Les Celtics sont en vacances : sortie par la petite porte, la remontada n’aura finalement pas eu lieu
Le 30 mai 2023 à 06:56 par Nicolas Vrignaud
C’est officiel, les Celtics sont éliminés des Playoffs 2023. Pour Boston, la déception est aussi immense que l’espoir suscité par le scénario complètement fou de cette série face à Miami. Ils ont bataillé dur, sont revenus de 0-3 à 3-3… pour finir sur une diarrhée de basket. De quoi laisser présager du changement cet été ?
Ils n’avaient qu’un objectif, fixé dès le soir du Game 6 perdu face aux Warriors, synonyme de défaite en Finales NBA 2022 : revenir l’an prochain, et fumer l’adversaire qui se présentera en face pour attribuer une 18e bannière à la franchise et dépasser les Lakers aux nombres de titres. Ils ne sont pas passé loin, ces Celtics. Pourtant, ils sont revenus de très loin. Menés 3-0, ils ont ouvert la porte à l’exploit le plus insensé de l’histoire des Playoffs, à savoir remporter une série en ayant effacé 4 balles de match à l’adversaire.
Malheureusement, ils ont tout gâché. Un Game 7 complètement dégueulasse, des leaders méconnaissables et une équipe qui, derrière eux, plonge dans son ensemble. Sur la série, Joe Mazzulla s’est fait manger par Erik Spoelstra, et a plutôt semblé sauvé par ses joueurs que l’inverse. Voilà aussi une limite flagrante que Boston devra corriger pour revenir plus fort l’an prochain. Avec le même groupe..?
Pas certain. Avec sa nomination dans la All-NBA second team, Jayson Tatum s’ouvre les portes d’un contrat gigantesque de 314 millions de dollars sur cinq ans. Les C’s, aussi généreux qu’ils soient, ne pourront pas offrir un second contrat maximum à Jaylen Brown tout en gardant cette merveille d’équipe ultra complète à côté. L’heure des choix arrive donc cet été, en amont d’une free agency 2024 qui pourrait voir Brown partir libre. Va t-on chercher, face à ce qui semble une inévitable prolongation de Tatum, à échanger Brown au plus offrant ? C’est une vraie possibilité. Et cette défaite accordée d’un match complètement pété de JB n’ira pas plaider sa cause auprès des décideurs de Beantown.
Une bague aurait été, avant cette période de remous, une récompense idéale au projet entamé depuis près d’une décennie à Boston. Elle aurait permis, même si séparation il y a, de se serrer la pince autour d’une grosse teuf de titre. Dans le cas présent, c’est sans doute la frustration qui risque de primer chez les partants, avec du flou sur la composition de l’effectif en septembre. Le contexte était parfait pour aller au bout… et après le beau temps, la tempête s’annonce donc…