Qui seront les nouveaux All-Stars en NBA cette saison ? La rédaction a tranché, et Anthony Edwards n’a pas intérêt de nous décevoir
Le 16 oct. 2022 à 09:30 par Giovanni Marriette
Un début de saison c’est de l’excitation, mais parfois aussi de l’argent placé sur un poulain qui nous attire. Du vrai pognon pour ceux qui peuvent et qui veulent, ou bien de simples pronostics entre amis ou en famille, histoire d’entendre ta mère parler du fils de Joakim Noah et de Magic Jordan. Cette saison 2022-23 ne déroge en tout cas pas à la règle et on a donc décidé à la rédaction de réfléchir 30 secondes à quelques questions existentielles. L’une d’entre elles ? Qui seront les nouveaux All-Stars cette saison, les étoilés, en d’autres termes ceux qui claqueront une telle saison qu’on fera péter les #NBAVote en décembre et janvier. Envoyez les avis, screenez moi ça et on ressort le tout en juin, probablement avec d’immenses barres de rire à la clé.
Nico M
Anthony Edwards, De’Aaron Fox, Tyrese Haliburton, Cade Cunningham. La jeunesse au pouvoir ! Pour le All-Star Game 2023, on aura droit à un vent de fraîcheur du côté des montagnes de Salt Lake City. Le phénomène des Wolves Anthony Edwards a prouvé la saison dernière et notamment en Playoffs qu’il avait les épaules pour franchir le next step et potentiellement devenir le nouveau numéro 1 à Minnesota. J’attends une grosse troisième saison de sa part pour emmener des Loups ambitieux le plus haut possible. Ensuite, Tyrese Haliburton est mon favori pour le titre de MIP et je le vois bien participer à la grande fête de février prochain après une première partie de saison en 19 points – 8 passes de moyenne. Showman et possédant désormais les clés du camion à Indiana, il a la tête de l’emploi. Je crois aussi beaucoup en Cade Cunningham, auteur d’une grosse fin de saison en tant que rookie et destiné à porter les Pistons sur ses épaules cette année. Pas étonné s’il sort une campagne en 22 points – 6 rebonds – 6 passes avec une équipe de Detroit qui progresse. Enfin, et c’est parce que j’ai de la compassion pour les fans des Kings, je pense que 2023 peut être la bonne année pour De’Aaron Fox. Après une première partie de saison compliquée l’an passé, il a explosé les stats et je le vois bien surfer sur la vague aux côtés de Domantas Sabonis pour enfin rendre Sacramento plus compétitif.
Giovanni
Anthony Edwards, Shai Gilgeous-Alexander et Jalen Green. Prime à la jeunesse ! En ce qui concerne Anthony Edwards, on ne va pas pinailler longtemps surtout que tout le monde semble d’accord, le gamin va prendre les rênes de sa franchise et envoyer du chiffre bien sale. Les Wolves ne seront peut-être pas Top 2 à l’Ouest cet hiver mais le bilan suffira également à faire pencher la balance en sa faveur pour une première étoile. Pour les deux autres ? J’avoue sans peine que le bilan pourrait être cra-cra dans le dossier, mais la première partie de saison, avant le début de l’opération tanking donc, pourrait mettre les deux gamins sur le devant de la scène. SGA est border All-Star depuis deux ans, Jalen Green a une bonne tête de gosse qui tourne à presque 25 pions dès sa saison 2, et si les deux sont conviés à Salt Lake City en février les fanbases françaises des deux franchises pourront peut-être enfin se serrer la main et arrêter de jouer à qui est le plus nul.
Alex T
Anthony Edwards, Shai Gilgeius-Alexander, Tyrese Haliburton et Evan Mobley. On a déjà eu un peu de nouveauté au dernier All-Star Game et je vois bien quelques petits cracks passer le cut également cette année à Salt Lake City. Il était déjà pas très loin d’y être en 2022 mais je crois qu’il faudra compter sur Anthony Edwards cette saison. Il a prouvé en Playoffs qu’il pouvait devenir le nouvel alpha dog des Wolves et je m’attends à ce qu’il claque du très lourd en 2023. Toujours à l’Ouest, j’aimerais bien voir le boulot de Shai Gilgeous-Alexander être un peu récompensé. Certes, le Thunder risque à nouveau d’être dans la partie classe du classement mais ça masque trop le super taf de SGA tous les soirs. Enfin un peu de reconnaissance pour le Canadien. Pour l’Est, Tyrese Haliburton est un de mes joueurs préférés et j’ai voté pour lui en tant que MIP du coup ça fait plutôt sens qu’il aille craquer le ASG également. Je finis avec Evan Mobley, déjà incroyable en tant que rookie et qui est prêt à franchir un nouveau palier à Cleveland. Défensivement c’est déjà un monstre, offensivement je pense qu’on est loin d’imaginer son potentiel. Juste hâte de le voir en action.
Clément
Anthony Edwards, Jamal Murray, Tyler Herro, Tyrese Haliburton. Ça fait beaucoup de nouveaux, mais puisqu’il faut bien se lancer… Déjà, comment zapper ce taré d’Anthony Edwards ? La nouvelle gueule des Wolves, c’est bien lui, et à base de dunks de dégénéré et de petites saillies verbales bien senties, il sera comme à la maison à ce All-Star Game. Jamal Murray a pris une saison sabbatique pour réparer son genou, et bien lui en a pris car il va retrouver son niveau légendaire de la bulle d’Orlando, dans laquelle il a tout simplement été le meilleur joueur de l’histoire de la ligue. le Heat aura un deuxième participant aussi aux côtés de l’indéboulonnable Jimmy Butler, cette fois, c’est le nouveau riche Tyler Herro qui va l’accompagner pour apporter un capital swag farfelu et shoots rocambolesques à un événement qui n’en demandait pas tant. Et enfin, Tyrese Haliburton aura l’occasion de s’éclater un peu dans le marasme d’Indianapolis, il surfera sur sa très belle deuxième partie de saison, et nous, ça nous fera une vanne pour dire que les Kings ont perdu le trade.
