“Intendance”, le cinquième épisode de la mini-série dans les coulisses de l’Équipe de France : comment transporter deux tonnes d’équipements au juste ?
Le 17 août 2022 à 17:56 par Arsène Gay
Tout au long de ce mois d’août teinté de bleu, de blanc et de rouge, nous avons la chance de suivre les coulisses de l’Équipe de France dans une mini-série intitulée « Quotidien », et dont le cinquième épisode “Intendance” a récemment été publié. On jette un œil !
Dans la longue liste des trucs auxquels on ne pense pas forcément lorsque l’on évoque l’Équipe de France dans une discussion, il y a l’intendance, qui fait partie des aspects les plus importants mais aussi les moins évoqués. Et pour cause, imaginez nos Bleus arriver en Allemagne en septembre prochain… sans affaires ou équipements. Compliqué de performer dans cette situation non ? C’est justement la raison pour laquelle ce sujet est abordé dans “Intendance”, cinquième épisode de la mini-série “Quotidien” qui nous permet de suivre les Bleus de l’intérieur jusqu’à la fin de l’EuroBasket. Bah tiens justement, Vincent Poirier il en pense quoi de ce travail de logistique ?
“En tant que joueur, t’as surtout envie de te focus sur le basket. T’as jamais à penser ‘ah merde faut que je prenne ma paire de baskets, ah faut que je pense à mon collant, ah faut que je pense à mon maillot’. C’est important aussi de retrouver l’environnement dans lequel tu évolues tout au long de l’année et qui t’aide à être le plus performant possible.” – Vincent Poirier
Si d’un côté il est donc normal que ce travail soit effectué par un autre, cela ne doit pas nous empêcher d’en parler et de saluer ce dernier quand il est bien fait. Mais alors de quoi parle-t-on exactement lorsque l’on évoque “l’intendance” ? Eh bien ici, ce sera surtout l’organisation du transport des bagages mais aussi du matériel médical, vidéo ou d’entraînement dans sa globalité entre les différents lieux d’entraînements ou de matchs. Car si, comme le rappelle Boris Diaw en début de vidéo, il était plus galère de se déplacer à l’époque quand les jets privés n’étaient pas un must have, cela ne change rien à la charge de travail de Théo Gallois, intendant, qui doit à chaque fois trouver le moyen de faire tenir près de deux tonnes d’équipements sur des palettes. Sacré boulot tiens. Enfin, il y a aussi l’accueil qui est important, car c’est bien beau d’arriver avec 2 000 kilos de vêtements et matos sous les bras, mais si c’est pour dormir sous un pont c’est pas non plus l’idéal. Et pour le coup, c’est le manager général adjoint Yann Barbitch qui nous explique l’importance de cet aspect-là, où rien n’est laissé au hasard :
“C’est exigeant. C’est exigeant mais quand on reste une semaine, parfois dix jours, dans un endroit, il faut que les joueurs et le staff soient dans les meilleures conditions pour préparer les grosses compétitions. En fait la performance ne peut s’envisager que sur la durée. Et être performant sur la durée, c’est fait de petits détails. Ces aspects-là, de transport notamment, quand on les ajoute sur toute une campagne de six semaines… le fait de gagner un, deux, trois, quatre jours de repos sur six semaines, c’est énorme. – Yann Barbitch
Encore une fois, le travail de l’ombre est mis à l’honneur dans cette mini-série offerte par l’Équipe de France. Il est clair que ce genre de sujets auront du mal à être abordés une fois la compétition entamée, alors on profite de ces jours plus calmes pour en apprendre plus sur le fonctionnement de notre délégation, et ça c’est cool.