Les 10 bonnes raisons de suivre les Memphis Grizzlies sur la saison NBA 2022-23 : Ja Morant est dans l’équipe, y a-t-il besoin d’en dire plus ?

Le 14 oct. 2022 à 14:02 par Gauthier Cognard

Ja Morant Grizzlies 14 mai 2022
Source image : Youtube

Qui dit reprise de la saison NBA dit besoin de motivation. Et qui dit besoin de motivation dit…? Trouver des bonnes raisons ! Pour chaque équipe de la saison 2022-23, on a voulu se montrer utiles, serviables, et un peu drôles si le sujet le permet. Voici donc les 10 bonnes raisons de suivre les Memphis Grizzlies sur les prochains mois, si Ja Morant ne vous suffit pas.

#1 : Ja Morant, quoiqu’il arrive

Ja Morant évoluait déjà à un niveau All-Star en 2020-21, et il a gagné le titre de MIP en 2021-22, c’est dire si les votants sont à l’ouest s’il a progressé. Bon, on peut quand même se dire que les votants ont un tout petit biais cognitif qui s’appelle les gros highlights des familles, que Ja Morant nous sert à la pelle, tout ça avec le sourire aux lèvres même quand il trashtalke bien fort le mec d’en face. Tout cela mérite bien une petite compilation, on a choisi celle-ci mais libre à vous d’aller en trouver d’autres.

#2 : Les photos d’équipe après les grosses victoires

Être journaliste pour la télévision après un match de Memphis, ce n’est pas toujours facile. Les Grizzlies ont plusieurs fois montré leur cohésion d’équipe et leur enthousiasme à l’issue de belles victoires la saison dernière, en voulant poser pour la caméra d’après-match. Résultat, Malika Andrews dans cet exemple doit attendre pour parler à Desmond Bane, ou Ja Morant, ou JJJ on ne sait plus trop. Une belle image qu’on espère revoir le plus de fois possible dans le Tennessee.

#3 : Dillon Brooks qui rend barge ses adversaires

Dillon Brooks est – vite fait – comme Ja Morant, c’est une machine à highlights. Capable de beaucoup de choses, l’arrière/ailier des Grizzlies nous a montré qu’on pouvait compter sur lui pour nous en mettre plein les yeux comme son équipe compte sur lui pour mettre plein de paniers. En plus de ça, il ne lâche pas la grappe des attaquants d’en face, les force à lâcher le ballon, les marque à la culotte, bref, jamais de répit pour les adversaires. Et pour ça, on est content de le revoir, parce qu’il nous a bien manqué la saison passée. Certes, on l’a vu, mais pas assez : 32 matchs de régulière seulement, 11 de Playoffs tout de même, 43 sur les 94 disputés par les Grizzlies, bref on ne veut plus, la bave aux lèvres, toujours.

#4 : Le niveau de trashtalking des Grizzlies

Certains se plaignent que le trashtalking peine à retrouver ses lettres de noblesse en NBA. La faute aux règles plus strictes, aux rivalités affaiblies, aux joueurs moins enclins à “parler mal” à l’adversaire. Les Grizzlies, eux, sont peut-être de ceux-là et ont décidé d’y remédier eux-mêmes. Avec à leur tête Ja Morant évidemment, ça va avec son jeu. Embrouille avec LeBron James, petite phrase pour Steph Curry, mots doux envers le public… Les exemples sont légion et ça fait du bien à voir. Même le père de Morant s’y met, dans une bataille avec celui de Karl-Anthony Towns. Pour le fun, mais du trashtalking quand même, et on en redemande.

#5 : chaque match face aux Warriors

On parlait de trashtalking et de rivalités, en voici une qui vient de naître et dont on a hâte de découvrir le prochain épisode. En saison régulière, les Grizzlies battent les Warriors et Jaren Jackson Jr. se fend d’un petit tweet savoureux : “Strengh in Numbers“, soit le slogan de la franchise de Golden State. Warriors et Grizzlies se retrouvent au deuxième tour des Playoffs, et autant dire qu’on a vu de la friction entre mecs de la côte ouest qui jouent en Conférence Ouest et ceux de la côte est qui… jouent en Conférence Ouest. Après le premier match perdu par Memphis à domicile, Ja Morant a quelques mots de choix pour Steph Curry : “On va bien s’amuser, on va bien s’amuser“. Et qu’est-ce qu’on s’est amusé. Du gros basket, Draymond qui se chauffe avec Ja, et une vraie rivalité qui se crée. Au final, comme souvent les hommes prennent le dessus sur les animaux et les guerriers battent les ours. Après le titre des Warriors, Klay Thompson est lui revenu sur le tweet de JJJ, sans manquer de l’insulter légèrement au passage. Tout cela met l’eau à la bouche.

