Les 10 bonnes raisons de suivre les Atlanta Hawks sur la saison NBA 2022-23 : Dejounte Murray débarque pour faire d’Atlanta un contender crédible
Le 01 oct. 2022 à 15:02 par Gauthier Cognard
Qui dit reprise de la saison NBA dit besoin de motivation. Et qui dit besoin de motivation dit…? Trouver des bonnes raisons ! Pour chaque équipe de la saison 2022-23, on a voulu se montrer utiles, serviables, et un peu drôles si le sujet le permet. Voici donc les 10 bonnes raisons de suivre les Atlanta Hawks sur les prochains mois, entre rivalités et coups de génie.
#1 : Trae Young face aux Knicks
La NBA a besoin de rivalités pour raconter ses meilleures histoires. Trae Young le sait et a décidé de prendre les choses en mains et en a créé une lui-même. La superstar la plus détestée de la Ligue a donc un rival bien trouvé : les New York Knicks. Hué à chaque sorti au Madison Square Garden, Ice Trae se fait un malin plaisir à les torturer à peu près à chaque fois. Lors des Playoffs 2021 évidemment, avec la naissance d’une nouvelle marque de climatiseurs, puis en mars denrier notamment, puisque Trae Young en avait eu marre et avait alors dit stop avec 45 points, une victoire 117-111, les chevilles de Taj Gibson cassées et une décla sur les sifflets du MSG pas assez bruyants selon lui. Pfiou, vite, la suite.
TRAE IS FILTHY!!!!! pic.twitter.com/tG7IBdIQ4r
— NBA UK (@NBAUK) March 23, 2022
#2 : Bogdan Bogdanovic en sortie de banc
Bogdan Bogdanović n’a jamais été un titulaire ancré. À l’exception de sa première année en NBA, avec les Sacramento Kings, il n’a jamais été starter plus de 30 matchs sur une saison. En 2021-22, il a néanmoins eu sa chance en début d’exercice : titulaire pour les 21 premières rencontres, il ne l’a plus été que sept fois par la suite. Cette saison, avec le retour de De’Andre Hunter en pleine santé et, surtout, l’arrivée de Dejounte Murray, il devrait encore une fois démarrer la plupart des matchs sur le banc. Pas un problème, on sait ce qu’il sait faire et peut apporter. Leader offensif de la second unit, il nous sortira ses 15 points à 44% au tir et 39% à 3-points. Free agent à la fin de la saison, il aura forcément envie de briller et ça peut donner quelques belles perfs, on espère juste le voir dès la reprise car il n’est pas encore remis à 100% d’une opération au genou subie pendant l’été.
#3 : Sir Foster à l’orgue de la State Farm Arena
Cette année ça devrait aller, mais quand les Hawks n’ont pas les résultats ils peuvent toujours compter sur… Sir Foster. Depuis 2009, SF s’est fait connaître pour son répertoire varié et ses folies au clavier, que la performance soit musicale ou théâtrale. Considéré par beaucoup comme l’un des meilleurs ambianceurs de la Ligue, Sir Foster a été l’organiste du All-Star Game cinq années de suite, entre 2014 et 2018. La caution grosse ambiance à la State Farm Arena, la… seule.
#4 : l’arrivée en ville de Dejounte Murray
Évidemment, c’est le gros trade de l’été en Géorgie. Les Hawks voulaient améliorer leur défense, notamment dans le backcourt, c’est désormais chose faite. Dejounte Murray arrive en provenance des San Antonio Spurs contre Danilo Gallinari et trois premiers tours de drafts, plus un petit swap histoire d’être sûr que tout ça vaut bien le coup. L’association avec Trae Young va envoyer du lourd et on est sûr de ne pas être déçus niveau offensif en regardant cette équipe des Hawks. En plus, DM va faire un bien fou à la défense extérieure, parce qu’il faut dire les choses comme elles sont, Trae Young ou un plot on ne voit pas bien la différence. Dejounte Murray a en tout cas déjà annoncé la couleur : il est là pour servir d’exemple, notamment en défense donc, que ce soit par la parole ou par les actes. On espère pour lui et sa nouvelle franchise que ça va suivre derrière.
#5 : les yeux de Travis Schlenk sur une troisième star
On vient de le dire, Atlanta et son Directeur des opérations baskets ont fait un gros coup cet été. Mais si cette association Trae Young/Dejounte Murray n’est pas suffisante, on pourrait bien lorgner vers une troisième star du côté des Hawks. Aucun nom n’a encore été évoqué mais on imagine que ce serait quelque part dans le frontcourt. De nombreuses rumeurs ont été entendues pendant l’été, sur les éventuels départs de Clint Capela et de John Collins notamment, et si les résultats ne suivent pas, il y a fort à parier que ces rumeurs réapparaissent très vite. Situation à surveiller.
