Les 10 bonnes raisons de suivre les Philadelphia 76ers en 2021-22 : les réactions de Doc Rivers sur le banc, ça compte non ?

Le 13 oct. 2022 à 16:06 par Nicolas Meichel

Doc Rivers
Source image : NBA League Pass

Qui dit reprise de la saison NBA dit besoin de motivation. Et qui dit besoin de motivation dit…? Trouver des bonnes raisons ! Pour chaque équipe de la saison 2022-23, on a voulu se montrer utiles, serviables, et un peu drôles si le sujet le permet. Voici donc les 10 bonnes raisons de suivre les Philadelphia 76ers sur les prochains mois, de l’ascension de Tyrese Maxey au prime de Joel Embiid en passant par les expressions faciales de Doc Rivers.

#1 – Tyrese Maxey plein gaz

Auteur d’une pure campagne sophomore (17 points, 3 rebonds, 4 passes, 48% au tir, 43% à 3-points, 87% aux lancers-francs) et destiné à franchir encore un cap supplémentaire cette année, Tyrese Maxey va clairement nous faire cliquer sur les Sixers cette saison. Du talent, de la confiance, de l’audace et surtout des cannes qui lui permettent d’avancer à 100 à l’heure, bref Maxey apporte cette touche de jeunesse bienvenue derrière les superstars Joel Embiid et James Harden. Juste pour info, Tyrese faisait partie des meilleurs scoreurs NBA en transition lors des derniers Playoffs, derrière Giannis Antetokounmpo et Jaylen Brown. Un crack !

#2 – Le prime de Joel Embiid

À 28 ans, Joel Embiid est au sommet de son art. Il reste sur deux campagnes calibre MVP, il a terminé top scoreur de la NBA la saison dernière (une première pour un pivot depuis Shaquille O’Neal en 2000) avec 30,6 points de moyenne (premier pivot à finir avec plus de 30 pions depuis Moses Malone en 1982), et semble plus que jamais en mission pour ramener un premier titre aux Sixers depuis celui remporté il y a quatre décennies par la bande à Julius Erving. Connaissant l’historique de blessures du bonhomme, pas sûr cependant que son prime dure jusqu’à ses 35 ans, alors un conseil profitez-en bien !

#3 – Les têtes de Doc Rivers sur chaque temps-mort

Ce qui est bien avec Doc Rivers, c’est qu’il trouve toujours un moyen pour nous faire marrer. Quand ce ne sont pas ses choix tactiques, ses déclas d’après-match ou ses likes twitter, ce sont ses expressions faciales qui nous régalent.

Doc Rivers 21 juin 2021

#4 – Montrezl Harrell qui se bat contre tout le monde

Arrivé durant l’intersaison chez les Sixers après un été mouvementé du côté de Charlotte, Montrezl Harrell va pouvoir apporter ses points en sortie de banc comme il le fait depuis tant d’années. Et occasionnellement, on devrait le retrouver dans certaines embrouilles comme c’est le cas depuis tant d’années aussi.

#5 – Matisse Thybulle en défense

Depuis son arrivée en NBA en 2019, Matisse Thybulle n’a toujours pas réussi à franchir ce step offensif qui lui permettrait de devenir une menace en attaque. Par contre, de l’autre côté du terrain, Mattisse est devenu une référence à la seconde où il a posé un pied dans la Grande Ligue. Dur sur l’homme et omniprésent en défense pour enchaîner les interceptions et les contres, Thybulle reste sur deux nominations consécutives dans la NBA All-Defensive Second Team. Et quelque chose nous dit qu’il va encore faire pas mal de misères aux attaquants adverses.

#6 – James Harden sur pick and roll

James Harden a beaucoup de choses à prouver cette saison après un nouveau fail en Playoffs l’an passé. On le dit plus affûté, en bonne santé et prêt à tout casser, ici on demande à voir. Mais malgré les doutes qui peuvent entourer le niveau du Barbu à 33 ans, il est clair qu’il reste l’un des joueurs offensifs les plus intelligents et skilled du circuit. Des mecs qui tournent en 20 points – 10 passes en NBA, ça ne court pas les rues et on a vu l’an dernier – notamment sur ses premiers matchs avec Philly – à quel point il pouvait faire mal en pick and roll aux côtés de Joel Embiid.

#7 – Alaa Abdelnaby aux commentaires

Avec Kate Scott, Alaa Abdelnaby s’occupe de la bande son pour les matchs des Sixers. Et si vous ne connaissez pas son parcours, checkez sa bio car il est assez atypique. Né à Alexandrie, Abdelnaby est devenu le premier joueur égyptien à fouler les parquets NBA après son passage dans la célèbre université de Duke. Il a notamment porté les couleurs de Philadelphie en 1995 juste avant de quitter la Grande Ligue, et a ensuite commencé à commenter des matchs NBA sur des chaînes arabes. Toujours bon à savoir, et vous penserez à nous quand vous entendrez sa voix lors des matchs de Philly cette saison.

#8 – Georges Niang dès qu’il tire à trois points

Georges Niang ne sera jamais le joueur le plus spectaculaire de la planète basket, mais quand il s’agit de planter depuis la buvette le bonhomme est très sérieux. Cela fait depuis quatre saisons qu’il tourne à minimum 40% de réussite à 3-points, tout ça en augmentant chaque année son nombre de tentatives. L’an dernier lors de sa première saison chez les Sixers, Niang a tout simplement battu son record perso en carrière avec pas moins de 156 tirs primés. Ça promet pour la suite, surtout si le trio Embiid – Harden – Maxey cartonne et lui offre encore plus de shoots ouverts.

#9 – Le gong des Sixers qui sonne à chaque match à domicile

C’est l’une des grandes traditions qui accompagne chaque match des Sixers au Wells Fargo Center. Avant le coup d’envoi, une célébrité liée à la ville de Philadelphie ou un ancien joueur de Philly prend un maillet pour taper sur une cloche géante – la fameuse Liberty Bell symbolisant l’indépendance américaine –  histoire de bien chauffer le public et par la même occasion nous réveiller à 1h du matin. Kevin Hart, Meek Mill, Allen Iverson font partie des grands noms qui ont déjà participé à ce rituel mis en place pour la première fois lors de la saison 2013-14.

#10 – P.J. Tucker et sa collection de chaussures

Après une saison à Miami, P.J. Tucker a rejoint ses anciens collègues de Houston James Harden et Daryl Morey à Philadephie, décrochant un joli contrat de 33 millions de dollars sur trois ans. Il amènera aux Sixers sa dureté, sa défense et ses 3-points dans le corner, mais aussi son immense… collection de chaussures. Parce que oui, P.J. est un véritable sneakerhead, à tel point qu’il a dû réserver un camion supplémentaire pour déménager toutes ses paires.