Les Lakers n’imaginent pas transférer LeBron James même s’il devient agent libre en 2023 : quand on possède le Roi, on accepte les risques qui vont avec

Le 06 mai 2022 à 16:42 par Nicolas Meichel

LeBron James Lakers 2 mars 2022 pari
Source image : NBA League Pass

Entre l’identité du prochain coach, le cas Russell Westbrook et la construction de l’effectif pour la saison 2022-23, l’été à venir est rempli d’incertitude du côté de Los Angeles. Une incertitude qui concerne également le dossier de LeBron James, éligible à une prolongation de contrat. 

Avec seulement une année restante sur son deal actuel, le King peut potentiellement devenir agent libre en 2023 s’il décide de refuser l’extension qui sera sur la table cet été. D’après les bruits de couloir qu’on a pu entendre ces dernières semaines, la possibilité de voir LeBron dire non à cette prolongation est réelle. Non seulement parce qu’il sort d’une saison ultra usante où il a enchaîné les perfs XXL quasiment dans le vide, mais aussi pour garder un moyen de pression sur la franchise de Los Angeles et surtout, surtout, maintenir cette flexibilité qu’il recherche pour sa fin de carrière. On sait que l’un des grands objectifs pour James pour ses dernières années en NBA, c’est de jouer avec son fils Bronny dans le cas où ce dernier débarque dans la Grande Ligue un jour. Pour ça, LBJ pourrait donc aller au bout de son contrat actuel avant de signer un deal d’un an – à Los Angeles ou ailleurs – pour redevenir agent libre en 2024 et ainsi rejoindre la franchise dans laquelle son fiston est drafté. Tout ça pour dire qu’il existe un scénario crédible dans lequel LeBron ne finit pas sa carrière avec les Lakers, malgré les signaux contradictoires qu’il a pu envoyer après le All-Star Weekend 2022 de Cleveland. De quoi pousser la mythique franchise californienne à réaliser un transfert du King pour éviter de le perdre sans la moindre contrepartie ?

Réponse courte : non. Réponse (un peu) plus longue : non, dans l’état actuel des choses. On s’explique. Selon Sam Amick de The Athletic, la proprio Jeanie Buss ne considère pas cette menace potentielle comme une “raison suffisante pour envisager un trade”. Les Lakers savent qu’ils possèdent toujours l’un des meilleurs joueurs du monde ainsi que la plus grande star du basket mondial, alors ils n’ont pas l’intention de briser cette relation prématurément, d’autant plus qu’un départ est loin d’être acté à l’heure de ces lignes. Par contre, toujours selon Amick, le scénario pourrait être différent si le camp LeBron décide de prendre un peu de distance avec les Lakers dans les prochains mois, que ce soit à cause d’un manque de résultat, d’un recrutement décevant, d’une mauvaise relation avec le nouveau coach qui sera choisi, ou encore de grosses tensions entre Klutch Sports et le management de Los Angeles… Pour résumer, les Lakers pourraient uniquement décider de bouger si James montre des signes clairs de frustration avec la franchise californienne. Cela ne semble pas être le cas pour l’instant et le principal objectif aujourd’hui pour Rob Pelinka et les autres dirigeants de L.A., c’est d’entourer au mieux le King pour maximiser ce qui lui reste dans le réservoir, même si ce n’est que pour une saison au final.

Ce n’est pas demain qu’on va voir LeBron James se faire transférer. Même à 37 balais, le King tient toujours les clés de son avenir, comme c’est le cas depuis 2010. Est-ce qu’il sera encore à Los Angeles en 2023 ou 2024 quand Bronny arrivera potentiellement en NBA ? Difficile à dire, mais en tout cas ce ne sont pas les Lakers qui mettront fin au mariage. 

Source texte : The Athletic