Les 10 bonnes raisons de suivre les Los Angeles Lakers sur la saison NBA 2022-23 : des paillettes, du drama, des records et plus si affinités ?
Le 02 oct. 2022 à 13:09 par Alexandre Taupin
Qui dit reprise de la saison NBA dit besoin de motivation. Et qui dit besoin de motivation dit…? Trouver des bonnes raisons ! Pour chaque équipe de la saison 2022-23, on a voulu se montrer utiles, serviables, et un peu drôles si le sujet le permet. Voici donc les 10 bonnes raisons de suivre les Los Angeles Lakers sur les prochains mois, entre paillettes et dramas, comme toujours.
#1 : LeBron James sur les traces de Kareem Abdul-Jabbar
Deuxième au classement des meilleurs scoreurs all-time, LeBron James n’a besoin que de 1325 points pour égaler Kareem Abdul-Jabbar. Sauf catastrophe il va donc de nouveau entrer dans les bouquins d’histoire de la Ligue en dépassant le mythique pivot des Lakers. La grande question sera surtout de savoir quand cela arrivera. S’il évite les bobos et qu’il garde son rythme du moment, 40 à 50 matchs max seront nécessaires pour monter sur le trône des marqueurs. Grosso modo, mettez une pièce entre la mi-janvier et le All-Star Game pour voir le King ajouter une nouvelle couronne à sa collection.
#2 : L’utilisation des deux picks de Draft 2027 et 2029
Dans le dur financièrement, les Lakers n’ont pas été des grands animateurs de l’intersaison, se limitant à un petit trade (Beverley contre Horton-Tucker), des contrats au minimum ou la mid-level exception. Pour choper des renforts, L.A. est limité dans ses options et la solution la plus logique serait d’envoyer Russell Westbrook ailleurs contre des role players qui combleraient les manques de l’effectif (défense extérieure, efficacité de loin). Oui, mais personne ne veut de Brodie, de son salaire surtout, ou du moins tout le monde exige des picks attachés à Russ pour envisager un deal. On parle notamment de leurs choix de draft 2027 et 2029 et L.A ne peut pas se permettre de les bazarder sans réfléchir car la franchise n’en a plus vraiment en stock. Est-ce que la direction va les sacrifier cette saison pour s’offrir plus de chance dès maintenant ou plutôt à la prochaine intersaison ? Il se murmure que Kyrie Irving pourrait arriver à L.A. en juillet prochain et ces picks pourraient aussi être utiles pour offrir du renfort au Big 3 nouvellement créé. Attention à bien utiliser tes assets Rob Pelinka.
#3 : Du drama entre Westbrook et Beverley
Dès que le trade de Pat Beverley est tombé, le premier réflexe qu’on a eu c’était de se dire que l’ambiance à L.A. risquait d’être sympa à l’entraînement (non). Westbrook et Beverley se sont pris le chou à de nombreuses reprises sur la dernière décennie et les voir désormais sous le même maillot semble assez cocasse. Les deux joueurs ont déjà expliqué qu’ils étaient contents de jouer l’un avec l’autre mais on sait que la langue de bois est légion en pré-saison et il sera intéressant de voir comment les relations évoluent si les résultats sportifs ne sont pas à la hauteur. Du drama à Los Angeles, rien de bien nouveau sous le soleil de Californie.
#4 : Les débuts de Darvin Ham
Nommé cet été en remplacement de Frank Vogel, Darvin Ham s’est enfin vu offrir une chance en tant que numéro un d’une franchise. Longtemps fidèle assistant de Mike Budenholzer (à Atlanta et Milwaukee), le nouveau coach des Lakers a pris son envol cet été et il débute son premier mandat au sein d’une équipe sous pression qui a un grand besoin de résultats pour faire oublier un dernier exercice catastrophique. En tant qu’ancien joueur (et champion), Ham a un vécu qui plaira sans doute à ses joueurs mais c’est la transition entre le rôle d’assistant et celui de head coach est loin d’être facile et plusieurs s’y sont brûlés les ailes. On n’est pas dans une reconstruction tranquille à Utah là, c’est L.A et les Lakers. Il va y avoir de la pression, les critiques peuvent vite tomber si les choses se passent mal sur le terrain. Il va falloir des épaules solides pour mener le navire purple and gold à bon port.