Nico V
Jamal Murray, Anthony Edwards, Scottie Barnes. Quelle envie ici que celle de voir Jamal Murray revêtir pour la première fois la tunique du légendaire match des Étoiles. Nous rappeler aux souvenirs euphoriques de soirées endiablées chez Mickey ? C’est tout ce que l’on demande, c’est tout ce qu’il nous donnera. Et surtout, c’est tout ce qui lui permettra d’aller fièrement parader à Utah avec son collègue serbe amateur de sanglier broché en sauce. Dans le registre des gars capables de foutre le seum à toute une salle en empilant des shoots que même Voyager 1 n’a jamais observé, Anthony Edwards est bien placé. Le futur des Wolves, qui seront cette année une meute plutôt très compétitive. Être le boss d’une équipe qui se place logiquement dans le haut de la conférence Ouest à la trêve de février ? Oui monsieur, c’est par ici le ticket. Dernier candidat, Scottie Barnes. Un profil peut-être moins offensif que les deux autres, quoi que. C’est pour toute sa polyvalence que Scottie mériterait amplement de représenter les Dinos au All Star Game. Un gars comme la planète basket n’en produit que peu, et qui doit désormais prouver que le futur de Toronto s’écrit avec lui. Spoiler : il le fera.
Mattis
Anthony Edwards, Scottie Barnes, De’Aaron Fox. Ant Man a naturellement récupéré les clefs de Minnesota et est désormais chef de meute quasiment incontesté, car KAT est encore dans la place. Mais les ballons lui reviennent de droit désormais, tout comme cette première étoile qui viendra récompenser la saison des Wolves, aux côtés d’un de ses coéquipiers s’ils carburent vraiment dès le début de saison.Attention la grosse cote mais sur une dinguerie, un genre d’exploit, pourquoi pas même une place dans le 5 à l’Ouest. Après tout, Andrew Wiggins l’a fait… Scottie Barnes est mon choix pour le MIP, et je le vois bien gratter lui aussi sa première sélection au All Star Game s’ il se révèle comme LA pépite du Nord, devant même FVV et Siakam, malgré son ambition de rentrer dans le Top 5 de la Ligue. Des gros cartons, des triple doubles pour un joueur long et complet et quelques victoires si Toronto arrive à se maintenir à flot et ça devrait le faire. Pour mon dernier choix, je pencherai sur De’Aaron Fox. Dans un monde fou – mais n’oublions pas que le monde part en sucette en ce moment, donc on en est pas très loin – les Kings gagnent des matchs, en tout cas au moins 50% d’entre eux et la NBA viendra récompenser le meneur de Sacramento. Pour l’ensemble de son œuvre depuis 5 saisons dans le marasme, et pour le double double de moyenne qu’il aura avec Sabonis à ses côtés. Un petit 23 et 11, ça suffit pour une première étoile, non ?
Gauthier
Anthony Edwards, Jamal Murray, Evan Mobley. Qu’est-ce que la sélection est difficile. Mais alors, vraiment difficile, et quoi qu’il arrive il y aura des mecs qui seront snobés, pas contents, qui crieront au complot, mais c’est comme ça il n’y a que douze places par conférence et il faut faire avec. En plus, pour que ces quatre là arrivent, il faut bien que quatre autres laissent leur place, et ça aussi c’est très, très compliqué à prédire en octobre. Anthony Edwards, je l’ai choisi en MIP, aucune surprise qu’il soit aussi All-Star. Jamal Murray, c’est l’année de la consécration pour son retour, je pensais même qu’il avait déjà été All-Star mais non. Evan Mobley est mon coup de cœur de la saison passée, je fais partie de la team “il aurait dû être élu ROY”, et il va montrer qu’il peut faire encore mieux, même entouré de monstres offensifs. Et puis c’est tout. À l’Est, il y a vraiment trop de monde pour que plus d’un gamin fasse son entrée parmi les tous meilleurs de la Ligue.
Jérémy
Jamal Murray, Anthony Edwards, Evan Mobley, Tyrese Maxey. Jamal Murray voit enfin la lumière au bout du tunnel. Après une année sur le canapé, le Canadien va vouloir se rappeler aux bons souvenirs de ceux qui l’ont oublié. On cause tout d’un même d’un zinzin qui empilait les 50 pions entre deux cafés chez Mickey. Devenir All-Star est un objectif pour lui cette saison, et il va le réussir. Un match des étoiles où l’on retrouvera aussi le fils caché de Michael Jordan : Anthony Edwards. Le jeune loup a les dents encore plus longues et il va jouer dans une équipe encore plus compétitive. Les calculs sont donc très simples et Anthony Edwards sera dans l’Utah le 19 février prochain pour décrocher sa première étoile. Spoiler, je ne parle pas de ski. Dans la course au All-Star, Evan Mobley rêve aussi de mettre les pieds dans la cour des grands. Darius Garland a dû lui raconter son expérience en détail et forcément, l’intérieur des Cavs va tout faire pour y avoir droit également. Vu sa saison dernière, ce ne serait pas insensé. La franchise de l’Ohio s’est renforcée et Mobley pourrait bien démarrer pied au plancher pour décrocher lui aussi son étoile. Dernier candidat de la liste, Tyrese Maxey. Le jeune Sixers est déjà un élément essentiel à Philadelphie, il sort d’une belle saison avec 17,5 pions de moyenne par match. Créateur, scoreur, Tyrese est un showman. Il peut être la surprise.