Les 10 bonnes raisons de suivre les Boston Celtics en 2022-23 : la défense de Marcus Smart… les débuts de matchs de Jaylen Brown…

Le 17 oct. 2022 à 13:20 par Jérémy Marty

Jaylen Brown Jayson Tatum
Source image : YouTube

Qui dit reprise NBA dit besoin de motivation. Et qui dit besoin de motivation dit…? Trouver des bonnes raisons ! Pour chaque équipe de la saison 2022-23, on a voulu se montrer utiles, serviables et un peu drôles si le sujet le permet. Voici les 10 bonnes raisons de suivre les Boston Celtics sur les prochains mois, du duo Gorman – White mamba aux commentaires à l’affaire Ime Udoka, en passant par Marcus Smart et les Jay Brothers.

#1 – Mike Gorman et Brian Scalabrine aux commentaires

“Pierce for the game… GOT IT”. Depuis 1981, Mike Gorman est la voix des Celtics. Le commentateur de Boston est reconnaissable pour sa science et son vécu de la balle orange. L’ancien aviateur a tout connu chez les C’s et son “Got It” a marqué des générations. Avec une équipe qui brille, ça sera sans doute un plaisir de l’entendre commenter les Celtics une année de plus. Si en plus à ses côtés, vous ajoutez un Brian Scalabrine des grands soirs, on obtient un sacré duo. L’ancienne coqueluche de Boston fait la paire avec Gorman pour le plus grand plaisir des fans des verts.

What an insane season pic.twitter.com/m2sxwmmf5w

— Dan Greenberg (@StoolGreenie) September 5, 2022

#2 – l’ambiance au TD Garden

Ouverte en 1995, l’antre des Celtics possède une atmosphère unique. Lumière jaunâtre, parquet à l’ancienne et surtout des fans complètement zinzins. Car les 18 624 personnes qui s’amassent au TD Garden pour zieuter les Celtics ne sont pas les plus calmes du pays. Une dose de folie dans un écrin qui transpire l’histoire, les bannières sont légion au plafond et les dernières décennies ont aussi offert de sacrés moments. Des batailles contre les Lakers de Kobe au Heat de LeBron… le TD a également vécu et vu la montée en puissance de Jayson Tatum et ses potes et l’histoire pourrait être encore belle. Bref, l’atmosphère et l’ambiance de cette salle sont incomparables, et on ne vous parle même pas du brasier quand le printemps est de retour en ville.

Tatum ➡ Smart ➡ Tatum

🔊 The TD Garden is ROCKING

Game 6 Live Now on ABC pic.twitter.com/njQ1Y84YtH

— NBA (@NBA) June 17, 2022

#3 – Marcus Smart qui défend ton ombre

Peu importe ce que fait Marcus Smart, il le fait à 2000%. Mais quand il s’agit de défendre, le bulldog des Celtics se transcende encore plus. À ce niveau-là, on peut même parler d’art tellement c’est beau à voir. La défense de Boston ne repose pas que sur lui, mais tous les soirs, c’est Marcus Intelligent qui se coltine le meilleur joueur adverse pour lui faire vivre un calvaire. Le meneur est une teigne qui ne se fatigue jamais et aboie sans cesse. Un panel défensif démultiplié et récompensé par la statuette de DPOY la saison dernière. C’est amplement mérité et le joueur risque de redoubler d’effort pour conserver son bien.

#4 – Jaylen Brown dans le premier quart-temps

1+1 font 2, la neige tombe en hiver, le premier quart-temps appartient à Jaylen Brown. Dans la vie, il y a certaines choses qui ne changent pas. Et les entames de match de Jaylen Brown sont rocambolesques. L’ailier de Boston s’occupe bien souvent de sonner la charge dès les premiers instants de la rencontre. Une manie qui a sauté aux yeux de tous lors des derniers Playoffs. Les Nets, les Bucks et les Warriors en ont fait les frais. Le premier quart-temps du Game 3 des Finals NBA sera sa référence : 17 pions, 5 rebonds, 3 offrandes en 11 minutes. Rien à dire, la bougre doit bien s’échauffer.

Jaylen Brown throws it down!

He finishes Q1 with 17 points 🔥 pic.twitter.com/V7d2moRHVu

— NBA (@NBA) June 9, 2022

 #5 – les couvertures d’Al Horford et Robert Williams III

Avec 104,5 points encaissés par match, les Celtics avaient la meilleure défense du pays en 2021-22. Ne cherchez pas bien loin, Robert Williams et Al Horford n’y sont pas étrangers. L’ancien d’Atlanta a retrouvé une seconde jeunesse depuis son retour à Boston et il trimballe sa vieille carcasse comme à ses plus beaux jours. À ses côtés, Robert Williams fait aussi le taf pour combler les vides et protéger l’arceau vert. La doublette est royale et la muraille des Celtics repose grandement sur les deux intérieurs. En cumulé, ils tournent à 3,5 blocks de moyenne. Imaginez un peu le délire pour réussir à scorer, car si vous passez Marcus Smart il vous faut ensuite aller défier le père et le fils.