#5 : Anthony Davis qui retrouve son prime
Impressionnant (et champion) pour sa première saison aux Lakers, Anthony Davis prend une pente sacrément descendante depuis quelques mois. L’intérieur enchaîne les pépins physiques et ses performances sur le terrain ont clairement été un ton en-dessous l’an dernier. Cet été, AD a décidé de couper un grand coup avec le basket pour revenir avec les batteries chargées et prêt à sortir du lourd. Cela tombe bien puisque les Lakers ont absolument besoin de lui pour espérer surmonter l’énorme concurrence qui s’est bâtie à l’Ouest du pays. Comme toujours depuis deux ans, on va espérer que AD puisse vraiment prendre une nouvelle dimension qui en ferait plus l’option A’ de L.A plutôt que l’option B. MVP, DPOY, Davis a le talent pour viser toutes les plus belles récompenses mais encore faut-il que le corps tienne la distance. On espère pour cette année.
#6 : Austin Reaves le nouveau chouchou ?
Comme toujours en NBA, les fanbases se choisissent un nouveau chouchou dans l’effectif. Talent, combativité ou simple style, les raisons d’apprécier un joueur sont légions et on miserait bien une pièce sur le fait qu’Austin Reaves sera celui des supporters des Lakers. Non drafté, sorti un peu du nulle part, il a réussi à faire son trou au sein de l’effectif étoilé des Angelinos, s’offrant même un record NBA. Aucun rookie non drafté n’avait jamais claqué un triple-double en 30/10/10. C’est désormais chose faite. Une bonne dose d’envie, des belles qualités balle en main, des efforts en défense, un parcours qui sort un peu du lot, on tient le successeur d’Alex Caruso dans le cœur des fans Purple and Gold.
#7 : Kendrick Nunn va rejouer au basket-ball
Signé à l’été 2021 après deux belles saisons au Heat, Kendrick Nunn avait tout de la belle pioche pour les Lakers. Talentueux, adroit de loin, capable de se créer son propre shoot et seulement à 5 millions la saison ? Chapeau Rob Pelinka. Seulement voilà, on n’a toujours… pas vu Nunn sous un maillot des Lakers à ce jour, si ce n’est pour poser au Media Day. Le guard a accumulé les bobos, au genou notamment, au point de rater une saison entière. Bonne ou mauvaise nouvelle pour L.A., le joueur avait une player option dans son contrat et il a donc fait le choix de rempiler pour un an afin de prouver que les Lakers avaient fait le bon choix en misant sur lui. Son apport au scoring et sa capacité à shooter de loin (38% sur sa dernière saison à Miami) peuvent faire beaucoup de bien à l’attaque des Angelinos, reste à voir si le joueur a vraiment mis ses bobos dans le rétro.
#8 : L’utilisation du trio Schröder-Beverley-Russ
Trois meneurs, une seule place. Voilà comment on pourrait résumer l’équation que doit résoudre Darvin Ham en ce moment. Le nouveau tacticien a vu deux potentiels titulaires débarquer dans un secteur qui n’était pas vraiment vide et le non départ de Brodie le force désormais à trouver un moyen de bricoler pour profiter des forces de chacun et tirer le collectif doré vers le haut. Comment faire ? Peut-être en essayant certaines combinaisons à deux meneurs, un Beverley pouvant facilement jouer sans ballon (presque 38% de loin en carrière). Un transfert de Westbrook semble quand même l’option la plus viable pour mettre un peu d’ordre dans la hiérarchie et par rapport au rôle de chacun mais quand arrivera-t-il ? Ça, c’est un mystère.
#9 : Stu Lantz qui pète des plombs au micro
Si vous aimez écouter les matchs des Lakers avec les commentateurs locaux, vous devez vous dire que les voix changent rarement. Normal, Stu Lantz est au micro depuis désormais 35 ans ! Ancien joueur des Lakers passé de l’autre côté de la table, Stu a débuté sa carrière de commentateur avec le légendaire Chick Hearn. Difficile de trouver meilleur mentor pour se lancer et Lantz va kiffer cette nouvelle vie de commentateur. La fin du Showtime, les années Shaq-Kobe puis Kobe-Gasol, la retraite du Mamba puis le renouveau avec LBJ, il a connu, le tout avec toujours autant de ferveur. La franchise a d’ailleurs célébré il y a quelques mois sa longévité avec la Stu Lantz Night.
#10 : LeBron James, tout simplement
30 points, 8 rebonds, 6 passes de moyenne à 37 ans. Pas de doute, LeBron James est plus que jamais un cyborg et les années n’ont aucun effet sur lui. Une fois de plus, et malgré des bobos qui ont perturbé son début de saison, le King a rappelé qu’il était capable de salir toutes les défenses de la Ligue malgré un kilométrage toujours plus élevé au compteur. Depuis 2003, le King nous fait profiter de son talent et on a tendance à le prendre pour acquis puisqu’il entame désormais sa… 20ème saison dans la Ligue. Deux, trois, quatre, cinq ans, qui sait combien de temps LBJ sera encore sur les parquets mais profitons de chaque instant. C’est pas demain la veille qu’on verra un spécimen comme le natif d’Akron.