Le conseil de classe du Orlando Magic pour la saison 2022-23 : un joueur, une évaluation !
Le 27 mai 2023 à 14:07 par Clément Hénot
En cette fin de saison, la majorité des joueurs NBA sont en vacances et les évaluations peuvent donc commencer. Chez TrashTalk, on a décidé de faire un conseil de classe pour chaque franchise, avec une évaluation pour chaque joueur : 30 équipes, 450 joueurs diagnostiqués ! Côté Magic, il y a eu du bon et du moins bon, alors on vous explique tout ça au cas par cas, en attendant la rentrée avec impatience !
Paolo Banchero : dès sa première saison chez les grands, il a chopé les clés du camion à Orlando et a fini meilleur scoreur de l’équipe. Bien sûr, des défauts évidents pour un rookie sont à gommer et son jeu doit encore être épuré, mais il joue déjà comme un vieux de la vieille alors qu’il n’a pas encore l’âge de s’acheter de la binouze. Beaucoup pensaient que la marche du 1st pick était trop haute pour sélectionner l’Américano-italien, mais au final, il a mis tout le monde d’accord sur le fait que c’est bien sa place. La saison prochaine pourrait bien être encore plus terrifiante de la part de PB5.
Franz Wagner : une deuxième saison dans la même veine que la première pour Kaiser Franz, qui fait toujours preuve d’autant de propreté et de justesse dans son jeu. Son volume de points a augmenté malgré l’arrivée du ROY et il semble avoir parfaitement trouvé et compris son rôle dans le système de Jamahl Mosley. Il n’est pas très flashy donc on ne le retrouve pas souvent dans les highlights, mais, en toute discrétion, il s’impose comme un joueur très sûr en NBA, et ce des deux côtés du terrain.
Markelle Fultz : d’abord blessé au gros orteil, il n’a pu que regarder de loin le Magic viander son début de saison et enchainer les défaites à tour de bras. Puis il est revenu aux affaires, son retour aux affaires coïncidant avec la meilleure forme de son équipe, qui s’est transfigurée en sa présence et a trouvé une forme de sérénité lorsque l’ancien Sixer est aux commandes. Son impact va bien au-delà des statistiques et sa polyvalence fait de lui le facteur X de cette équipe. Merci à son corps de le laisser tranquille désormais.
Wendell Carter Jr. : s’il n’a pas encore fait oublier Nikola Vucevic au poste 5, il est en tout cas un maillon très important de cette jeunesse dorée à Orlando. Propulsé pivot à temps plein depuis son arrivée en Floride, WCJ assure des deux côtés du terrain et met en lumière sa complémentarité avec Paolo Banchero. Enfin épargné par son corps, il peut donner libre cours à son potentiel, chose qu’espérait le Magic au moment de remplacer son ancien pivot monténégrin.
Jalen Suggs : il y a du mieux chez Jalen Suggs contrairement à ce que laissent penser ses stats en baisse, mais cela reste malheureusement bien trop inconstant. Tantôt blessé, tantôt délicieux, tantôt craignos au niveau de l’adresse. Le combo-guard, véritable star en NCAA, a encore du mal à passer l’étape supérieure à cause de bobos récurrents, mais on sent une énergie qui fait toujours du bien au Magic. Plus qu’à espérer que le bougre prenne enfin confiance en ses capacités offensives.
Gary Harris : il fait office de daron dans la garderie du Magic à seulement 28 ans. Gary Harris est bien plus qu’un simple 3&D, il est un vrai leader de vestiaire et un véritable joueur d’équipe. Malheureusement, son genou l’a empêché d’enchaîner les matchs, mais dès qu’il foule le parquet, on comprend pourquoi le Magic a voulu le conserver.
Cole Anthony : moins de temps de jeu et donc globalement moins de stats pour le fils de Greg, mais avec des pourcentages globalement bien plus propres. Il n’a plus besoin de jouer les super-héros avec la balle désormais, mais il peut se concentrer sur son rôle de pétard ambulant qui jaillit du banc pour envoyer du bois (mais sans les Timberland par contre).
Bol Bol : son début de saison a été de très bonne facture, malheureusement, c’était aussi pendant la période où le Magic enchaînait les défaites. Il a perdu sa place de titulaire au fil du temps, toutefois son profil ultra longiligne pouvant tout de même s’écarter peut faire des ravages au pays de John Hammond. Un pur freak dont on devrait encore entendre parler à Orlando à l’avenir.
Terrence Ross : après des années passées dans la reconstruction du Magic, T-Ross a enfin eu sa carte “vous êtes libéré de prison”. Il a enchaîné les buckets en bon professionnel, jusqu’à son départ pour l’Arizona.
Mo Bamba : sa dernière action sous les couleurs du Magic est une salade de phalanges envoyée à Austin Rivers alors qu’il était sur le banc, avant de rejoindre les Lakers. Encore une saison sans relief pour Mo Bamba, dont le principal fait d’arme en carrière est d’avoir une chanson à son nom.
Moritz Wagner : Moritz le grand frère a été bien moins en vue que son petit bro, mais il a tout de même pris un bien meilleur relais que l’ancien back-up moribond qu’a été Mo Bamba. Plus rigoureux, plus dur, plus discipliné, Moe Wagner s’est fait sa place chez Mickey.
Caleb Houstan : il a enchaîné les allers-retours entre NBA et G League. Quelques shoots lointains marqués de temps à autres chez les grands, mais c’est à peu près tout. Manque globalement de coffre et de physique pour s’imposer à l’heure actuelle dans la grande ligue.
Kevon Harris : lui aussi a alterné entre NBA et G League. Plutôt bourrin en attaque, ce qui est mauvais signe. Plutôt bourrin en défense, ce qui est un peu moins mauvais signe. Il a eu sa chance, il l’a au moins saisie par son état d’esprit.
Michael Carter-Williams : Michael Carter-Williams a rejoint le Magic en cours de saison pour apporter de l’expérience et de la taille à la mène. Cette phrase aurait pu être cool en 2015, mais manque de bol, on est en 2023.
Chuma Okeke : une carrière NBA qui ne décolle décidément pas. Dans sa troisième saison dans la ligue, il a carrément perdu sa place dans la rotation de Jamahl Mosley alors qu’il a été sélectionné en 16ème position en 2019. Sa place dans le projet Magic est de plus en plus compromise malgré ses qualités au shoot et en défense. Pour l’instant, les blessures qui s’enchaînent depuis sa rupture des croisés en NCAA ont raison de sa carrière…
Jonathan Isaac : tellement frustrant… on se réjouissait de son retour après plus de 900 jours sans fouler un parquet NBA, on a revu son potentiel défensif sur une bien trop courte durée. 11 petits matchs et puis s’en va. Qu’est-ce qui est jaune et qui attend de pouvoir jouer au moins un quart de saison ?
Admiral Schofield : la plus belle ligne de son palmarès réside dans le fait que personne ne veut se battre avec lui. Faut dire que le combo blaze-carrure est assez dissuasif.
In an anonymous league player poll, Admiral Schofield received votes on being a player you would least like to fight. #OrlandoMagic pic.twitter.com/OdejyyZSVK
— Orlando Magic HQ (@OMagicHQ) April 18, 2023
Goga Bitadze : merci pour les barils de vannes sur ton nom, mais c’est à peu près tout.
Jay Scrubb : Didier Bourdon, Bernard Campan, Pascal Légitimus, et désormais Jay Scrubb.
Patrick Beverley : quelqu’un l’a vu ?