#6 : John Collins qui baptise quatre ou cinq âmes perdues
Le front office des Hawks n’aime-t-il pas décorer sa chambre de jolis posters ? Parce qu’à voir le mal qu’il s’est donné pour se débarrasser de John Collins, il y a de quoi penser qu’on n’aime pas les dunks du côté d’Atlanta. Ici à la rédac on est plutôt des esthètes, sans prétention aucune, et le Collins nous en envoie plein les mirettes. On est donc contents qu’il soit toujours là et bien là, installé comme titulaire au poste 4. Les défenseurs de la Ligue peut-être un peu moins, car certains en ont pris pour leur grade : Jarrett Allen, Kelly Olynyk, Joel Embiid, Joel Embiid encore… Bon, on ne va pas tous les énumérer mais ils sont nombreux à avoir pris le train John Collins sur la tête, et on espère que ça va continuer.
#7 : les quatre matchs contre Paolo Banchero
Paolo Banchero vient d’être drafté en première position par le Magic d’Orlando, et tout le monde est excité à l’idée de le voir jouer tant le prospect est prometteur. Enfin, tout le monde ou presque, parce qu’il y en a un qui ne l’apprécie pas trop en ce moment. Dejounte Murray vs Paolo Banchero, il y a du rififi sur la ligne, tout cela remontant à assez loin mais on s’en est bien rendu compte cet été, quand les deux gamins de Seattle se sont retrouvés en tournoi Pro/Am dans leur ville natale. On vous laisse aller voir notre récap de l’époque qui vous raconte tout ça en détail mais en fouillant un peu on dirait quand même un beef à sens unique, mais peu importe puisque les deux vont se retrouver dans la même division cette saison. Et qui dit même division dit quatre matchs entre Atlanta et Orlando, et quatre occasions de voir une ambiance de feu et du trashtalking comme on l’aime.
#8 : Le développement d’Onyeka Okongwu et de Jalen Johnson
Onyeka Okongwu progresse. Il progresse très bien même : il a doublé toutes ses stats, le temps de jeu, les points, les rebonds et les passes, entre sa saison rookie et sa saison sophomore. Okongwu est un protecteur de cercle, un très bon pivot sur pick and roll, une sorte de Clint Capela 2.0 en plus jeune et peut-être plus rapide en attaque. Il s’est déjà offert le scalp de quelques grands noms de la Ligue avec quelques blocks monstrueux et, avec plus de temps de jeu cette saison – on dit même de lui qu’il est capable d’être titulaire – il devrait continuer sa marche en avant. Pour Jalen Johnson, la situation est différente. C’est sa deuxième saison seulement en NBA, il n’a joué que 20 matchs et un peu plus de 100 minutes dans la grande Ligue, mais il a impressionné en G League avec des stats intéressantes : 20 points à 45% au tir et 11 rebonds, du solide. JJ va pouvoir montrer cette saison qu’il peut prétendre à plus de 5 minutes au poste 4, où il sera en concurrence dans la rotation avec Justin Holiday notamment.
#9 : Clint Capela qui protège son arceau
Un peu à la manière de son pote Collins, mais cette fois en défense, il se passe toujours quelque chose quand Clint Capela monte au cercle pour y retrouver son adversaire. Et comme un beau contre et un doigt qui dit non valent tout autant qu’un gros dunk et des muscles qui se gonflent, on ne se lasse pas de voir le Suisse défendre sa peinture.
#10 : Une saison complète de De’Andre Hunter
De’Andre Hunter a fait le boulot la saison dernière, mais il a manqué deux mois de compétition et donc 25 matchs, soit près d’un tiers de la saison. C’est beaucoup et c’est l’une des raisons de la saison moyennasse des Faucons en 2022. Paradoxalement, lui est revenu plus fort de sa blessure : de 11 points et 2,5 rebonds à 14 points et 3,5 rebonds, sa deuxième partie de saison est donc en net progrès. Il s’est même fait plaisir en Playoffs avec une grosse perf dans le Game 5 face à Miami : 35 points à 52% au tir et 42% à 3-points et 11 rebonds, pendant que Trae Young nous sortait un match de bébé avec 11 petits points dans un elimination game (et élimination il y a eu). Alors à moins qu’il ait besoin de se blesser pour bien jouer après, on a hâte de voir ce que ça peut donner sur une saison entière.