Rudy Gobert : “Beaucoup de gens célèbrent mes échecs, je prends ça comme une marque de respect”

Le 29 déc. 2022 à 18:19 par Nicolas Meichel

Rudy Gobert Wolves 22 octobre 2022
Source image : NBA League Pass

Actuellement sur une série de quatre défaites consécutives, les Wolves sont tombés jusqu’à la 11e place de la Conférence Ouest, un standing bien loin des ambitions du début de saison suite à l’arrivée de Rudy Gobert. Alors forcément, certains sont montrés du doigt dans le Minnesota, notamment le pivot bleu-blanc-rouge. 

Qu’il le veuille ou non, Rudy Gobert doit aujourd’hui faire face à une dose de pression supplémentaire au vu de l’énorme contrepartie lâchée par les Wolves pour l’obtenir au cours de l’été dernier : quatre choix de premier tour de draft, un pick swap de premier tour, le rookie Walker Kessler, ainsi que Pat Beverley, Malik Beasley, Jarred Vanderbilt et Leandro Bolmaro.

La vision des Wolves au moment du transfert ? C’était que l’arrivée du triple meilleur défenseur de l’année apporte une dimension supplémentaire à une équipe de Minnesota qui venait tout juste de retrouver les Playoffs. Sa présence devait sécuriser la raquette en défense, et offensivement les Loups étaient séduits à l’idée de l’intégrer aux côtés du “meilleur intérieur shooteur all-time” Karl-Anthony Towns. On peut dire que jusqu’ici, le projet du nouveau boss des opérations basket Tim Connelly peine à décoller (bilan de 16 victoires pour 19 défaites).

Alors forcément, Rudy Gobert n’échappe pas aux critiques, d’autant plus que ses stats individuelles sont toutes en baisse par rapport à ses années Utah. Chez les Wolves cette saison, Rudy tourne à “seulement” 13,8 points, 12 rebonds et 1,3 contre à 66,7% au tir. Aux yeux du Frenchie, c’est avant tout lié au processus d’adaptation qui accompagne sa première saison aux Wolves, alors ils n’accordent pas trop d’importance à ce qui peut se dire sur lui en ce moment.

“Beaucoup de gens célèbrent mes échecs. Je prends ça comme une marque de respect, le fait d’avoir des gens qui attendent que quelque chose se passe mal ou que mes équipes commencent à perdre (pour le critiquer, ndlr.). Quand ça arrive ils deviennent très bruyants. Et quand mes équipes vont bien, ils sont à nouveau silencieux. Cela vient du succès que nous avons pu avoir à Utah et lors de mes dernières années.”

– Rudy Gobert, via le New York Times

Pas étranger aux critiques, et habitué à entendre certains sceptiques remettre en question son impact défensif (coucou Draymond Green), Rudy Gobert continue de garder le même discours, sans trop faire attention à tout ce bruit qui l’entoure.

Where have you gone, Rudy Gobert?

The Timberwolves need a much more dominant version of Gobert than the one they saw in Miami. https://t.co/U2Xai3kcD8

— Jon Krawczynski (@JonKrawczynski) December 27, 2022

Néanmoins, Rudy et les Wolves vont tout de même devoir passer la vitesse supérieure à un moment donné. Si on savait que Minnesota allait avoir besoin d’un temps d’adaptation, et qu’il ne faut pas oublier que l’équipe de Chris Finch évolue sans Karl-Anthony Towns (entre autres) depuis un bon mois (bilan de 6 victoires – 8 défaites sans KAT), les Loups ne sont pas sur la dynamique qu’on pouvait espérer en début de saison.

Le momentum créé par la belle ascension de la saison dernière semble s’être envolé, les ambitions légitimes accompagnant l’arrivée de Rudy ont laissé place aux doutes et à la frustration, et pendant ce temps il y a des équipes à l’Ouest qui passent devant (Pelicans, Clippers, Blazers, Kings).

Gobert et les Wolves doivent donc accélérer leur process. Mais en sont-ils capables ?

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Source texte : New York Times


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