Quelle franchise va le plus nous étonner en 2022-23 ? La rédaction a tranché, et les Nets et les Pelicans ont la cote

Le 17 oct. 2022 à 10:24 par Giovanni Marriette

C.J. McCollum Pelicans 28 avril 2022
Source image : NBA League Pass

Un début de saison c’est de l’excitation, mais parfois aussi de l’argent placé sur un poulain qui nous attire. Du vrai pognon pour ceux qui peuvent et qui veulent, ou bien de simples pronostics entre amis ou en famille, histoire d’entendre ta mère parler du fils de Joakim Noah et de Magic Jordan. Cette saison 2022-23 ne déroge en tout cas pas à la règle et on a donc décidé à la rédaction de réfléchir 30 secondes à quelques questions existentielles. L’une d’entre elles ? Quelle équipe va le plus nous étonner cette année, en d’autres termes quelle est cette franchise qui pourrait terminer un peu plus haut que ce que l’on veut bien imaginer en octobre. Envoyez les avis, screenez moi ça et on ressort le tout en juin, probablement avec d’immenses barres de rire à la clé.

Nico M

Les Kings. Ouais j’ai décidé de surfer sur l’énorme hype (non) de la pré-saison, où Sacramento a tout écrasé sur son passage pour lâcher un bilan parfait de quatre victoires en quatre matchs. Sans le moindre doute, ça veut dire que les Kings vont retrouver les Playoffs après 1 000 ans d’absence. De’Aaron Fox va représenter Sactown au All-Star Weekend, Keegan Murray va se mêler à la course au Rookie de l’Année, Domas Sabonis va nous régaler et Matthew Dellavedova va shutdown Steph Curry à chaque confrontation contre Golden State. Résultat, les Rois de la Californie vont faire le jump tant attendu et se qualifier pour le… play-in tournament. Si ça ce n’est pas étonnant, on sait pas ce qu’il vous faut.

Giovanni

Les Nuggets. Bon, c’est pas non plus comme si Denver avait des vues sur Victor Wembanyama, mais pour moi les Nuggets vont clairement dépasser cette saison leur statut d’éternel outsider timide pour aller se mêler à la lutte des grands. Pour cela il faudra évidemment que tout le monde reste en bonne santé, c’est le cas des 29 autres franchises, mais j’ai comme des envies de mettre une petite pièce sur des Pépites qui vont cette saison jusqu’en finales de conférence. ALLEZ ! Le trio de leaders est injouable en attaque, les role players sont bien trop sous-cotés (Kentavious Caldwell-Pope, Aaron Gordon…), je rêve toutes les nuits de Bones Hyland et tout ce beau monde est coaché par un mec qui n’a plus grand chose à prouver. Allez, 55 victoires en régulière et une finale de conf, on en parle en juin et vous vous inclinerez devant ma grandeur.

Alex T

Les Nets. La saison dernière a mis un gros coup de frein sur les ambitions des Nets et le bordel autour de la franchise semble avoir envoyé Brooklyn loin des favoris pour le titre. Limite on a l’impression que s’ils évitent le Play-in c’est fort. Pourtant, on oublie trop vite qu’il y a quand même Kevin Durant ET Kyrie Irving dans cette équipe, deux stars qui à l’inverse de l’an passé vont pouvoir enchaîner les matchs ensemble, si possible sans bobos. A côté d’eux, un Ben Simmons revanchard, polyvalent à souhait et qui va aider la défense à passer un cap. L’effectif autour est bien sérieux, je ne suis pas un fan de Steve Nash mais le groupe a suffisamment de talent pour regarder n’importe quelle équipe de l’Est dans les yeux. Il faut juste espérer que la mayonnaise prenne vite sinon on risque de voir du drama débarquer. Top 4 à l’Est et en Playoffs ça ira jusqu’en demi ou en Finales de Conf’ allez. 