#6 – les progrès à venir de Grant Williams

Le role player est un joueur plus que crucial en NBA. Chaque année les contenders cherchent ce joueur capable de fructifier un temps de jeu limité selon la match-up, et les Celtics ont semble-t-il trouvé le leur. Drafté en 2019, Grant Williams a eu du mal à trouver du rythme lors de ses deux premières saisons. Mais que dire de la dernière. Bloc de granit (1m98, 107 kg) ultra-mobile, le poste 4 s’est depuis donné corps et âme pour les Celtics. Tant en défense, son domaine de prédilection, qu’en attaque. S’il avait montré de belles choses durant la saison dernière avec 7,8 points, 3,6 rebonds et surtout 41,1% du parking, le petit Grant s’est sublimé en Playoffs. Se coltiner tour après tour KD, Giannis, Draymond Green ou encore son mentor spirituel P.J. Tucker, Grant Williams s’est révélé en facteur X capable de se transformer un mur, mais aussi en pyromane. Cette saison pourrait bien être celle de la confirmation et les Celtics ont déjà hâte de le retrouver.

SHOWTIM3️⃣

Grant Williams score 27 points, son record en playoffs.

7x 3PM #BleedGreen #NBASundays pic.twitter.com/SzpMdnIgqO

— NBA France (@NBAFRANCE) May 15, 2022

#7 – Derrick White qui provoque des passages en force

Provoquer un passage en force est tout un art. Timing, placement, physique de l’adversaire… de nombreuses données sont à prendre en compte pour que le coup de sifflet vienne récompenser le défenseur. Derrick White pourrait écrire un livre, dont la préface serait de Marcus Smart tant il maitrise également le sujet. Lors de la dernière saison, il était l’un des meilleurs joueurs de la Ligue dans ce domaine. Avec l’arrivée d’un Blake Griffin vraiment pas maladroit non plus quand il s’agit d’offrir son cœur à la patrie, les Celtics risquent d’en énerver plus d’un. Les adversaires sont prévenus, l’inspecteur Derrick est déjà prêt à utiliser sa science.

1. Blake Griffin – 26
3. Derrick White – 25
11. Marcus Smart – 16

The Celtics now have 3 of the top 11 players in charges taken in the 2021-22 NBA season, per @StoolGreenie. pic.twitter.com/riFV8TpTSz

— ClutchPoints (@ClutchPointsApp) September 30, 2022

#8 – Jayson Tatum balle en main

Pour se détendre, certains optent pour un spa ou une musique d’opéra, mais les plus malins choisissent des highlights de Jayson Tatum. Jay-T possède en son jeu cette fluidité qui a fait la renommée des plus grandes stars. Élégant, habile, l’ailier des Celtics sait tout faire et surtout, il fait tout bien. Chaque match est une représentation et le voir jouer nous rappelle tout simplement pourquoi le basket est le plus beau sport au monde. Après avoir goûté à ses premières Finales NBA, la descendance de Kobe va sans aucun doute revenir avec les dents longues. Patience fans des Celtics, plus que quelques jours avant de revoir jouer Jayson Tatum en NBA. Juste comme ça, on rappelle que le gus tournait à 26,9 pions, 8 rebonds et 4,4 assists en 2021-22.

#9 – le dénouement de l’affaire Udoka

C’est le dossier qui a chamboulé les Verts durant l’intersaison. Ime Udoka a été suspendu de ses fonctions pour les raisons que vous savez déjà. Pour l’instant, le coach qui a amené son équipe en finale pour sa première saison fait toujours partie de la franchise. Sera-t-il réintégré un jour ? Ime Udoka a-t-il déjà dit adieu à sa carrière de coach ? L’affaire est bien délicate et il sera intéressant de voir comment les Celtics vont s’en sortir et surtout comment ils vont gérer l’avenir de l’ancien joueur de San Antonio.

#10 -Malcolm Brogdon en sortie de banc

Après trois saisons dans l’Indiana à travailler les champs faire des stats, Malcolm Borgdon se retrouve dans une équipe qui jouera le Larry O’Brien. L’ancien des Bucks a des qualités qu’il pourra exprimer au sein de la second unit des C’s, un banc dont il sera sans doute le leader. Capable de scorer de loin comme de près et joueur all-around par excellence, le rookie de l’année 2017 pourrait bien amener un second souffle à la rotation de Boston. S’il reste en forme, le meneur peut faire de sacrées différences. Des C’s qui gagnent, un Brogdon qui se sublime en sortie de banc… le scénario idéal pour chiper le trophée préféré de Tyler Herro.

Source texte : Dan Greenberg, NBA, Clutchpoints.