D’Angelo Russell sur Zion Williamson : “Il joue au football américain, nous on joue au basketball”
Le 29 déc. 2022 à 09:34 par Bastien Fontanieu
Dans la frustrante défaite des Wolves cette nuit à New Orleans, D’Angelo Russell avait fait le boulot mais Zion Williamson a fait le travail de tout le monde. Une fin de match musclée, qui n’a pas plus au meneur du Minnesota. Preuve étant avec cette quote qui devrait le suivre pendant quelques jours…
Lorsqu’il faut parler de joueurs musclés, Zion arrive souvent en pole position.
Avec son jeu tout en puissance et en pénétration, le fourgon blindé de New Orleans a tendance à halluciner les spectateurs grâce à son jeu explosif. Si les fans sont donc les premiers à s’en ravir dans les gradins, les adversaires sont eux moins fans, obligés de se farcir un tank sur pattes qui arrive sur vous à 200 à l’heure.
Ce mercredi soir, c’était le cas pour les Wolves, qui n’ont rien pu faire contre le charriot Williamson.
Dans le money-time, Zion était possédé, écrasant les humains qui étaient placés devant lui.
Et si habituellement on utilise cette expression de manière métaphorique, cette fois c’était littéralement le cas. Zion a écrasé des humains, comme Rudy Gobert qui s’est pris un coup de coude en pleine poire sur un lay-up, ou le pauvre Jaden McDaniels qui se battait sur un ballon mais a respecté le code de la route en laissant la priorité aux camions 8 roues motrices.
Un aspect du jeu qui n’a pas plus à D’Angelo Russell, comme confirmé en conférence de presse…
“He’s playing football, we playing basketball. We can’t touch him or guard him, so good for him.” – D-Lo after Zion’s 43-point career night
(via @Timberwolves) pic.twitter.com/hYdn0MfMsU
— Bleacher Report (@BleacherReport) December 29, 2022
Il joue au football américain, nous on joue au basketball. On ne peut même pas le toucher ni défendre sur lui, donc bon tant mieux pour lui.
Un peu de seum pour D-Lo, forcément, et compréhensible quand on voit cette nouvelle débâcle des Wolves en déplacement.
Pour un joueur tout en finesse comme Russell, qui n’a clairement pas le terme puissance tout en haut de sa fiche personnelle, cela peut paraître un peu brut comme type de basketball. Pourtant, ça existe et c’est autorisé, même si ça ne plaît pas à tout le monde. On avait déjà eu ce débat (et il existe encore) autour de Giannis Antetokounmpo, lorsqu’il commençait à rouler sur la concurrence. Plus rapide, plus costaud, plus fort tout simplement, Giannis donnait parfois l’impression de jouer à un autre sport.
Mais c’est aussi toute la beauté du basket, qui peut se jouer en douceur (KD) ou dans le tas (Zion). Restera à voir comment cela se passera en Playoffs, là où les coups de sifflets se réduisent et les défenses deviennent plus agressives. C’est là, comme pour Giannis justement, qu’on verra comment les ajustements seront réalisés.
Jusque là, D’Angelo et la concurrence devront faire avec le tight end de New Orleans, qui ne joue pas chez les Saints mais bien les Pelicans cette saison. Ralentir Zion Williamson, il va bientôt falloir s’y pencher sérieusement.