Clément

Les Pelicans. En quelques mois à peine, les Pelicans sont passés d’une franchise insignifiante dont tout le monde se carre l’oignon à une équipe League Pass qui attire les foules. Pourquoi ? Parce que Zion Williamson est de retour aux affaires après avoir pris un abonnement Weight Watchers, parce que Brandon Ingram arrive toujours à désosser les défenses adverses le tout en gardant les yeux fermés, parce que CJ McCollum est arrivé en ville, parce que Jonas Valanciunas est un viking assoiffé de sang, parce que José Alvarado… Bref, trop de raisons poussent à penser que les Pels seront l’une des attractions de la saison. Bien sûr il faut que tout le monde reste en forme et que le dernier venu Dyson Daniels s’intègre bien, mais ce dernier représente le profil exact recherché par la franchise, à savoir un meneur gestionnaire surdimensionné. Avec les role players comme Larry Nance Jr., Devonte’ Graham, Willy Hernangomez ou encore Herb Jones, les Flamants Roses ont tout pour aller loin et choquer leur monde à l’Ouest, c’est tout ce qu’on leur souhaite.

Nico V

Les Nets. Je vous parlais ce samedi d’un monde dans lequel Steve Nash pourrait être coach de l’année. Dans ce monde là, les Nets – que beaucoup d’entre nous voient lutter pour les derniers tickets d’accès aux Playoffs – ont chèrement vendu leur peau d’octobre à avril, à tel point qu’ils sont sur le podium à l’Est. Kevin Durant dans ses gammes sans se blesser, Kyrie Irving dans ses gammes sans se lancer dans un nouveau délire psychédélique, Ben Simmons en homme à tout faire et un effectif plutôt costaud autour pour faire tourner une machine qui ne demande qu’à bien fonctionner. La sauce peut prendre, et dérouler au printemps face à nombre d’écuries bien embêtées par la profondeur de ce groupe composé de profils d’expérience. Mon souhait ultime ? Que T.J. Warren renaisse et enflamme le parquet du Barclays Center, jusqu’au dernier carré MINIMUM.

Mattis

Les Hawks. J’aurais bien parlé des Nets mais comme la plupart de mes collègues se sont positionnés dessus, je vais partir sur l’autre équipe qui va surprendre cette saison, les Atlanta Hawks. Malgré de nombreuses pertes cet été (Gallinari, Huerter…), les Faucons ont récupéré la pépite tout droit débarquée du Texas Dejounte Murray. Et cette addition va secouer la hiérarchie de la Conférence Est bien plus qu’on ne le pense, passant l’équipe de bonne à très sérieuse. Comme un Pokémon en pleine évolution, la franchise va prendre un coup de boost et énormément progresser en défense (21ème la saison dernière), le secteur dans lequel ils galéraient le plus jusqu’alors. Revanchards après une élimination violente et indiscutable au premier tour des derniers Playoffs, les oiseaux de Nate McMillan vont voir l’explosion de De’Andre Hunter à l’aile et regarderont droit dans les yeux les meilleures équipes de la Ligue pour se placer dans le Top 4 à l’Est avec un avantage du terrain bien confort et Quavo en courtside qui s’enjaille devant les exploits d’Ice Trae.

Gauthier

Les Nets.  Les Nets ont beau avoir un des meilleurs roster de la Ligue, une bonne saison de leur part serait en effet étonnante, puisque tout le monde a l’air de les mettre 28èmes à l’Est avec un bilan négatif, mais négatif du genre -12 victoires pour 94 défaites. J’exagère un peu mais vous avez compris l’idée, personne ne croit en cette équipe avec ses stars instables et son coach qui ne les gère pas. Eh bien je pense que tout le monde se trompe et que Kevin Durant va rappeler à tout le monde qui il est, comme Kyrie Irving, comme Ben Simmons. Les Nets n’iront pas jusqu’à marcher sur l’Est mais finiront troisièmes, feront un bon run de Playoffs avant de se faire sortir par les Bucks, il ne faut pas déconner quand même.

Jérémy

Les Pelicans. C’est terminé, les volatiles ont mangé leur pain noir et la saison qui arrive risque de confirmer l’étonnement de certains. La donne est pourtant simple, Zion est de retour aux affaires et il faut espèrer qu’il continue à bouffer des épinards et des brocolis pour rester en forme. En son absence, les Pelicans ont montré de très belles choses, allant jusqu’à chopper une place en Playoffs. Loin d’être ridicules, ils ont fini par abdiquer face aux Suns. Une base plus que solide pour envisager l’avenir. L’effectif est bien construit avec des jeunes talentueux et l’expérience de joueurs comme Valanciunas et CJ McCollum. Bref, vous l’aurez compris, si Brandon Ingram se cherche capillairement, sur le terrain lui et ses potes savent dans quelle direction avancer. Logique pour des pélicans après tout.


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