
DeMar DeRozan : Il incarne un peu moins le futur de son équipe, et même de la NBA, mais DMDR joue comme un énorme daron qui tape sur tous les murs de la maison en disant “c’est du placo ça”. Les shoots clutch, le leadership et les ballons dans les dernières secondes ? C’est pour lui. 20 000 points en carrière en NBA, et 20 000 respects à lui donner. Non, DeMar DeRozan n’est pas has-been.
Nikola Vucevic : transfuge d’Orlando la saison dernière, Nikola Vucevic a eu du mal à s’acclimater à sa nouvelle franchise, mais force est de constater que le monténégrin semble enfin y parvenir. Sa dernière année de contrat vient de s’achever avec de belles statistiques mais il est encore impossible de savoir de quoi son avenir sera fait. Le pivot va écouter Booba et réfléchir aux propositions qui lui sont données aussi.
Patrick Williams :le retour d’un vrai défenseur dans la team a fait du bien à la franchise de Chi-Town, malheureusement insuffisant pour accrocher les Playoffs. Toutefois, Pat Will prouve que sa présence est essentielle et complémentaire à Nikola Vucevic. Son impact se mesure bien au-delà des simples statistiques.
Coby White : avec un tel prénom, normalement il devrait envoyer du bois chaque soir. Sauf que Coby White voit son temps de jeu se réduire au fil du temps, et a proposé sa moins bonne ligne de stats en carrière cette saison. Pourtant, le spot à la mène semblait assez ouvert, mais son profil ne colle pas aux besoins exacts de l’équipe. Son avenir se dessine peut-être loin de Chicago…
Ayo Dosunmu : le régional de l’étape (il est né dans la Windy City) était bien installé dans le cinq de départ, mais l’arrivée de Pat Bev l’a relégué sur le banc. Son rôle a diminué au fil du temps et son importance est devenue plus moindre. Il arrive en fin de contrat cet été, et entre lui et Coby, les dirigeants vont sûrement devoir faire un choix.
Alex Caruso : le divin chauve a également tenté d’insuffler une identité défensive chez les bovins, malheureusement sans succès. Peu de chiffres au scoring mais au moins, le capital swag est toujours présent. Il fait partie des gars sûrs à Chicago.
Andre Drummond : son apport avec les Bulls a été correct, mais c’est surtout niveau psychologique qu’Andre Drummond a inquiété, lui qui a pris du recul sur le basket pour soigner sa santé mentale et combattre la dépression. Sinon, sachez que pour la petite histoire, un rédacteur de l’équipe a fait signer un ticket de métro parisien par ce bon vieux Dédé.
Patrick Beverley : on le taille on le taille… mais son arrivée a fait du bien aux Bulls. Cela manquait de défense, et il a su prendre le poste de meneur de jeu titulaire. Il rêvait de porter la tunique des Bulls, mais pour son prochain contrat, il voudra des pesos et un projet sportif cohérent, est-ce que la franchise peut faire ne serait-ce qu’un 1/2 ? Pas sûr…
Goran Dragic : lourdé de Chicago pour faire de la place pour Patoche Beverley, sa carrière en est donc rendue là… Il a fini par rebondir à Milwaukee, mais son déclin est inéluctable.
JaVonte Green : trop peu de matchs joués pour monsieur Vert, qui n’a pris part qu’à 32 rencontres cette saison. Dommage, car le potentiel semble bien présent.
Derrick Jones Jr. : quelques tomars en haute altitude, et c’est à peu près tout pour “Airplane Mode”. Au moins, ça met les Bulls encore plus dans la rubrique des highlights.
Terry Taylor : coupé par les Pacers en cours de saison, il a rebondi chez les Bulls en jouant des bouts de matchs, mais trop peu pour avoir un impact significatif.
Carlik Jones : même pas le meilleur Jones de son équipe.
Dalen Terry : le rookie, choisi en 18ème position, ronge son frein sur le banc. Billy Donovan ne semble pour l’instant pas compter sur lui et le minot doit trouver le temps long. Devrait avoir plus sa chance la saison prochaine, ou demander à partir.
Tony Bradley : le sac de patates préféré de Steven Adams n’a pas trop eu son mot à dire cette saison…
Malcolm Hill : coupé en cours de saison, merci au revoir. L’étiquette d’un vêtement au placard depuis 3 mois.
Marko Simonovic : le nom d’un personnage de GTA IV, c’est tout ce qu’on sait de lui.