NBA Flashback 2021-22 : retour sur la saison record de Rudy Gobert au rebond, spoiler il a bien mangé la concu

Le 20 août 2022 à 11:56 par Nicolas Meichel

Rudy Gobert 12 octobre 2021
Source image : YouTube

Période creuse oblige, TrashTalk a pris l’habitude chaque été de vous faire revivre avec émotion les plus grands moments de la saison écoulée. Même en 2021 d’ailleurs, malgré un été qui avait alors mis l’ensemble de nos forces vives en PLS, mais ça c’est une autre histoire. On reprend donc notre bonne vieille formule, on recule de quelques pas, de quelques mois, et on se souvient que cette saison 2021-22 fut folle, du premier au dernier jour. Aujourd’hui ? Place à un flashback global, qui revient sur la saison record de Rudy Gobert au rebond. 

Si Rudy Gobert a dû concéder son titre de meilleur défenseur NBA à Marcus Smart, ce n’est pas pour autant qu’il a terminé la saison 2021-22 bredouille. Au contraire il en a profité pour ajouter une ligne qu’il ne possédait pas encore sur son CV déjà bien garni : meilleur rebondeur NBA, une première pour un Français. Oui, l’an passé, c’est bien Rudy qui a terminé au sommet de ce classement avec pas moins de 14,7 rebonds par soir. Une moyenne record pour lui étant donné qu’il n’avait jamais dépassé les 13,5 en carrière, et une moyenne qui lui a permis également de finir deuxième de la Ligue au nombre total de rebonds (968) malgré… seize matchs d’absence. Juste pour info, l’homme qui a terminé à la seconde place derrière Rudy Gobert se nomme Nikola Jokic, avec une moyenne de 13,8 rebonds c’est-à-dire pratiquement une prise de moins à chaque rencontre. Traduction, le héros de Saint-Quentin n’évoluait pas tout à fait sur la même planète que les autres joueurs NBA dans ce secteur de jeu.

Bref vous l’avez compris, la Gobe n’a vraiment pas chômé. Parmi ses performances les plus folles ? Quatre matchs à 21 rebonds (dont le premier de la saison régulière face au Thunder, sacré aperçu des choses à venir), cinq matchs à 20, et 33 rencontres à minimum 15 prises. C’est du très sérieux et limite on était choqués quand Rudy ne terminait pas un match avec au moins 10 rebonds (c’est arrivé à six reprises en 66 matchs, honteux Rudy). Alors certes il n’a pas réussi à approcher son career high sur une soirée (28 en mars 2021 face aux Warriors) mais la régularité avec laquelle il a dominé la peinture match après match fut assez flippante. On ne le dit pas assez, le rebond fait partie intégrante de la défense car c’est ce qui permet de mettre fin définitivement à une possession offensive adverse, et personne en NBA n’a réussi à faire mieux que Gobert (11 rebonds défensifs en moyenne) dans ce secteur l’an passé. Pour la petite histoire, le pivot bleu-blanc-rouge en a même profité pour s’installer à la deuxième position des meilleurs rebondeurs all-time du Jazz, loin derrière Karl Malone mais juste devant son ancien mentor Mark Eaton (paix à son âme).

Son total de rebonds avec Utah restera désormais bloqué à 7 119 puisque Rudy va évoluer sous d’autres cieux la saison prochaine. Gobert n’a effectivement pas survécu à la nouvelle élimination prématurée du Jazz en Playoffs, symbolique d’une campagne remplie de hauts et de bas et durant laquelle Rudy a trop souvent dû masquer les limites défensives des Mormons. Désormais dans le Minnesota où il a été transféré il y a quelques semaines contre un énorme capital draft, le triple All-Star, sextuple membre de la All-NBA Defensive First Team et meilleur rebondeur de la Ligue aura à cœur d’apporter ses énormes qualités à une équipe en pleine ascension. Ça promet !

Avec le talent offensif de Karl-Anthony Towns, l’explosivité d’Anthony Edwards, et l’impact attendu de Rudy Gobert dans sa propre peinture, les Wolves ont de quoi voir grand pour les années à venir. Jusqu’où peuvent-ils monter ? Difficile à dire mais ce qui est sûr, c’est que la Gobe remplira sa part du contrat dans la raquette. Comme toujours.


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