La NBA envisage d’ajouter la technologie Hawk-Eye pour aider l’arbitrage : quésaco ? On vous explique
Le 10 mars 2023 à 17:32 par Auguste Amar
En NBA, l’arbitrage est souvent remis en cause. On se rappelle cette saison de l’affaire LeBron James face aux Celtics ou des récents propos de Fred VanVleet sur les officiels. Pour remédier à ça, Adam Silver parle d’inclure la technologie Hawk-Eye afin d’aider les arbitres dans leurs prises de décision.
Pour mettre fin à certaines polémiques arbitrales, le commissionnaire de la NBA souhaite donc mettre en place un nouveau système pour aider ses officiels grâce à la technologie Hawk-Eye. Le grand chauve soutient que :
“Cette technologie permettra d’améliorer l’arbitrage en augmentant la précision des décisions et la rapidité du jeu, y compris, dans les saisons à venir, par des décisions automatisées sur des faits de jeu tels que les sorties de terrain et le goaltending.”
The NBA plans to add a Hawk-Eye
“This technology will provide the opportunity to enhance officiating by increasing the accuracy of calls and the speed of gameplay, including, in future seasons, through automated calls on plays such as out-of-bounds and goaltending,”
(Via… https://t.co/ySjD6LY4Rp pic.twitter.com/ilSSqFoGLW
— NBACentral (@TheNBACentral) March 9, 2023
Le service technologique “Hawk-Eye” est en effet très performant. Pour les fans de tennis, vous pouvez déjà le voir dans les plus grands tournois. Il s’agit d’un système qui indique si la balle est bonne ou faute en calculant sa trajectoire grâce aux images récoltées par les dix caméras placées autour du terrain. Les machines employées possèdent une précision bien plus importante que celle d’un œil humain. Vous imaginez bien que si cet outil arrive à le faire avec une balle de tennis, pour lui un ballon de basket c’est de la rigolade.
Si cette technologie venait à arriver en NBA, cela ferait gagner beaucoup de temps aux arbitres et fâcherait moins les joueurs. Parce qu’on ne peut pas contredire la machine dans 99,99% des cas. Fini les attentes interminables pour savoir si c’est le joueur de l’équipe A ou B qui a touché le ballon en dernier. Là, en moins de dix secondes, on sait pour qui est la remise en jeu en cas de litige. Ne reste plus qu’à encadrer son utilisation en NBA. Pourrait-on y avoir accès en illimité ? Avec un nombre de challenge précis ? C’est à Adam Silver de trancher. En tennis, chaque joueur possède trois challenges. Si celui-là est concluant, il le conserve, sinon il le perd.
Si au tennis cette technologie utilisée depuis 2002 fonctionne très bien dans sa version la plus simple, sa nouvelle mise à jour bien plus évoluée et automatisée est très critiquée. Entre autres à cause de la déshumanisation de l’espace de jeu, jusqu’à même rendre l’arbitre de chaise inutile. Mais on parle d’un sport individuel où le public ne peut pas s’exprimer pendant l’échange, ce qui affecte le côté spectacle. En NBA, on ne devrait pas retrouver cet inconvénient. On aurait toujours besoin des trois arbitres pour les autres types de fautes. Les salles américaines peuvent et savent mettre de l’ambiance durant l’entièreté de la rencontre. Et puis on parle d’un sport collectif avec forcément plus d’interactions. Alors à moins que la machine se mette à bugger, il y a peu de chance que cette innovation arbitrale soit un échec.
Cette innovation réduira de quelques minutes le temps des matchs et surtout les moments de creux où les arbitres regardent 20 fois la même action pour savoir à qui rendre le ballon. En pleine nuit, c’est déjà ça de gagné.
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Source texte : The Associated Press