Salaires des Milwaukee Bucks – saison NBA 2022-23 : les stars sont sécurisées, on vise de nouveau la victoire dans le Wisconsin
Le 16 oct. 2022 à 12:35 par Gauthier Cognard
Une bonne saison en NBA, cela ne se passe pas que sur le terrain. Cela se passe aussi côté finances ! La gestion de la banque est fondamentale pour toute équipe de NBA, il est donc l’heure de se pencher sur les salaires des Milwaukee Bucks pour la saison 2022-23.
# Pour tout comprendre sur les salaires NBA :
- Salary Cap
- Exceptions
- Qualifying Offer
- Player Option
- Team Option
- Non-Garanties
- Absent de l’équipe
- Early Termination Option
LES SALAIRES 2022-23 DES MILWAUKEE BUCKS
Situation financière par rapport au salary cap
- Le seuil de la Luxury Tax est fixé à 150 267 000$ cette année
- Le Salary Cap de la NBA est fixé à 123 655 000$ cette année
Avec 182,009,773 $ engagés contractuellement cette année, les Milwaukee Bucks se baignent dans une piscine de billets (qui appartiennent en fait à la NBA) et n’ont aucun problème à payer la Luxury Tax pour viser leurs objectifs.
Giannis Antetokounmpo à 42 millions, Khris Middleton à 37 millions, Jrue Holiday à 33 millions (tout ça en dollars évidemment), ça fait 102 millions pour trois mecs alors forcément il ne reste plus beaucoup de cap space pour les remplaçants mais il en faut bien. Alors on donne 13 millions au vétéran Brook Lopez, 8 au dernier starter Grayson Allen, et 10 au sixième homme Bobby Portis. Tous les autres sont en dessous, tout ça est bien hiérarchisé, et ça donne un effectif qui coûte cher mais qui gagne.
Joueurs sous contrats garantis pour la saison 2023-24 :
- Giannis Antetokounmpo
- Jrue Holiday
- Bobby Portis
- Grayson Allen
- Pat Connaughton
- Jordan Nwora
- MarJon Beauchamp
Deux des trois superstars, un starter qui apporte beaucoup, le sixième homme, un remplaçant qui joue 25 minutes par match en la personne de Pat Connaughton, et deux jeunes qui joueront peu mais qu’on espère développer un minimum. Autrement dit, tout va bien à Milwaukee, l’avenir est assuré, d’autant que la troisième superstar, Khris Middleton, n’est pas garanti pour 2023-24 mais possède une player option qu’on l’imagine mal ne pas exercer. Les Bucks veulent retrouver la gagne, et ont encore quelques années devant eux pour le faire.
Trois joueurs à surveiller cette saison :
- Brook Lopez
Brook Lopez en a-t-il encore sous le capot, dans le réservoir, sous le coude ou toute autre expression qui finalement veut dire la même chose ? À 34 ans, est-il encore capable de tenir la distance sur une saison complète, plus les Playoffs, plus les super interviews d’après match qu’il nous fait la grâce de nous offrir ? En tout cas, l’aîné des jumeaux Lopez (il est né une… minute avant Robin) n’a plus qu’un an de contrat avant de devenir agent libre non restreint. Les Milwaukee Bucks vont-ils vouloir le conserver avec un dernier joli contrat ? Cela dépendra de beaucoup de choses et déjà de sa saison personnelle. Il va devoir montrer qu’il en a encore sous le pied, pour en finir avec ces expressions. Et s’il y parvient, il faudra regarder du côté des autres big men capables d’étirer les défenses pour voir si les Bucks ne peuvent pas faire une meilleure affaire ailleurs.
- Joe Ingles
L’Australien a quitté le Jazz en février, mais n’a pas joué le moindre match depuis. Tradé vers les Blazers, il a signé un contrat d’un an à Milwaukee en juin dernier. Personne ne sait vraiment où il en est depuis sa blessure contractée fin janvier, et il est difficile de prédire comment va se faire son intégration dans le Wisconsin. Et qui dit contrat d’un an, dit Free Agency en 2023. Lui aussi a aujourd’hui 34 ans, même s’il a joué moins de saisons dans la Ligue. On connaît ses qualités, il les a montrées des années durant dans l’Utah, ne reste plus qu’à savoir s’il peut les apporter dans sa nouvelle franchise. Si c’est le cas, on peut imaginer le front office lui proposer un nouveau contrat court, puisqu’on ne signe 5 ans à cet âge que si l’on s’appelle LeBron James.
- Thanasis Antetokounmpo
Jouera, jouera pas ? Oui, jouera sûrement mais combien de temps ? 9,9 minutes la saison passée, 9,6 celle d’avant, c’est peu surtout qu’on peut penser que certaines de ces minutes lui sont données pour son nom de famille avant tout (comment ça, théorie du complot ?). Et après trois ans passées sur les bords du Lac Michigan, le grand frère arrive en fin de contrat. Il n’y a pas à tortiller, son apport n’est pas excellent et peut facilement être remplacé. Mais le front office pourrait vouloir le conserver pour une raison bien simple : faire plaisir à son frère (non, vraiment, je ne vois pas de quoi vous voulez parler), un peu comme le font les Hornets avec LaMelo et LiAngelo Ball. Parce que les Bucks voient loin dans l’avenir, au moins jusqu’en 2026, quand Giannis sera free agent et qu’il aura un choix à faire, pour la première fois de sa carrière.