#6 : le père de Ja Morant avec Usher et Zach Randolph

Il y a toujours du beau monde sur le bord des parquets en NBA. À Memphis, la légende maison Zach Randolph est souvent présente et a adoubé la nouvelle star de la franchise, Ja Morant. Et on le voit parfois même avec le… père de Ja, Tee Morant. Une autre star est également parfois de la partie : le chanteur Usher, kamoulox, légende du R’n’B américain qui ne fait plus que “yeah” depuis 10 ans. Bon, en tout cas, Usher ressemble étrangement à Tee Morant, au point que certains les confondent parfois. On vous laisse vous faire votre propre idée, indice, Usher est à droite, ça en fait des infos tout ça.

😂 pic.twitter.com/XC2A8WnDfy

— Dan Le Batard Show with Stugotz (@LeBatardShow) April 27, 2022

#7 : n’importe quelle contre-attaque

Quand on a l’équipe la plus énergique, la plus explosive et la plus dynamique de toute la Ligue, la contre-attaque est forcément une arme qu’on utilise beaucoup, et avec laquelle on excelle. Eh bien les Grizzlies c’est ça, et ils ont les joueurs pour : Ja Morant, Brandon Clarke, Ja Morant, Ziaire Williams, Ja Morant… Memphis a même ajouté Danny Green à son roster pour s’assurer de pouvoir caler des moulins à vent en transition. Et ça cavale, et ça trouve les passes, et ça nous met au bord du canapé prêt à se lever dès qu’il y a perte de balle en face. Là ça fait trop longtemps, on a des fourmis dans les jambes.

#8 : les descentes de coude de Grizz au FedEx Forum

Grizz est la mascotte des Grizzlies, on a fait dans l’original à Memphis pour ce qui est du nom. Et il ne fait de cadeau à personne. Un fan du Thunder participe à un jeu où il faut préparer à manger ? Grizz attend qu’il ait fini pour lui verser sur la tête. Robin Lopez veut faire la paix après sa guerre contre les mascottes de la Ligue ? Bien sûr, vient là me faire un câlin que je te colle une feuille “Kick Me” dans le dos. Mais surtout, Grizz est connu pour ses moves de catch légendaires. À plusieurs reprises, il tombe de haut, littéralement, coude en avant, pour venir se fracasser contre ses adversaires et casser une table au passage. Allez, on est obligé de vous montrer ça.

#9 : Kenneth Lofton Jr. dès qu’il va toucher un ballon

Le nom qui était sur toutes les lèvres pendant l’été. Sensation au mondial U19 en 2021 grâce notamment à une finale énorme contre la France, révélation de la Summer League 2022, Kenneth Lofton Jr. n’a pas été drafté mais recruté par les Grizzlies sur la base d’un two-way contract. Et ce qu’il a montré pendant la off-season des grands pourrait lui valoir de passer un peu de temps avec eux dans la “vraie” vie. En tout cas, on a hâte de voir ce que donne en NBA son gabarit qu’on pourrait qualifier d’atypique, en tout cas qui ne paye pas de mine : 1,98m pour… 127 kg, on le croit gros (il l’est) mais le pivot rookie tient la route dans la raquette. Une attraction qui pourrait devenir une vraie belle surprise dans la Ligue, puisque rien ne semble l’arrêter sur la route vers son rêve, à part peut-être sa défense.

#10 : Steven Adams qui déménage les pivots adverses

Steven Adams vous connaissez, plus besoin de le présenter. Alors on conclut ces 10 raisons par quelques images du Néo-Zélandais, véritable camion qui va venir enfoncer tous les 5 de la Ligue pour finir tranquillement par un petit lay-up des familles. Compilation.


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